En raison de sa proximité du complexe universitaire de Merazka, j’ai eu l’habitude avec des amis, de fréquenter régulièrement la boite de nuit "Top Kapi" (elle a fermée ses portes depuis des années, elle se trouvait sur la route menant à la plage après la voie ferrée, à côté de l’hôtel Hammamet Beach et en face de "Club Aldiana").
Notre présence régulière dans cette discothèque a beaucoup dérangé les "beznassa" dragueurs professionnels à qui on raflait les plus belles proies (jeunes touristes en recherche de détente et de …). Eux il le faisait pour l’argent, nous uniquement pour s’amuser et peut être se faire offrir gratuitement une bière et autre si affinité partagée.
Les beznassa on eu marre de nous et on décidé de nous donner une leçon une fois pour toute. Ils nous ont provoqué dans le discothéque, ils ont appelé des renforts et nous nous sommes retrouvés (une dizaine d’étudiants) bien coincés à l'intérieur de "Top Kapi", celui qui sortira dehors risquera une belle raclée.
A 3 heures du matin, nous avons décidé de sortir ensemble et nous nous sommes retrouvés en face de 4 ou 5 gaillards bien bâtis mais notre supériorité numérique créait un certain équilibre.
Tout à coup quelqu’un qui a paniqué et inspiré par l’Intifada Palestinienne, a pris des pierres et a commencé à les jeter sur la petite horde qui nous faisait face.
En quelques instants, il pleuvait des cailloux de partout et lorsqu’un des taxis (qui était en arrêt, en train de laisser descendre des clients étranger, qui se sont enfuit envers leur hôtel) a eu son pare brise brisé nous nous sommes dispersés en courant, chacun vers une direction différente.
Avec un de mes potes, nous avons pris la direction du foyer et afin d’éviter d’être interceptés nous avons fait un grand détour derrière une station d’épuration.
Nous n’avons pas cessé de rire, de ce qui vient de se passer et de notre réussite à sortir indemne de cet incident, que nous nous sommes retrouvés enfoncés dans 30 cm de boues.
Au fait, il y avait un canal qu’on ne connaissait pas, dans lequel coulait l’eau épurée déversée par la station d’épuration.
Nous avons fait marche arrière, de peur de s’enfoncer encore plus, nous sommes tombés par terre d’un fou rire et nous avons pris un autre chemin par parvenir au foyer (qui n’avait qu’une clôture partielle). Je suis rentré sous la douche, habillé de tous mes vêtements et chaussures.
Réunion faite une heure après, il manquait une personne (Zarrouk), qui s’était caché.
Perché au haut d’un olivier, il a été repéré par ses détracteurs et coincé grâce aux feux allumés d’un tracteur récupéré dans la ferme voisine.
Zarrouk, a été livré à la police et il s’est engagé à payer le pare brise cassé. Il a voulu faire une collecte auprès de tout le groupe mais moi et deux amis (nous étions réellement fauché), nous avons désisté de payer, il a tenu bon, et nous l’avons menacé de dénoncer à la police que s’était lui qui a tiré le premier coup de pierre et qui a touché le pare brise. Depuis, il nous foutu la paix.
Nous avons évité "Top Kapi" jusqu’à la fin de l’année scolaire, nous nous sommes orientés vers d’autres boites plus lointaines mais plus chères, ce qui a réduit notre fréquentation et nos sorties.
En plus, en raison de ma coiffure spéciale, j’ai été repéré et je ne pouvais plus prendre le risque de sortir tout seul à Nabeul ou à Hammamet, tant mieux, ça m’a incité à m’occuper un peu plus de mes révisions scolaires.
Le choix
Il y a 11 mois
3 commentaires:
pauvre zarrouck vous etes dur avec lui :)
@Saikiki : Nous sommes plutôt fauchés. Dur est une résultante.
merci de ton délicieux...passage sur mon blog voyageur!
Caramba! Faudra penser à éviter l'avion dit la Dame qui se cache sous un sobriquet!
Dur dur la vie d'un voyageur!
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