jeudi 24 décembre 2009

Petit Déjeuner au Lit

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Danse en transe et je contemple ton jardin en sirotant ta tisane armoise
Je jette tes tartinettes, ton café, tes cocktails et tes délicieuses génoises
Tu me colles et tu me gaves de tes baisers au gout de fraise et framboise
Incitant mes caresses et amplifiant des frissons sur ta peau de bourgeoise

Jouvencelle du peuple du soleil ; Berbère, Hilalienne ou Carthaginoise
Ton corps fertile, tu sèmes je cueille, tu plantes de l’envie et je déboise
Sucrées tes lèvres, salées tes larmes, ardent ton regard lorsqu’il me croise
Ton gout exotique et tes fougues sauvages, tu t’acharnes et j’apprivoise

Mes doigts éparpillés dans tes cheveux gitans en boucle qui te pavoisent
Se hasardent à étaler sur ta poitrine le chocolat qui fond, tu fais la pantoise
Que je lèche au bout de ton sein gauche et celui de droite lui cherche noise,
Pourquoi la jalousie et la querelle ?, je vais être équitable avec les siamoises

Avec ma langue fourbe je cueille le miel du bouton de ta rose sournoise
Tu étales tes pétales parfumés de désir, tu libères l’ouragan avec extase
Tempête tropicale en vue !, contre ton orage je fonce, je fais le kamikaze
Mon regard s’évase et s’abime dans le vide infini de tes pupilles narquoises

Tu cries, tu me griffes, je te sens venir, tes lèvres sur ma bouche s’écrasent
Mon volcan te projette sa lave, je t’inonde, mon monde et ta terre transvasent
Ta nature sybarite se déchaine, ton tonnerre gronde et avec ma rosée je te blase
Tu te reposes et le linceul de ta brume s’évapore révélant tes prairies courtoises

Conseil d’ami,
Ne prenez jamais vos petits déjeuners au lit,
Cela risque de déchainer une tempête tropicale imprévue

lundi 21 décembre 2009

Défendue mais je te veux ...


Défendue mais je te veux ... Je te veux à n’importe quel prix. Je lèche mes lèvres et je m’impose des pensées de désir cruel, sexuellement enflammant et obscène, intensément flambant et romantique, vivement scandaleux et érotique. Le diable au corps, je me sens brûler … avec mon ticket one way pour l’enfer … et alors ! Je sais que Dieu existe parce que je peux entendre la voix de son lieutenant Lucifer m’inciter à toi.

Allongée à côté de moi, tu m’attends dans une supplication silencieuse pour déguster ton fruit défendu. Tu respires comme une coupable … désir ardent incontrôlable dans ton souffle. Encore et encore tes yeux est tout ce que je vois … ce sourire et ton regard mystérieux. Tu as commis le plus grand péché, celui de m’avoir séduit, cœur et âme. Tu me le payeras très cher quitte à ce que tu me prennes à Lucifer sur tes lèvres.

Mon cœur ne dit pas NoN, mais la raison est hésitante, et tes yeux trouvent un chemin à travers mon soupçon de doute pour me faire goûter ton offrande. L'odeur de la déchéance traine dans l'air, pendant que ton parfum essaie de la chasser et de maculer mes capacités olfactives. Les passions défendues chatouillent mes sens, et ton sourire subtil et tes yeux innocents brouillent mon jugement et me forcent à m’affilier à ton corps.

Je suis trop faible pour te désobéir, et pourquoi est-ce que je vais me défendre contre toi et contre mon diable ?, c’est de la triche, deux contre un. Je veux (mon diable veut) jouer avec le feu et toi tu veux jouer avec tes désirs. Le compte est bon et chacun aura pour son compte.

Mes mains deviennent hérétiques au toucher de ta peau satin et je les laisse bruler pour leur lamentable crime. Chaque caresse laboure un champ et chaque baiser enflamme un brasier, la chaleur s’intensifie avec chaque battement de ton cœur et la musique devient magique.
My Sweetest Taboo, mon tabou le plus délicieux ; mon visage collé contre ta poitrine, tu inhales mon souffle, j’expire le tien. Je ferme mes yeux, pour me retenir. Ta main se faufile sur ma peau et tes lèvres qui subitement se mettent à sucer mon cou. Tes doigts explorent mon corps et mes sens s’allument du feu de la convoitise et du désir. Tes baisers fondent mon âme et remplissent mon corps d’une envie irrésistible de dompter une fois pour toute ton appétence fougueuse.

Mon corps épouse tes courbes et mes doigts enveloppent les tiens pour bloquer ton élan fatal. Je regarde tes yeux de cristal, tu es si lisible, je te lis. Tes yeux me disent avant que tes lèvres le prononcent :
- " Je t’….. "
+ " Je te veux beaucoup plus "

Je m’agrippe à ton mont de vénus et par tes ondulations, ma langue s’enlise et glisse à travers tes terrains lisses et je cherche le paradis entre tes hanches. Les démons de l’amour m’y guident avec déchainement et nos corps se guerroient avec toutes les armes de l’obsession qui nous allume pour enfin céder à la reddition de notre extase dévouée à notre amour interdit. Je ne te fais pas la paix et je pénètre au fond de ton océan profond de désirs embrasés qui me berce par ses vagues de satisfaction ... Notre ardeur s'écrase contre les rivages du plaisir .... sur l’île de la passion irrésistible, encore une fois, ton corps sollicite le mien pour le dévorer … tout ce que je peux c’est satisfaire ton appétit féroce et soulager ta faim insatiable par toutes les convoitises qui raniment ma chair.

La symphonie de nos respirations, mes mots et tes gémissements s’engrènent dans un encombrement sulfureux, flottent jusqu'au plafond, fuient de la fenêtre pour mettre en rut tous les oiseaux qui camouflent par leur gazouillement nos cris et nos soupirs. Tel un métronome, nos convulsions passent d’un Adagio, Accelerando, à un Agitato et Presto … Animato, Appassionato, à Crescendo, et subitement Forte Fort Fuoco … et ils s’éteignent en Morendo suite à une perte de puissance pour avoir atteint l’au-delà des limites de notre capacité à résister au plaisir. Lors de ce concerto, les ongles se sont plantés, la peau s’est incisée, les lèvres mordues ont saigné et les corps se sont soulagés.

Sucre blanc brun, délicieux, à bon goût, est-ce que je pourrais en avoir encore si je le veux ?. Leurré par un fruit défendu mais accessible je me suis retrouvé à convoiter un bonbon inique et affable. Lucifer me considère avec un sourire, il sait que je ne resterai pas trop loin du péché succulent. Ma situation était critique et succomber à la tentation était mon point faible. De toute façon, l’attirance est trop forte pour qu’elle soit évitée. Une défaite bien anticipée depuis ton premier sourire.

A l'intérieur de cette inondation de pensées et de sensations qui est le noyau central existentiel de ma vie : Désir, Passion, Amour, Humanisme et Croyance je me heurte à une explosion d’un cocktail Molotov : Amour et Infidélité. C'était encore une fois beaucoup plus de ce que je peux endurer dans les cavernes les plus profondes de mon existence. Rien à faire … Bonne nuit Lucifer, je te laisse négocier avec les conséquences.

Je me suis endormi entre tes bras dans un sommeil profond, assouvi par le jus du fruit défendu et tout en autorisant que l'influence de mon cœur vainque la résistance de la logique de mon raisonnement, et les racines de mes convictions, du moins pour le moment. Je me suis endormi dans un lit de roses … et c’est plus tard que je sentirai la douleur des épines.


dimanche 20 décembre 2009

Le Vide Artificiel


Dans un monde bleu profond, sur une terre jaune marron entachée de vert, j’ai franchi les lignes rouges pour me bagarrer contre le noir. C'est ici que commence mon histoire, en ces jours chauds et précoces de l’été ; une fin de mai. La vie n'était pas facile, ni simple, ni bonne. Rien n'était comme il fallait l’être, comme je le voulais et pourtant dans le bonheur je baignais, j’étais même comblé. Aucun souci, absolument rien … ni familial, ni sentimental, ni affectif, ni sensuel, ni financier, ni relatif à la santé.

Les plus mauvais moments ont toujours été issus de mes mauvais choix pris consciemment dans l’optique de défier le destin, de tenter l’impossible et de frôler l’interdit. Mon entourage familial a toujours compensé tout cela par des meilleurs moments de joie et de bonheur, de rire et de félicité.

Toutes les nuits, tard dans mon lit, à côté de ma femme endormie, je me débats avec mes pensées qui essayent de me persuader de la fausse voie que je prenais. Dès le matin, à peine que je dépose mes enfants dans leurs écoles et que je me retrouve tout seul sans ma voiture, des idées vagabondes et arrogantes commencent à germer dans ma tête et des pensées insolentes j’essaime dans mon cœur.

Je passe mes journées courtoises avec la souffrance d’être autre de ce que je voulais être ; j’en ai marre de refléter l’image idéale qu’ILS voulaient voir de moi : le bon père, le tendre fils, l’affectueux mari, l’employé modèle, l’ami incontournable, le cousin aimable, l’oncle généreux, le voisin poli … et tous les qualificatifs et adjectifs qui font de toi le meilleur de tous les hommes et qui t’accablent, te lient et t’empêchent de respirer. Mais moi, depuis des longues années, j’ai fait ma propre révolte en douceur sans que personne ne s’en aperçoive, même le plus proche des amis et j’ai crée mon propre monde, ma double vie.
Tout simplement, les convoitises et les perversions deviennent acceptables quand ils émanent d’un besoin interne creux. Et de quel besoin creux et de quel vide je parle ?. Mentir à soi-même et créer un vide artificiel pour chercher à le combler.

La liste de mes qualificatifs apparents est longue et moi je me pose des questions courtes, bêtes et simples " Quel est le but d’une vie sans douleur ? » ; « A quoi servent les limites, si ce n’est d’être franchies ?» ; « S’il existe un interdit et que quelqu’un devait le gouter ?, pourquoi pas moi ? » ;

Perdu dans la mer de ma propre consternation, je savais que pour être heureux, à ma façon, il me fallait un changement. Tout changement est bon, peu importe ce que cela pourra générer.

Après des jours de justes et mauvaises réflexions, j’ai pavé le chemin de mes conclusions par des décisions. J’ai choisi d’échanger ma vie de quiétude par une vie d’aventure et de solitude masquée. Je vais flirter avec les interdits de la vie, franchir les limites du concevable, gouter à l’âpreté des douleurs et compter sur les probabilités mathématiques pour s’en sortir indemne, c’est une question de hasard et la chance ne me manque pas du tout. Comme à la langue cela devient très ennuyeux de jouer en solo, cette fois-ci j’oserai le faire en duo.

jeudi 17 décembre 2009

SyRéNa

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Solitaire la Syrèna, sur son île du désespoir et de l’abandon
Immortelle avec sa voix et son chant loquace et exubérant
A l’attente d’un mortel qui la délivre de son enchantement
Implorant les marins, harponnant leurs cœurs avec aversion

Douleurs enthousiastes et malheurs sans fin qui l’enterrent
Avec la couleur de ses yeux, et par ses larmes trop amères
Elle inonde les atolls, saline les océans et teint l’eau de mer
Et avec le triste regard elle peint le ciel d’un azur éphémère

Parfois, elle se déchaine et souffle un vent fort et orageux
Qui ne se calme que par ses souvenirs sereins et onéreux
Des fois elle charme le cœur de tous les marins aventureux
Mais cet amour fourvoyé est introuvable chez aucun d’eux

Elle gémit,
sur la brise alizée avec émoi,
« Mon bienaimé, revient à moi »
« Revient me prendre encore une fois »
« Si tu peux m’entendre et sentir ma voix »
« Ne me laisse plus seule, emmène-moi avec toi »
« Contre mon gré, contre notre destin et toutes les lois »

Sa voix mielleuse, comme un nectar, envoûte les entichés
Par son chant harmonieux, son racontar, doux et aiguisés
Elle transperce comme un dard les cœurs et âmes happés
Même les périlleux loubars, à son piège ils ont succombé

Chaque marin la raffole et prend le large sur son voilier
En cadrant la rosace de sa boussole vers la voix cadencée
Mettant le cap vers l’aventure, dans une course effrénée
Avec une larme qui l’immole, il n’est plus le prédestiné

A l’appel de la pérenne, Ulysse résiste avec douleur et peine
Il vague en périples pour échouer sur les rivages de sa sirène
Assise sur son rocher, Syréna l’attend, pour devenir humaine
A son baiser brasier, son cœur diamant se fond, se déchaine

Elle devient femme et illumine une nuit sans lune et étoiles
Laisse tomber ses écailles et à son soupirant elle se dévoile
Émotions inconnues, dans le plaisir et l’extase ils partagent
Mais la sirène n’oublie pas sa souffrance, sa peur et présage

« Pourquoi ? »
« Tu as démuni mon cœur, tu as navigué si loin de mon âme ? »
« Tu m’as promis de revenir mais tu as disparu, je te réclame ! »
« Tu m’as laissé dans mes rêves et tu as faillis à ta promesse ? »
« Le cœur brûle, l’âme se noie, je ne peux que crier détresse !»

« Je suis condamnée à te quérir partout, dans tous les lieux »
« Aucun homme ne peut soulager mon cœur, aucuns vœux »
« Je ne peux plus plonger dans les eaux mais dans tes yeux »
« Sans toi je suis statue, je te respire et je vis un deuil creux »

« Si tu m’oublies, tu ignores mes cris, tu négliges mes désirs »
« Les marins et Hommes de ton espèce, je séduirai à mourir »
« Et dans les profondeurs de mon monde océan je les noierai »
« De mon cœur je t’enlèverai, pour toute la vie je te pleurerai »

Une fois, Tu as voulu disparaître …

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Déjà, cela fait trois jours et trois nuits que je n'ai pas eu de tes nouvelles. Mes secondes sont devenues des heures, mes heures se sont transformées en jours et mes jours se sont convertis en éternité. Ma douleur et la misère de mon cœur s’empirent d’une minute à l’autre. Ma vie sans toi est saumâtre, trop sombre et je ne vois plus rien clairement. Tu me manques et tu manques à tes proches amis aussi qui ont l’habitude d’être réconfortés par tes conseils, d’être réjouis par ton sourire, d’être égayés par ta présence.

Je suis seul, assis à l'intérieur de moi-même, cherchant une consolation d’un monde externe. Je suis tout seul avec toute la frustration apportée par le désordre de mes méditations. Je suis tout seul, uniquement entouré par des nuages de confusion. Obscurité totale dans le domaine de mon espérance et prépondérance absolue du désespoir. Il m’est impossible de trouver des réponses à mes questions. Qu'est-ce qui s'est passé entre nous ? Qu'est-ce qui s’est passé pour que tu creuses une tranchée entre nous deux ?

Tu m’appelais chaque jour, chaque matin, chaque heure pour partager avec moi tes pensées et tes peurs, ta joie et ton bonheur, ton rire et ta bonne humeur. Je vivais avec toi … je te vivais. Et puis le silence … plus aucun appel, aucun bonjour matinal, aucune réponse à mes coups de téléphone.

Mon monde s’est contracté, il s’est tellement rétrécit qu’il ne contient que TOI, et toi tu n’y es pas. Mon monde, petit, froid, noir, vide … sans toi, et il risque de se transformer à jamais en sahara stérile dans lequel je te chercherai et je ne te trouverai pas.

Je me tords dans l’angoisse de ne plus te voir, une grande frustration de te perdre opprime ma poitrine, et je ne veux pas courir le risque de t’égarer comme j’ai déjà perdu auparavant, un amour que je ne méritais pas. Je n’ai pas besoin de te faire un dessin pour que tu saches la portée de mes sentiments envers toi. Tu sais que je t’adore à mourir et que je t’aime au-delà des profondeurs de mon existence. Un amour non intentionnel, non prémédité.

Je croise mes bras et j’essaye de me distraire de mes pensées, pendant que la fusion démesurée du chagrin et de l’inquiétude garnissent chaque crainte qui s'échappe de ma tête d’une auréole obscure. Je m’assois, avec mon visage entre mes mains et des larmes qui coulent bruyamment sans fin et qui te murmurent combien j'ai besoin de toi.

Je te sens ; tu me respires ; je te sollicite et tu saignes … je le sais. Tu sais que mes mots ne sont pas vains et que notre amour est quelque chose que nous pouvons toujours préserver en dépit de toutes les contradictions qui nous enveloppent. Peu importe que toutes nos convictions passées soient effacées.

La souffrance jaillit de ma tête, se disperse à travers mes doigts, parcoure mes mains et se diffuse dans tout mon corps sans douleur … que je ne peux pas sentir. Mon mal de TOI inhibe toute autre perception. Si tu vas encore t’attarder, mon cœur ne sera plus le même.


….

Tout cela n’a aucun sens.
Je me demande pourquoi tout s’assombrit quand tout paraît si parfait ?.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Tu me manques, pourquoi je ne te manque pas ?.
Je t’aime, pourquoi tu ne m’aimes plus ?
Aucune réponse à mes questions suspendues.

Tu devrais souffrir … qui c’est qui est en train de t’écouter ?
Tu devrais pleurer … qui c’est qui est en train d’essuyer tes larmes ?
qui c’est qui est en train de partager ta peine ?,
je sais que c’est personne.

Je sens comme si je suis en train d’abîmer une partie vitale de moi-même. Je déteste penser aux moments avant que tu rentres dans ma vie et au destin qui me menace de prendre ce qu’il m'avait redonné. Il est possible qu’il me soit impossible d’arrêter la pluie aujourd'hui mais, partage tes peines avec moi et je pourrai chasser tes nuages demain.

Tes yeux me manquent avec leurs couleurs mystérieuses et l’apparence de ton visage quand tu es trop sérieuse. Tout en TOI me manque. Tu me manques beaucoup plus que ce terme puisse signifier, tu me manques beaucoup plus que mes mots peuvent transcrire, tu me manques beaucoup plus que ma bouche puisse te le dire.

Je t’attends … non je laisse tomber.

Je souhaite que cela n'aurait jamais du arriver ; je souhaite que tu fusses rien pour moi ; je souhaite que je ne pusse rien sentir, aucun amour, aucune douleur. Ne reviens plus, je te hais ...

mardi 15 décembre 2009

Souvenirs Proches et Lointains

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Il y a de cela des semaines, des mois, des années. Je n’arrive pas à me souvenir. Je ne veux pas le dire. Elle était partie, et c'était tout que je savais … un choix, un destin auquel je ne pouvais pas m’échapper. Je me réveille et je ne la trouve plus.



« K » me voulait entièrement à elle, normal et légitime, autant que je voulais que son âme et son cœur soient consacrés à moi. Et un jour, une arrivante, étrangère, belle, charmante et attirante. Mon tempérament furtif se réveille et intuitivement je sympathise avec La Nouvelle et je me pavane en paon pour avoir décroché un gros lot. De cette relation, bannie par mon engagement affectif, une affinité avec un soupçon de tentation mutuelle sont nés.

Jalousie en feu, masquée par une nonchalance, elle me laissait faire et laissait son cœur se défaire. Et sans mot dire, elle faisait semblant de me déloger de ses pensées … Elle ne faisait pas le moindre effort pour me recouvrir, elle m’abandonnait et pour "l’autre", elle me laissait partir. Victime ou Proie ou les deux à la fois, je suis le seul responsable de tout cela.

Elle s’était éclipsée de ma vie pour me laisser faire mon rodéo avec La Nouvelle qui n’était qu’un brouillon d’amour, un corps caniculaire, un générateur de plaisir, qui m’a entrainée dans ses tests d’endurance physique, ses tests de travaux pratiques pour confirmer toutes mes théories acquises dans le manuel du professeur Kinsey et pour décrocher dans mon examen final, mon diplôme d’explorateur d'anatomie féminine.



« K » fait partie intégrale du puzzle de ma vie ; elle est une pièce que je n’ai pas pu placer dans le bon ordre. Plusieurs années sont passées et on se voit encore et à chaque fois, je revis les mêmes contingences "au présent".

...


S'allonger et attendre, et pendant que je suis enchevêtré dans mon lit, pour quelques moments je fus consolé par le néant de mes pensées. Par la suite, peu à peu, les barrières de ma mémoire se sont ouvertes et mon cerveau s’est immergé dans la vérité et la douleur. Rapidement des idées se sont mises à baratter dans ma tête. Embrochées, ma cervelle n’arrive à rien retenir et je me fixe sur rien. Ma chambre, comme un carrousel, commence à tournoyer ; dites-moi, comment est-ce que je peux me débrouiller ?

Le vide s’installe dans les crevasses de ma tête et la défaite se verse sur moi, combattue par une vision légère et momentanée d'un Espoir contradictoire à une envie de Rien … avant de devenir inutile comme une coquille vide.

J'ai abîmé quelque chose de précieux, je l’ai moi-même jeté. Je n’ai jamais pu le récupérer et ce qui me torture le plus c’est qu’il n’existe aucune voie pour reconquérir ce que j'ai perdu. Et avec ma résignation et l'acceptation de son inexistence, une solitude caverneuse est venue me garrotter. Un vide profond que je n’ai jamais pu traverser en dépend de tout l’amour que j’ai reçu autrement, plus tard.

….

Il y a de cela 25 ans, je ne m’imaginais pas vivre sans elle, respirer sans elle. A cette époque je la bombardais tous les jours avec mes poèmes d’amour, sans lui dire une seule fois "je t’aime". C’était cela ma plus grande erreur. Leçon apprise ; et depuis j’ai donné carte blanche à mon cœur pour s’exprimer sans me consulter.

….

Question posée il y a de cela 22 ans : est-ce que ma vie sera finalement la même sans elle ? Peut être, comme ça, c’est mieux … je m’habituerai est plus tard, je pourrais continuer plus facilement, sans elle, sans chagrin, sans aucune douleur. On dit qu’un rêve est une belle chose … mais qui se transforme en un cauchemar lorsqu’on voit tous les jours ce qu’on ne peut pas toucher …



Depuis 27 ans qu’on se connait et il y a longtemps que nous nous sommes aimés … on s’est séparés et nous nous sommes revus. Elle a fait le choix de garder son cœur pour soi et jusqu’aujourd’hui notre relation continue mais depuis plusieurs années elle s’est transformée en une pure amitié … du moins c’est ce qu’elle me disait.

à « K » : excuse mon présent et mon imparfait

PS : Texte confectionné par des bribes de mots du passé et par des réflexions du présent pour me prémunir contre ton futur improbable.

dimanche 13 décembre 2009

Désirable

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Une île … une rencontre inespérée … un dîner … un clair de lune … Cela a commencé par les yeux. Pas nécessairement la couleur, quoi que la teinte des siennes m’est encore indéfinissable. Pas nécessairement la forme, plutôt la manière avec laquelle ils me regardent : évasifs, provocateurs et timides.

Se sont des yeux grand ouvert et audacieux quand ELLE est sérieuse … ils ne semblent pas me fixer, mais je sens qu’ils me cadrent avec insistance dans leur champ de vision. Par certains moments, quand ils trouvent les miens, ELLE s’y noie comme pour sonder mon âme et chercher mon cœur fragile qu’elle a flairé dès le premier regard.

Et puis … ses yeux m’appellent, m’hypnotisent et je ne peux que lire le message décodé qu’ils essayent de me transmettre … Mon regard divague avec le tien et ses yeux prononcent ce que ses lèvres veulent dire.

Je la recherche, je la scrute … sa bouche sensuelle … la douceur délicate de chaque lèvre devient la cible permanente de ma vigilance. J’essaye d’éloigner mes yeux loin d'eux mais s'était trop tard. Piégé par un moment serein de ravissement, je les vois parler … pulpeuses et ovales … je ne les entends pas. Je sursaute de mon égarement, je les vois se détacher l’une de l’autre avec bienveillance, se soulever avec délicatesse, se contracter avec beauté pour afficher un sourire, laisser partir un éclat de rires.

Ça y est, le mal est fait … je suis charmé …

Parler … rire … souvenirs … quelques verres … il est tard pour renter … et nous nous retrouvons enlacés ... elle se niche entre mes bras … je me penche sur sa bouche et je m’arrêté à l’instant où mes lèvres effleurent les siens. Le tendre toucher de ses lèvres et l'étreinte serrée … son corps chaud et son cœur en battement de tambour incitent mon excitation. Je sens l'anticipation grandir dans mon fond, comme un nuage qui se prépare à arroser une terre assoiffée.

Le baiser court s’allonge, il s’oublie et devient long … de léger il se creuse profond, de tendre il se convertit en passionnant. Nous fusionnons et aucune formule mathématique ne saura identifier notre centre de gravité. Nous mettons en échec la théorie de la relativité. La notion du temps n’existe plus. La loi de la gravité n’a plus aucun sens, nous flottons déjà au-dessus des nuages.

Tous les sens entrent en jeu : goût, toucher, odorat. C’est l’extase … la bouche s’effarouche, se déchaîne se mute en volcan … Sucements, morsures et pincements … bleu et rougeurs, plaisir, douleur et frissons.

Lèvres à lèvres … lèvre contre lèvre … lèvre dans les lèvres … qui se suçotent, s’aspirent … plus d’inspiration … j’inhale son suc … échange chimique … je n’en peux plus. Je me retire, et je remonte pour respirer. Un fou rire croisé de part et d’autre ; je reprends encore un souffle profond et je replonge.

Succulentes Plaintes et affectueux gémissements accélèrent le rythme cardiaque et chauffent l’ambiance. La chaleur augmente. Mon bras autour de son cou … je la serre plus fort … je l’embrasse encore longuement. Ma langue se hasarde à la recherche de la tienne. Son baiser a volé toute ma capacité rationnelle et je pars explorer son jardin …

vendredi 11 décembre 2009

Fille de la Brise Nocturne

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Dame, Le métier le plus vieux du monde tu as choisi
Exposer tes charmes, courbes voluptueuses meurtries
Avec tes dessous de soie, satin, faux Guess et Gucci
Et ton parfum nauséabond à bon marché Nina Ricci

Femme pécheresse évocatrice des plus suaves envies
Fardée fade, étalant sans vice ses dentelles à bas prix
En flottaison dans la brise nocturne de l’amère agonie
Négocie et compose son destin avec l’aigre-douce vie

Dame caméléon, monstre délicieux ou victime, qui es-tu ?
Insolente, tu prétends l’innocence et tu parcoures les rues
Tu savoures ton capuccino sur les terrasses de l’Avenue,
Guettant une proie, habitué ou passager, le premier venu

Suppliant l’adoration éphémère des yeux d’un inconnu
Tu enlèves ta culotte et tu soulèves tes jambes menues
Et en échange de l'argent, de la honte, d’un plaisir indu
Tu oublies, le corps piétiné et l'âme souillée chaque nuit

Et à l’aube, tu t’éclipses sans laisser de visage ou de trace
Le Rire volatile, le cœur stérile de joie et le corps vorace
Répugnante, tu portes en toi l’odeur des hommes rapaces
Ainsi, tu te caches à l'intérieur de ton ombre, tu t’effaces

Prostituée saignante, souffrance dans le cœur de la société.
Elle égare chaque jour sa vie à cause de ses propres plaies
S’accrochant aux rêves, qu’un lendemain pourrait apporter
Elle s’abandonne à sa douleur et se morfond dans le regret

Pitié pour cette fille, brise nocturne, marginale, pâle et sale
Elle oublie qu’elle est vivante et elle s’immole au feu mâle
Au-delà de sa déchéance, de ses mensonges de vile femme
Elle s’offre en oblation à la société encore malade et infâme

jeudi 10 décembre 2009

Ma Vengeance contre les MOTS

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Après avoir libéré mon Inspiration de son Complot
Et commencé par briser les paradigmes linguistiques
Ayant pour arme mes erreurs syntaxiques et mon stylo
J’ai assassiné les règles grammaticales et leur logique
Savourant ma vengeance contre le maître des MOTS
J’ai brulé vif, sans pitié Bescherelle pour qu’il abdique

Mes délires métaphoriques ont eut raison de toi
Ils ont étouffé ta conjugaison et cloué tes formes
Ils ont fixé tes temps, muté ta diathèse et tes voix
L’orthographe sera orpheline de toutes ses normes

Maître des Mots, je t’ai DéGraMéRé, Dengue !!!
Je t’ai déchu de ton règne qui régisse ta langue
Le son de ta phonétique sera perdu à la longue
Et le Patois sera mon officiel, tu en seras Dingue !!!

Acharné, j’ai mélangé tes personnes et j’ai réduit tes nombres
J’ai estropié ton aspect pour qu’il soit à un seul genre, eunuque
A ma façon, Je t’ai habillé en un seul mode illisible et sombre
Mes réformes et mes législations ont rendu tes notions caduques

Maître de mes Maux,
J’ai eu ton dernier Mot,
Je mutilerai ta ponctuation, et je placerai tes points n’importe où
Tes mots indéniables deviendront impénétrables vagues et flous
Tes phrases arrachées, et tes qualificatifs jetés, clos sous verrou
Ils seront substitués par des adjectifs vides de tout sens, bagout

S’il le faut,
Maître des Mots,
J’accomplirai le pire des crimes et je commanditerai le génocide
Pour tout né issu de ton néologisme, j’ordonnerai l’infanticide
La zizanie entre tes antonymes et tes synonymes sera le suicide
Le Masculin sera roi et ton féminin, de la quarantaine au préside
Tu sauras enfin que c’est avec mon stylo, je suis celui qui décide

Ainsi je les crève … tes mots n’auront plus rien à dire maintenant.
Pour écrire les miens … pour seulement se relire orgueilleusement
Donner libre cours à mon verbiage et à mes points de suspension
Je me moque de toi, tu as voulu conspirer contre mon inspiration

dimanche 6 décembre 2009

Les Désirs Étouffés

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Le TEMPS … une barrière transparente, indéfinissable qui annonce un futur qui ne sera jamais comme on le veuille et qui berce notre vie au gré de ses oscillations sinusoïdales invisibles mais perceptibles.

La VIE, la notre … qu’emprisonnes chacun de nous deux dans son âme a été déclarée coupable et a été incarcérée en raison de TOUTES les choses qu’on a faites … conjointement … séparément.

NOUS DEUX … nos Destins s’emboitent … l’un encercle l’autre dans une sorte de danse perverse … et nos sentiments croisés ne valent rien, ils font office d’amortisseurs à TOUTES les peines que nous vivions. Ce fichu Destin refuse de me permettre de devenir ta Destination et te refuse le droit d’être mon Refuge. Nous ne pourrons jamais fusionnez TOUTES les choses qui nous relient et qui créent les conditions de nos existences … de notre existence. Notre amour sera étranger, hors la loi.

DEUX ETRANGERS … proches et lointains dans deux mondes séparés par un mince vitrage qui ne laisse passer aucune image en raison de la brume du souffle que nous expirons. L’espace et le temps qui nous trahissent quand nous en avons besoin … quand tu as besoin de moi … quand je te veux … te tenir la main.

Ta MAIN … tendue et qui laisse mes doigts entrelacer délicatement les tiens, les serrer … te parler à travers mes douces caresses. Je trouve que nous n’avons pas besoin des mots ; à travers le toucher je te comprends mieux et je me rends compte maintenant que tes yeux s’expriment plus quand tes lèvres cessent de me parler.

Tes YEUX … comme la lune d'argent lors de son éclosion, ils font briller les étoiles par tes larmes satins clairs. Tes yeux sont une belle révolution de couleurs qui tentent de masquer les désirs qui fusent dans ton intérieur … qui essayent de me cacher les réponses à TOUTES les questions que je ne m’arrête pas de les poser, à Toi.

TOI … tentation sucrée et amère à la fois ; mon âme tanné de ton amour, n'a pas la patience de prendre ce que tu lui offre ; elle veut tout prendre à la fois ; elle ne peut pas supporter la tempête de ton amour orageux ; ta magnifique et cruelle magie est insupportable … je ne peux pas l’endurer et j’étouffe le désir qui corrompt mon cœur.

Mon CŒUR … ébloui par ton charme séducteur et ma volonté pour te résister a été anéantie ; je ne me soucie plus de te laisser seule, de t’abandonner ; à jamais ma raison t’a captivée et tu ne seras plus perdue de ma vue ... sans que tu sois TOUT à moi

Je ne serai jamais TOUT ce que tu as voulu … pour le restant de ta vie sauf dans ton cœur. Tu ne seras jamais le TOUT pour moi pour le restant de ma vie, sauf dans mon âme … tu es mon âme et je suis le cœur qui te donne la vie … TOUT cela ne me suffit pas mais je me résigne … et TOUT en toi qui me retient crée une abstraction indéfinissable et inconnue à la logique de mon Psy.

J'ai besoin de me débarrasser de ton attraction, de me libérer de ta gravitation … j'ai besoin de partir, de m'échapper, de me sentir comme si je suis libre et que je peux respirer sans toi … que je peux opprimer mes Envies et étouffer mes Désirs

« et si on essaye de ne plus se voir … pendant un mois » … je ne réponds pas, ensuite un rire capricieux s'échappe de mes lèvres et tu me regardes dans le silence ... Je m’endors.


samedi 5 décembre 2009

INCONTAGIONABLE

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Oublie les couleurs si tu es en train de peindre mon portrait. Vaut mieux que tu esquisses ton ombre nichée derrière ton chevalet solitaire qui partage les frissons de ton cœur avec tes modèles grossiers.

Cesse de sentir avec les bouts de tes doigts, les empreintes de mes pas dans la peinture ternie de ton tableau … prends ton crayon bien taillé et trace toutes les images que tu imagines sauf mes yeux.

Tu dépenses tes nuits à prétendre ce que tu n’es pas … tu crois à un monde imparfait où les rêves n’existent pas. Ton monde … toujours gris, morne et solitaire là où ton futur est leurré, il ne sait pas quelle direction prendre. Figé … le temps avance tout lentement pour parfois s’arrêter très longtemps.

Les blessures sanglantes te prédominent et te laissent toute seule à la merci du gris de tes toiles et à ma vigilance. Tu lèves tes yeux pour rencontrer mon regard … une prière … et tu sais très bien que tu ne dois t’attendre à aucune réponse.

Tu cèdes de nouveau et tu me tends la main, encore une fois … j’en ai marre de contaminer ton cœur chaque fois … et chaque fois, après que je parte, tes défenses immunitaires antisensationnelles récusent l’infection de la maladie d’Amour que je t’ai inoculé. Invulnérabilité absolue. Tu argues que je dois être à tes côtés en permanent pour que la maladie ait réellement lieu. Tu sais que je ne peux pas rester trop longtemps, une autre vie, ailleurs m'attend.


Elle s’accole contre moi, elle se dissout dans mes bras et elle me laisse pénétrer son cœur rebelle.


Mes pensées sont un mélange tourmenté de désirs, de souhaits, de besoins et de rêves. Les ingrédients de ce mélange risquent de ne jamais voir le jour et se réaliser.
Confusions et collusions, réclusion et acharnement … le brouillard plane sur ton jugement et pourtant toutes tes idées négatives s’accomplissent. C’est bête que le destin soit si borgne que ça !

Mon âme … une feuille embrouillée de joie, d'amour et de possession ; de chagrin, de nostalgie et de désordre vague dans le dessein de t’acquérir. La Tienne, ton âme … un tableau que tu n’as jamais achevé, délaissé, oublié … art abstrait, inexpressive qui veut se donner sans aucun effort.

Se lever, sortir, partir et laisser derrière un sourire soyeux et un désespoir acquis. Honneur de perdre contre un grand joueur … le Destin. Pffffffff … se remonter la morale par du n’importe quoi.

vendredi 4 décembre 2009

La Page Vierge

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Détestable,
Du vide maudit ; tu te moques et tu me nargues
Tu me prends pour un impuissant et tu te targues
Les mots me trahissent, ils ne veulent plus couler
Mon stylo ingrat, ton sourd complice reste muet
Contre les pensées frigides de ma cervelle déflorée
Page blanche vierge, tu désires rester immaculée

J'essaie,
De te caresser et de méditer avec cohésion dévolue
Absolument rien, mais seulement un silence absolu

Je prétends,
Écrire des mots sans aucun rythme sans gout
J’implore, Polymnie ma muse qui m’engoue
Elle me persuade de me laisser aller
Un ordre sincère, je n'ose pas refouler
De mon âme au stylo, vers ta virginité
Je défonce ton hymen qui te protégeait

Jouissance,
Avec tous les soins et la douceur de mes pensées
J'écris du fond du cœur et mon inspiration renait

Vaincue,
Un mot écrit et bientôt par un autre suivi
La fécondité de l’esprit engendre la vie
Un message plaintif d'un amour en deuil
Revit, coule et s’impose sur ma feuille
Un paragraphe se révèle, suivi par une page
Mon œuvre évolue à travers ses passages
Vers les chapitres d'un conte inachevé
D'un amour perdu, et par la suite trouvé

Les 100 livres les plus lus

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En rouge les livres non encore lus


1 La Bible
2 Les misérables de Victor Hugo
3 Le petit prince d’Antoine de Saint-Exupéry
4 Germinal d’Emile Zola
5 Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien
6 Le rouge et le noir de Stendhal
7 Le grand Meaulnes d’Alain-Fournier
8 Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne
9 Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody
10 Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas
11 La gloire de mon père de Marcel Pagnol
12 Le journal d’Anne Frank d’Anne Frank
13 La bicyclette bleue de Régine Deforges
14 La nuit des temps de René Barjavel
15 Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen Mc Cullough
16 Dix petits nègres d’Agatha Christie
17 Sans famille d’Hector Malot
18 Les albums de Tintin de Hergé
19 Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell
20 L’assommoir d’Emile Zola
21 Jane Eyre de Charlotte Brontë
22 Dictionnaires Petit Robert, Larousse, etc
23 Au nom de tous les miens de Martin Gray
24 Le comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas
25 La cité de la joie de Dominique Lapierre
26 Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley
27 La peste d’Albert Camus
28 Dune de Frank Herbert
29 L’herbe bleue Anonyme
30 L'étranger d'Albert Camus
31 L’écume des jours de Boris Vian
32 Paroles de Jacques Prévert
33 L’alchimiste de Paulo Coelho
34 Les fables de Jean de La Fontaine
35 Le parfum de Patrick Süskind
36 Les fleurs du mal de Charles Baudelaire
37 Vipère au poing d’Hervé Bazin
38 Belle du seigneur d’Albert Cohen
39 Le lion de Joseph Kessel
40 Huis clos de Jean-Paul Sartre
41 Candide de Voltaire
42 Antigone de Jean Anouilh
43 Les lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet
44 Premier de cordée de Roger Frison-Roche
45 Si c’est un homme de Primo Levi
46 Les malheurs de Sophie de la comtesse de Ségur
47 Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
48 Les fourmis de Bernard Werber
49 La condition humaine d’André Malraux
50 Les Rougon-Macquart d’Emile Zola
51 Les rois maudits de Maurice Druon
52 Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand
53 Les hauts de Hurlevent d’Emily Brontë
54 Madame Bovary de Gustave Flaubert
55 Les raisins de la colère de John Steinbeck
56 Le château de ma mère de Marcel Pagnol
57 Voyage au centre de la Terre de Jules Verne
58 La mère de Pearl Buck
59 Le pull-over rouge de Gilles Perrault
60 Mémoires de guerre de Charles de Gaulle
61 Des grives aux loups de Claude Michelet
62 Le fléau de Stephen King
63 Nana d’Emile Zola
64 Les petites filles modèles de la comtesse de Ségur
65 Pour qui sonne le glas d’Ernest Hemingway
66 Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez
67 Oscar et la dame rose d’Eric-Emmanuel Schmitt
68 Robinson Crusoé de Daniel Defoe
69 L’île mystérieuse de Jules Verne
70 La chartreuse de Parme de Stendhal
71 1984 de George Orwell
72 Croc-Blanc de Jack London
73 Regain de Jean Giono
74 Notre-Dame de Paris de Victor Hugo
75 Et si c’était vrai de Marc Levy
76 Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline
77 Racines d’Alex Haley
78 Le père Goriot d’Honoré de Balzac
79 Au bonheur des dames d’Emile Zola
80 La terre d’Emile Zola
81 La nausée de Jean-Paul Sartre
82 Fondation d’Isaac Asimov
83 Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway
84 Louisiane de Maurice Denuzière
85 Bonjour tristesse de Françoise Sagan
86 Le club des cinq d’Enid Blyton
87 Vent d’est, vent d’ouest de Pearl Buck
88 Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir
89 Les cavaliers de Joseph Kessel
90 Jalna de Mazo de la Roche
91 J’irai cracher sur vos tombes de Boris Vian
92 Bel-Ami de Guy de Maupassant
93 Un sac de billes de Joseph Joffo
94 Le pavillon des cancéreux d’Alexandre Soljenitsyne
95 Le désert des Tartares de Dino Buzzati
96 Les enfants de la terre de Jean M. Auel tous les tomes
97 La 25e heure de Virgil Gheorghiu
98 La case de l’oncle Tom de H. Beecher-Stowe
99 Les Thibault de Roger Martin du Gard
100 Le silence de la mer de Vercors
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