mercredi 31 janvier 2007

Fleur de Lys

J'ai été agréablement surpris de découvrir ce nouveau Blog http://feuxdoux.over-blog.com/ que je vous invite à visiter. Vous ne le regretterez pas.

Musique Tunisienne antique 1931

Se sont des titres de musique antique et traditionnelle qui datent de 1931.
Soyez attetifs aux paroles, elles sont très poétiques.

Haoujat : chant de prière et d'amour ; Brahim Ben Hadj Ahmed, Hassin Ben Sessi.
Sawte : plainte de femme ; Brahim Ben Hadj Ahmed, Hassin Ben Sessi.
Malsouma : chanson d'amour ; Brahim Ben Hadj Ahmed, Hassin Ben Sessi.
Sahli : chant du berger amoureux ; Brahim Ben Hadj Ahmed, Hassin Ben Sessi.
Hamania : chant d'amour ; Belgessem Ben Akarmi.


Get your own playlist at snapdrive.net!

Inquiétudes

Il a 9 ans et demi, depuis une semaine il ne mange plus comme d’habitude, il est replié sur lui-même, il parle peu, il lit beaucoup, il dit que tout va bien sauf qu’il est ennuyé.

On lui annonce que le week-end prochain on partira pour Sousse ou Hammamet, il répond qu’il ne veut pas y aller. Il veut rester seul.

Aujourd’hui on est allé voir ses maitres d’école, tout est dans l’ordre.

Cet après-midi, il a pris son gouache, des feuilles de dessin et il a commencé à dessiner.

Je ne sais pas quel est le problème, est-ce une poussé prématurée d’adolescence (mentale plutôt que physique) ?; Est-il amoureux d’une copine de classe ?, J’en sais pas et sa maman s’inquiète.

BONNIE TYLER

Bonnie Tyler avec sa voix rauque, reconnaissable entre mille, a toujours été assimilée à Rod Stewart....http://eightyzik.blogspot.com/

La Zombrita

Dans un coin perdu, au fin fond du Sahara, dans un petit oasis, quelque part entre les dunes et le chott.
A la lisière du village dans une palmeraie et pied dans l’eau (puisque l’oued vous barre le passage et serpente juste à côté), se trouve la ZOMBRITA.

La Zombrita est un petit bar qui sert principalement les "citoyens" de Nefta, ça n’empêche, que des touristes de passage y viennent se rafraichir.

Le Zombrita est apparemment une déformation du nom d’origine espagnol Zambritou, qui est un cocktail d’alcool (à bruler) et de Coca-Cola., c’est une invention purement tunisienne depuis l’apparition de la fameuse Coca dans notre pays.

Pour les adeptes de Bacchus, le Zabrat est un buveur de Zambritou.

PS : l’Oued c'est taré et n’existe plus depuis la fin des années 70 par contre la Zombrita continue de servir ses assoifés.

mardi 30 janvier 2007

Lablabi.com

Plat des pauvres, le potage des pois chiches épicé au cumin et à l’Harissa et bien riche en protéines et en fibres. Comme la "Ta3amiya" en Egypte, la valeur nutritive du Lablabi compense bien la viande.
En option on pourrait bien le garnir avec du Thon, un œuf à la coque, des câpres et bien sûr un petit verre "Trabelsi" d’huile d’olives.
Une assiette de "Torchi" agrémentera bien ce plat. Tout dépend de combien vous allez débourser.

Du nord au sud, le Lablabi est pareil. A Bizete tu peux même l’avoir en casse-croute. Au Djérid, il prend le nom de "Hérissa" et il est plus consistant que le Lablabi ordinaire.

C’est inutile de rappeler que ce plat populaire a été assaillit par la classe moyenne. Honte à elle, cette classe qui piétonne sur le domaine de la basse classe. Laissez-nous notre Lablabi et goinfrez-vous avec vos couscous au mérou "Mennani", vos tournedos Rossini (comme adore me le répéter quelqu’un qui se reconnaitra) et vos Paila mal dosées.

Du Lablabi au "Berges du Lac", c’est la dernière. Si ce n’est pas chez Oueld Hnifa, chez Ouel Ebba ou chez Hattab, fumant et piquant, le Lablabi n’est autre qu’un ordinaire potage de pois chiches qui n’apporte rien au plaisir du palai.

La famille des tordus

S’était en 1964, la femme de mon oncle vient de mettre au monde un petit bout de choux. C’est une fille très belle, blonde aux yeux verts, comme son grand père.

Les parents conclurent de l’appeler Dorra, un nom à la mode à l’époque.

Deux jours après, mon oncle s’est dirigé à la Municipalité pour inscrire sa poupée dans les registres de l’état civil.

Il a fait la queue (à l’époque oui, pas comme maintenant, on enfante au compte-goutte), et il y avait devant lui un tunisien noir.
Lorsque le tour du noir est arrivé, le responsable de l’état civil lui demanda le nom du bébé à inscrire "Dorra" dit-il.

Mon oncle fut choqué, pour lui ce nom ne pourrait jamais convenir à une petite ébène. Faisant le "Hadj Klouf", il a même essayé de persuader le noir de ne pas donner ce nom à son bébé, soit disant que ce nom ne convenait pas et plus tard, les enfants pourraient se moquer de son enfant.
Le noir campa dans sa position, mon oncle tint bon et une querelle faillit éclater entre eux.
A la fin le noir inscrit sa fille au nom de Dorra.

A la question qu’est ce que tu veux appeler ton enfant, mon oncle rétorqua "Massouda مسعودة".
L’employer de l’état civil voulu résigner mon oncle, mais celui-ci à failli se bagarrer avec lui.

La petite blonde fut appelée Massouda, elle vécut avec se nom, sans complexe, ni rancune envers son père.

La même année ma grande sœur est née, mes parents avaient déjà convenu pour le nom Leila, mon père est allé l’enregistrer à l’état civil et il est revenu avec le nom Hafsa.
Ma mère à pleuré pendant plusieurs jours, mais Hafsa porte encore son nom.

Quant à moi, le coup de cœur s’est porté sur le nom de Halima. J’avais annoncé ce nom à toute la famille, ils rigolaient et ils pensaient que je les taquinais.

Quand ma femme est tombé enceinte et on a discuté ensemble à propos des noms et à la fin ma femme accepta le nom de Halima (elle n’avait pas le choix), par contre, ma mère et ma belle mère, n’ont jamais cru qu’on allait réellement donner ce nom à notre futur pouponne.

Halima est née en 2001, elle est charmante et farouche et tout le monde adore son nom.

Quelle famille de tordus !!!, ne peut-on pas donner à nos filles des noms ordinaires ?

lundi 29 janvier 2007

IRENE CARA

Elle est la fameuse chanteuse du film culte Flashdance : l’un des meilleurs films consacrés à la dance. ... http://eightyzik.blogspot.com/

Le Parc du Belvédère

Il n'y n pas de promenade plus agréable et plus reposante que celle du Belvédère, ce magnifique Bois, dont la création remonte à 1892 par le paysagiste français Joseph Laforcade (jardinier en chef de la ville de Paris),
Le Parc historique du belvédère (113 hectares) est équivalent pour les Tunisiens au Bois de Boulogne de Paris (846 hectares) ou au Central Park de New York (320 hectares).

Ce parc pittoresque est composé de bois, de clairières, de quelques étangs et d’un lac. Deux bijoux d’architecture de style arabo-musulman et a caractère historique et culturel datant du XVIIème siècle ont y été implantés
La Mida (salle d’ablution), récupérée à partir de ruines dans le souk El Trouk. Elle avait été construite vers 1630 par le géomancien maure, Ali Thabet conseillé du dey Youssef et le fameux pavillon Koubbet el Houa qui provient d’un palais beylical "le Palais de la Rose", d’où il fut démonté avec grands soins.

Les coupoles, les plâtres ajourés, les céramiques remarquables et les ouvertures élégantes font de Koubet el Houa un lieu de repos et de rêverie d'ou l'on admire, sans se lasser, une vue splendide, en respirant un air pur embaumé par des senteurs végétales

Les essences présentes dans le parc du Belvédère sont pour la plupart exotiques et ont été introduites en Tunisie par le biais du jardin d’essais (créée en 1891). Quelques-unes n’ont pas été diffusées dans le pays et ne sont présentes qu’au Belvédère.

Situé sur les flancs d'une colline assez élevée, parcourue par des routes intelligemment tracées, et des sentiers et des allées charmantes dans des coins pleins d'ombre et de fraîcheur. Au sommet de la colline, se trouve une immense plate-forme d'ou l'on jouit du plus beau panorama de Tunis et de ses environs : c’est le belvédère.

Au sud se profilent la ligne des monts Zaghouan et Ressas, et le sommet caractéristique du Bou-Kornine; à l'est, l'œil embrasse le lac miroitant et les collines de Carthage; au nord s'étend le quartier résidentiel de Notre-Dame ; à l'ouest le Bardo, la Manouba.

Les Tunisiens semblent beaucoup gouter le charme du Belvédère. Ils y viennent se promener généralement en couples ou en accompagnement des enfants sans oublier toutefois de faire un saut au zoo.

La Kouba années 50, La kouba 2007,



dimanche 28 janvier 2007

Escapade au Belvédère

Aujourd’hui escapade rapide avec les enfants au Parc du Belvédère. Au programme, donner à manger du pain aux antilopes. Comme d’habitude nous sommes passés prendre "Chalumox" mon neveu et le compagnon de jeu de Halima.

Nous contournons le belvédère du Côté d’El Omrane, et nous atteignons le mini-parc, qui contient une vingtaines d’antilopes. Quelques personnes sont déjà là avec leurs enfants.

La petite Mariem s’est amusée à fond à nourrir ces petits animaux, ensuite elle s’est occupée à courir derrière un petit caniche.

Une petite virée par le petit bois parsemé de jeunes couples qui s’échangent des baisers en cachettes. Trop de romantisme dans l’air.

Nous atteignons le caoutchouc centainaire géant du belvédère. Les enfants utilisèrent ses branches pendantes comme balançoire.

Il est environà 14:00h, nous reprenons la route du retour en passant par "Koubet Lahwa", le couscous nous attends. Oops pas moi, c’est l’Achoura, donc 2 jours de jeun.



I have potentially suspicious activity

Je naviguai comme d'habitude sur le net, je suis rentré sur le site http://www.planetware.com/travel/tunisia-travel-guide-tun.htm et j’ai obtenu le message suivant :

We're Sorry
We're Sorry... Your IP address has been blocked because our server has detected potentially suspicious activity. To continue viewing this website please contact support@planetware.com
Quelqu’un peut me donner une explication ?

samedi 27 janvier 2007

Sidi Bousaîd

Mes premiers pas (2ème partie)

http://tunisdivagation.blogspot.com/2007/01/scnes-de-ma-vie-mes-premiers-pas_04.html

Début 1992, J’ai connu "Rouhy" qui deviendra quelques années plus tard ma femme. Vers le mois de juin notre relation devint très mure et nous décidâmes d’avancer dans notre relation et de planifier notre vie de couple.

Programme habituel à la sfaxienne : fiançailles en fin d’année, Mlek (je ne sais pas comment ça s'appelle en français) pour juin 1993 et mariage pour 1994. Sauf que j’étais fauché, pas d’économies, mes deux frères étudiaient encore et pas question que je demande quoi que se soit à mes parents. D’ailleurs eux-mêmes, vivaient bien comme toute famille de la classe moyenne tunisienne sans disposer d’économies pour faire face à des imprévus.

J'ai fait un calcul rapide, et je me suis rendu compte, qu'il me fallait à l'époque 5 ans de travail avec une gestion rigoureuse de ma paie pour pouvoir fondre un foyer et faire un mariage qui pourrait aussi bien satisfaire ma mère que la famille de mon épouse. Ma mère voulait que je fasse un beau mariage convenable pour son fils qu’elle aime très fort, peu importe le coût, quitte à ce qu’elle vende ses bijoux.

5 ans, s'était beaucoup, alors qu'on a planifié pour 2 ans. L'unique solution était donc d'accroître mes revenus, ce qui signifie une augmentation de mon salaire. L'augmentation prévue pour la fin d’année était de 30 à 50 DT. Négligeable.

Pendant quatre semaines, j'ai besogné comme un fou, et j'ai enfin élaboré un plan de travail prévisionnel permettant d'augmenter les revenus de ma direction de 50%. Vous pensez que c’est exagéré, non, c’est fort possible.

A l’époque ma direction avait entre autre une vocation commerciale par le biais de son service-après-vente et comme on était en position de monopole, les clients sont obligés de venir vers nous. Et si on allait vers eux ?, et si on s’élargissait à la Libye et à l’Algérie ?, puisque une bonne partie de nos clients actuels sont issus de ces pays. Et si on établissait un partenariat avec les belges (qui sont nos fournisseurs d’urgence) pour fournir à partir de Tunis, d’autres destinations africaines ? (on avait un stock dormant énorme).

J'ai remis ma note minutieusement expliquée à mon DG, tout en ambitionnant un pourcentage sur le surplus du chiffre d'affaires à réaliser.
J'ai eu la félicitation de mon DG, l'acceptation de mon plan d’affaires ainsi que l’aval pour ma requête financière. Sauf que ce que la DG ne savait pas, c'est que j'étais persuadé que je pouvais faire beaucoup plus de ce que j'ai prévu.

Après maints déplacements à l’intérieur de la verte Tunisie et plusieurs voyages à l’étranger, les 1ers résultats n’ont pas tardé à venir. J’avoue bien avoir fait des calculs et des prévisions pour ce que je devais toucher aussi, et je me voyais déjà en voyages de noces à Honolulu.

Début septembre, je suis allé demander la main de "Rouhy" à ses parents et nous avons célébrés nos fiançailles dans une petite et joyeuse fête familiale.

Les résultats de fin année de ma Direction étaient au-delà des prévisions, les marchés Libyens et Algériens se sont avérés beaucoup plus porteurs qu’on le pensait.

1993 avait bien commencée, je me suis inscrit dans plusieurs séminaires et je me suis investit à me performer dans le domaine de la gestion des entreprises par la lecture de livres et magazines spécialisées.

Au mois d’avril, le PDG me convoqua à son bureau. Après les félicitations habituelles, l’expression de son contentement pour tout le travail que j’ai fait, les encouragements ainsi qu’une petite moralité sur les ambitions tout en me rappelant à la fin ce que l’entreprise a fait pour moi (voiture, salaire, 13éme mois, horaire souple …), il me tendit une enveloppe.

J’ai bien remercié mon "bienfaiteur" tout en ventant mon entreprise et j’ai promis de faire encore plus et mieux. L’enveloppe contenait une prime de 1000 DT.

Vers la fin du mois de juin 1993, j’ai adressé à la DG une note détaillé sur les commissions promises sur le chiffre d’affaires des 5 derniers mois de 1992 qui étaient de l’ordre de 2000 DT.
La réponse fut :
1- J’ai déjà eu ma prime (la fameuse enveloppe)
2- Je joui du 13ème mois
3- La commission convenue va être revue à la baisse parce que mon salaire va devenir important et çà peu créer un problème avec les autres cadres.
4- Les objectifs 1993 vont être revus à la hausse.

Par manque d’expérience, je ne m’attendais pas à ce genre de réponse, une terrible rage s’empara de mois. J’ai pris 3 jours de congé et j’ai décidé de quitter cette entreprise dont les managers ne tiennent pas leur parole.

Aujourd’hui, avec du recul, je me rends compte de ma naïveté à l’époque. Pendant toute ma carrière professionnelle, je n’ai vu aucun chef d’entreprise honorer ses engagements envers ses cadres. Il y a toujours quelque chose qui manque.

A rappeler, que certains patrons accordent le 13ème mois comme une faveur alors que c’est un droit (suivant le secteur d’activité bien sûr).

Je fus donc très déçu, mais toute fois j’ai continué à travailler avec la même ferveur. J’ai fait circuler la rumeur de mon intention de partir et j’ai reçu la contre-rumeur, que je ne pourrais pas trouver ailleurs les faveurs et le poste dont je dispose actuellement.

Vers la fin du mois d’octobre, l’un de nos grands clients qui était au courant de mon départ, m’offrit un poste de Directeur Technico-commercial dans l’une de ses boites (matériel de laboratoire et équipements industriels), qui était composée de 4 employés.

La proposition contenait une bonne augmentation salariale (+50% par rapport à mon salaire actuel) et une voiture de fonction. J’ai accepté et j’ai donné mon accord pour le poste pour le mois de février 1994.

La raison mon acceptation est que le groupe opérait dans le domaine du tourisme, de l’industrie, des services et de l’agriculture, et je me voyais satisfaire les exigences de mon nouveau patron et prendre place et m’intégrer dans une des autres sociétés les plus importantes.

A l’approche de la fin d’année, j’ai pris 15 jours de congé, et je suis parti passer une semaine à Nefta et la semaine de fin d’année auprès de "Rouhy" à Sfax.

Au retour, j’ai remis ma démission et je suis immédiatement parti en voyage en Europe : l’Italie, La Suisse, la Belgique et la France, une tournée inoubliable.

Au retour après 15 jours, mon DG me convoqua, il était très fâché et il avait raison. Je me suis comporté d’une façon indigne d’un responsable. Je reconnais, j’avais tort d’agir de la sorte, c’est l’immaturité ; mais il n’est plus question pour moi de faire marche arrière.

SADE

Sade (à prononcer Chadé), britannique d’origine nigériane s’est imposée dans les années 80 avec son 1er Album "Diamond Life" ....http://eightyzik.blogspot.com/

La Multidentité Tunisienne

Pas une plaine, en Tunisie, pas une montagne, pas même sans doute un carré de sable qui ne cache une terrible et sanglante histoire. L'Histoire est passée partout. On bute sur elle, au sens propre, à chaque pas.

Enée, dit-on, y débarqua après avoir quitté Troie. Rommel, après la retraite d'El Alamein, y perdit la bataille d'Afrique. Entre ces deux grands rôles, figés comme eux entre les pages des dictionnaires, Hannibal et Jugurtha, Jules César et Auguste, Oqba et Dragut, Doria et Barberousse. Et tant d'autres...

Tout a commencé il y a longtemps. Trop longtemps, vers le dixième millénaire avant Jésus-Christ, avec les Imazighen? Tout au plus peut-on dire qu'ils vivaient déjà en Afrique du Nord au temps des premiers pharaons, qu’ils parlaient une langue proche de l’ancien égyptien, portaient une tunique de laine voisine de la gandoura, un manteau proche du burnous, utilisaient des jarres d'argile, et que, de chasseurs endurcis ils devinrent peu à peu agriculteurs et éleveurs.

A 1100 avant JC. date la fondation d'Utique, premier comptoir punique. Ces Puniques ne sont pas entrés en Tunisie par effraction, l'arme au poing. Ils n'ont pas vaincu les Berbères, mais, pacifiquement, leur ont acheté un peu de ce sol sur lequel, pendant très longtemps, ils ont coexisté.

814 avant JC, fondation de Carthage

A partir de 450 avant Jésus-Christ, les Puniques, uniquement marchands jusque-là, lorgnent les terres agricoles et essaient de les conquérir. Et les Berbères entament la première de leurs multiples et farouches révoltes de l'histoire.

146 avant Jésus-Christ : le plus dangereux n'est plus le Carthaginois. Caton peut cesser de tonner. Carthage vient d’être anéantie au terme de la Troisième Guerre punique. Les femmes ont coupé inutilement leurs cheveux pour tresser cordes.

Il faudra attendre un siècle et Auguste pour que Carthage renaisse de ses cendres et devient alors la capitale de l'Africa. Et débute une œuvre gigantesque de planification, d'administration et de construction pour devenir la première productrice d'huile d'olive de la Méditerranée, le "grenier de Rome".

L'époque est marquée par une succession de révoltes des Berbères (les revoilà !), mais ces troubles n'empêchent pas la construction de fastes monuments de la nouvelle Carthage.

En 429, tandis que Rome s'abîme dans le relâchement et la discorde, et qu'en Africa on ne songe qu'à entasser de l'or par le négoce de l'huile et du blé, un peuple de 80 000 hommes, avec soldats, femmes, enfants, quitte les rivages de la Baltique, atteint l'Espagne, passe en Afrique du Nord : les Vandales.

Ils remplacèrent les Romains pour un siècle, comptèrent parmi leurs souverains un grand bâtisseur, Thrasamund, qui embellit considérablement Carthage.
Et les Berbères étaient toujours là ! Les Louata notamment, les célèbres nomades chameliers, dont les Vandales durent subir les assauts à la fin de leur règne.

533 après Jésus-Christ : fin des Vandales. Quinze mille Byzantins menés par Bélisaire les écrasent au sud de Sousse et entrent à Carthage.

En 645 et après une première incursion musulmane qui s'est soldée par un échec, la bannière du Prophète pénètre en Tunisie en 670, portée par Oqba Ibn Nafi, mais pour les Berbères, Oqba n'est qu'un envahisseur de plus, ils mènent soulèvement sur soulèvement. Le dernier en 702, dit la légende, sera par une femme mystérieuse Al-Kahena (la prêtresse)…. Mais Oqba est mort avant elle.

La suprématie militaire des Arabes est reconnue trois ans plus tard, et se traduit dans les faits par la nomination (par le calife de Damas) du premier gouverneur permanent de ce qui n’est définitivement plus l'Africa, mais Ifriquiya et pour les Berbères commence le temps de la conversion.

Nombre d'entre eux, du reste, constitueront par la suite les soldats d'élite des nouvelles conquêtes de l’islam. Il faut citer au moins l'un d'eux, Tariq Ibn Zyad, qui mena les "Cavaliers d’Allah" à travers le sud de l'Espagne, et donna son nom au rocher de Gibraltar : Djebel Tariq.

En 800, le calife Abbasside Haroun Al Rachid laisse pleins pouvoirs à la famille des Aghlabides, et constitue la première dynastie tunisienne.
Après les Aghlabides viendront les Fatimides, les Zirides qui embelliront Tunis, les Hafsides qui en feront la capitale du pays.
Les Hafsides céderont devant les Turcs, les Turcs devant les Français, les Français devant la poussée du nationalisme tunisien.

Mille trois cent trente sept ans sont passés depuis l'entrée d'Oqba en Ifriqiya ; les Turcs ont régné trois cents ans ; les Français soixante-quinze et la Tunisie est toujours arabe !!!

Un pêcheur de Sfax, une vieille Tunisoise en fouta indigo qui remonte la rue Halfaouine, un commerçant de Djerba, un khammas dans son Oasis de Nefta et un Fellah dans les pleines de Vaga (Béja), dans leurs veines coule surement le sang d'un Berbère mélangé à un colporteur punique, à un légionnaire romain, à un officier vandale, à un artiste Byzantin, à un cavalier du Prophète ou à un corsaire turc.

Mais qui en déterminera les pourcentages respectifs ? Tous sont tunisiens, profondément ancrés dans l’Islam et dans l’Arabité, peu importe leur origine ethnique.

vendredi 26 janvier 2007

La tentative du coup d'état du 26 Janvier 1980

Les événements de Gafsa désignent une tentative de coup d'État contre le régime tunisien organisé par ses deux voisins, la Libye et l'Algérie, le 26 Janvier 1980.
La Libye et l'Algérie abritent des partis issus du Front national des forces progressistes fondé à Tripoli par d'anciens yousséfistes écartés du champ politique tunisien. Ceux-ci entraînent des compatriotes en quête de travail sur le territoire libyen. Un commando de 300 Tunisiens armés par la Libye et soutenus par les renseignements militaires algériens, alors dirigés par Kasdi Merbah, réussit à être formé.
Le 26 janvier, le commando de 300 hommes attaque la ville minière de Gafsa qui se réveille sous un tir nourri d'armes automatiques. Les habitants s'enferment et restent sourds aux appels d'une radio pirate les exhortant à se soulever.
Le commando s'empare de la caserne de la ville. L'armée est chargée de mater l'insurrection mais met 11 heures pour arriver sur place après une manœuvre d'intimidation libyenne à la frontière. Le commando se fait connaître par un communiqué diffusé à Paris par l'AFP : « L'Armée de libération tunisienne intervient à ce second anniversaire du massacre sanglant perpétré par le régime tunisien le 26 janvier 1978. C'est le point de départ d'un mouvement qui aboutira finalement à la libération du pays de la dictature du parti PSD et de la domination néo-coloniale ».
Le président Habib Bourguiba qui, au moment de l'attaque, se repose à Nefta, à près d'une centaine de kilomètres de Gafsa, ne change pas le programme de son séjour. À sa demande, la France décide d'envoyer des avions de transport, des hélicoptères Puma et un groupe de conseillers militaires. Trois bateaux de guerre et leur escorte de 5 sous-marins doivent être dépêchés de Toulon au large des côtes tuniso-libyennes. L'aide américaine, de son côté, doit se manifester par l'envoi de navires de guerre non loin du littoral tunisien et par la livraison rapide d'hélicoptères et d'engins de transport pour renforcer la capacité défensive du pays. Le Maroc déclare envoyer deux avions de transport et des hélicoptères. Toutefois, ces aides arriveront après la fin de l'attaque.
Aussitôt Bourguiba rompt les relations diplomatiques avec la Libye et rappelle les 400 coopérants tunisiens stationnés sur place.
Le 3 février Gafsa est reprise en main par l'armée au prix de 48 morts et d'une centaine de blessés.
Bourguiba, refusant de rentrer à Tunis et bravant tous les conseils de prudence, arrive à Gafsa se fait acclamer dans les rues de la ville en défilant dans sa voiture découverte aux côtés de son épouse Wassila.
L'enquête révèle que 30 des attaquants, venant de Tripoli, sont arrivés à Alger via Beyrouth et Rome pour franchir ensuite la frontière algérienne aux abords de Tébessa. D'autres sont arrivés à Tunis via Marseille et Rome. Tous ont séjourné clandestinement à Gafsa pendant plusieurs jours. L'un d'eux avait déjà été condamné en 1972, à Tunis, pour avoir tenté de faire sauter les immeubles de la radio, du PSD et du centre culturel américain. Il fut gracié en 1976. Le commando devait se proclamer gouvernement révolutionnaire et attendre, le cas échéant, des secours extérieurs et le ralliement du peuple.
En avril, la Cour de sûreté de l'État condamne une quarantaine de prévenus : 15 sont exécutés et 25 récoltent des peines de travaux forcés à perpétuité. 10 d'entre eux doivent être graciés mais Yasser Arafat, le leader de l'OLP, intercède maladroitement en leur faveur, provoquant la colère de Bourguiba qui refuse alors toute grâce.

Source: Wikipedia

Jeudi Noir : 26 janvier 1978

Le Premier ministre tunisien, Heidi Nouira, s’efforce depuis quelques années d’appliquer une politique plus libérale. L’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) s’oppose dès lors au Néo-Destour, parti unique de Bourguiba. Il organise une grève générale qui se termine très vite en émeutes, brutalement réprimée par l'armée. Officiellement il y a eu 52 morts et 365 blessés (200 selon d'autres sources). L'état d'urgence est instauré.

Les principaux responsables du syndicat sont arrêtés et Habib Achour est condamné à dix ans de travaux forcés; il sera gracié en 1979 et assigné à résidence.

Je me souviens bien, des camions de l’armée parqués au centre et autour du Bardo avec les officiers et soldats les armes en main.

Descendus de la cité Ibn Khaldoun et cité Tadhamen, des hordes ont saccagés le Grand Magasin du Bardo (propriété de l’armée à l’époque et actuellement Magasin Général).

Ces émeutes ont couvert la plupart des villes tunisiennes et beaucoup d’actes de vandalisme ont été commis contre les propriétés de l’état.

Des Lions Ouled Nanati

Flava à publié une image insolite d'un Lion qui prenait dans ces bras un Zébre, qui l'embrassait ou peut être dansait avec lui le slow. Mé houech Rajel, Mé houech Sidd, surement il n'est pas né en Afrique.

Voici les lions que je préfére

Je suis Enceint

Infinity, ne cesse de m'inspirer des idées, des posts; hier elle voulait se transformer en un Mec.
Alors pourquoi pas moi en nana, et de ce fait être enceinte ne sera bientôt plus un privilège des femmes.


D'ailleurs, Les scientifiques chinois s'emploient à produire une génération d'hommes qui pourront porter un enfant en leur sein.

Les médecins de l'Académie des sciences médicales pensent pouvoir greffer un utérus artificiel dans l'abdomen masculin, 500 hommes se sont déjà portés candidats pour l'expérimentation.


Les "mamans" masculines potentielles doivent remplir les conditions suivantes: désirer ardemment un enfant possédant ses propres gènes et traits héréditaires ; verser 200 000 yuans (env. 30.000 dinars) en frais, chirurgicaux, être d'un tempérament courageux et avoir une confiance totale en la science.

Oui, la Chine étonne de plus en plus le monde. Arnold Schwarzennegger dans le film Junior se concrétise.


D'autre part, vous pouvez voir le premier homme enceint au monde sur le site www.Malepregnancy.com!


Une webcam installée dans une chambre surveile en permanance un homme enceint! Les signes vitaux du bébé sont affichées en temps réel sur votre écran et vous pouvez mêm consulter les échographies du fœtus


Cette histoire qui a fait couler beaucoup d'encre n'est en fait qu'un canular bien mis en scéne par une firme Geno Choice.


Est-ce que le fiction deviendra un jour réalité et Infinity aura sa Bébête et moi j'aurai mon Enfant !!!.


Hey Macho-Man, est-êtes vous pour ou contre ?

BANDOLERO

Bandolero, a disparu à la même vitesse à laquelle il a apparu, seul succès pendant les années 80 ..... http://eightyzik.blogspot.com/

Réveillez l'Artiste qui dort en vous

Faites votre création Picasso grace à ce site http://www.mrpicassohead.com/create.html et découvrez votre talent d'Artiste.

jeudi 25 janvier 2007

Exclusivement pour les Hommes

L'artiste qui dort en moi

Voilà, c'est ma dernière création artistique, j'essaye de faire de mon mieux, mais c'est pas trop mauvais. J'espère que Picasso ne se fâchera pas.



Demain, je vous divulgue mon secret concernant cette toile.

Haroun Arrachid et la Zoubeida

Un humour exceptionnel à découvrir http://omarkhayyam.blogsome.com/2006/11/02/love-me-tender/
(n'oubliez pas de faire un petit tour sur le Blog)

Le Pique Nique (2ème Partie)

Je n’ai pas voulu bousculer le groupe pour partir, c’est dans mes habitudes. Je me mets à jouer avec les enfants, je redeviens enfant comme eux, je cours derrière eux, il ne me manque que de crier comme un gamin de 5 ans.

Comme un moniteur de vacances, je tape des mains, c’est l’heure de partir.
Nous remontons dans les voitures, je file en tête et je prends le premier virage à gauche vers la route qui mène à l’intérieur de la montagne, les 2 autres voitures me suivent.

L’unique endroit à piqueniquer dans cette zone a été déjà pris. J’avance encore quelques kilomètres, mais je sais que les espaces disponibles ne conviennent pas pour les enfants, le terrain est trop accidenté et dangereux. Demi-tour.

Nous retournons à Zaghouan, et je prends la direction de Tunis, quelques minutes après, le téléphone sonne, c’est Addoula, « Qu’est ce que tu fais ? » « Le programme initial, Korbous, tu as oublié » « Quoi ? » « Non je rigole, on s’installera à Djebal El Oust, il y une belle clairière à droite juste après la station thermale ».

Nous arrivons à l’endroit convenu. Après avoir installés les chaises pliables et le "klim", j’ai commencé avec les enfants à chercher du bois. Tache difficile, puisque cette zone attire beaucoup de piqueniqueur, les morceaux de bois deviennent très rares.
Je promets aux enfants un cadeau, pour celui qui va ramasser le plus, ils se ruent vers les buissons tandis que Walid traine à côté de moi, il connait mes cadeaux.

Donc, moi au fait ma spécialité pendant un piquenique c’est d’allumer le feu, je suis un vrai Pro (quelle performance).

Je prépare le foyer du feu, il ne faut jamais creuser un trou au sol, il suffit de créer un trépied avec 3 pierres et le remplir de broussailles, ensuite d’herbes sèches pour amorcer le feu et en dessus des morceaux de bois. Il faut que le foyer soit bien aéré pour qu’il y ait une bonne braise suffisante pour bien cuir la viande.

Mon beau-frère est plus sophistiqué, lui c’est le barbecue métallique pliable, pieds inox, ventilation semi-automatiques, auto-dégraissage des plaques …, non je rigole, un barbecue très pratique pour les piqueniques.

Contrairement à moi, Adel, est très serviable, disponible, aide sa femme à la maison et il est aussi bon cuisinier. Il est complètement mon opposé, de ce fait on est complémentaires, lui il fait ce que je ne fais pas et vis-versa, moi je fais ce que lui ne fait pas. Seulement, lui il fait tout !!!

Après avoir allumé le feu, nous avons mis le tajine en terre cuite sur les 3 pierres formant un très pieds, lorsque le tajine est devenu suffisamment chaud, nous y avons mis la viande épicée et coupée en fines tranches.
La particularité du tajine c’est de vous donner une viande cuite très exquise mi-méchoui, mi-rôti. Lorsque la viande est très fraiche, sous l’effet de la chaleur elle va libérer une quantité relativement suffisante d’eau et la viande va baigner et bouillir dans cette eau avant de se dessécher et cuir par la chaleur. Mmmm, je ne vous raconte pas le gout.

Il est 15:00h, je m’allonge sur le Klim et je me tape 30 minutes de sommeil. Je rêvais que j’étais avec ….laissez tomber, ça ne vous concerne pas.

Après avoir bu du thé vert préparé par ma mère avec des feuilles de menthe fraiches, avec Adel et Mohamed, nous nous sommes joint aux enfants à un mini match de foot. Je ne vais pas vous décrire est commenter le match sinon notre ami Mehdi de GoldenChicha risque de me faire sortir le carton rouge pour usurpation de profession.

Du foot, nous sommes passés au Volley-ball et cela m’a permis de bruler les calories superflues qu’on vient d’accumuler pendant le déjeuner.

A 18:00 il commence à faire obscur, mais je me rends compte que je porte encore mes lunettes de soleil. Je les change, c’est mieux. Maman a préparé un dernier café, j’ai du utiliser le couvercle d’une boite Tupperware (wow, toujours utile) pour ventiler et ranimer le brasier pour que le café puisse bien cuire et atteindre l’ébullition, sans toutefois oublier le morceau de peau d’orange pour donné un arrière gout de zeste à ce bon café.

Tous les enfants aux buissons pour le dernier pipi, les garçons avant.

On rentre direction Tunis.
Que dieu me préserve Ma maman, grand Smak pour Fattouma et Mohamed, à la prochaine fois Addoula et Fatma (ma sœur aussi s’appelle Fatma).
Dommage, ma femme me manque énormément, dans 2 semaines on refera un autre piquenique.
On repartira la prochaine fois à Bizerte Errimel, si je ne change pas d’avis à la dernière minute.

mercredi 24 janvier 2007

L'ISLAM et l'Hôpital publique

Suite à l'article : http://doubtsandconvictions.blogspot.com/2007/01/lislam-et-lhpital-publique-fin.html

EURYTHMICS

Eurythmics est un groupe formé d’un Duo pop-rock britannique Annie Lennox et de Dave Stewart . ....http://eightyzik.blogspot.com/

Le Pique Nique (1ére Partie)

Dimanche matin, environ 4:00h du matin, je chate encore avec la Louve un pseudo qui symbolise l’intelligence et la vaillance, et la Nina les personnifie, je la découvre au fil de notre discussion.
C’est une dame qui respire les mots, elle inspire les verbes, les noms, les adjectifs, les articles …., elle expire de la poésie indigeste, qu’il faudrait lire et relire et en plus déchiffrer, j’adore ce qu’elle écrit.

Déconnexion avant de se dire bonne nuit, ou plutôt bonne journée. Je jette un coup d’œil sur les enfants et je gagne ma chambre, seul, je m’endors.

C’est Walid, il rentre dans la chambre « Il est huit heures », il veut me réveiller, je le chasse, je sais que le processus est déclenché, par la suite c’est Halima, je ne peux rien contre elle, je l’ignore.

Maintenant ils sont tous les 3 dans la chambre, ils tirent la couverture, je m’agrippe, je ne peux pas ouvrir mes yeux, je compte 4 à 8, ça fait 4 heures, il me faut au moins encore une heure de sommeil pour être en forme.

Ma femme est en voyage, elle a prévu de retourner le samedi mais elle a décalé pour lundi. On a prévu d’allez à Korbous avec les enfants, je suis obligé de faire tout seul, non je suis nul, heureusement que j’ai convaincu ma sœur pour qu’elle parte avec nous, elle va TOUT préparer. Hamdoullah, il ne me reste qu’à prendre les enfants, en plus ils adorent leurs cousins, ils vont se défouler dans la nature.

Je me réveille péniblement, heureusement, je ne vais pas me raser, toilette rapide, un verre de lait, les enfants ont déjà déjeuné, grâce à notre Jamila qui s’occupe des enfants comme une vraie mère. A sa place j’aurais disjoncté depuis longtemps.

Jamila, a déjà fait les préparatifs nécessaires, en coordination avec ma sœur. Je téléphone à mon beau-frère « Oui Addoula, bon tu fais le départ, je vous rejoints à Zaghouan ».
Tout à coup j’ai eu envie de partir pour Zaghouan au lieu de Korbous, mes sœurs, mes beaux-frères, sont habitués à mes décisions de dernière minute. Ils ne vont pas discuter ça, chaque fois j’ai tous les arguments logiques et possibles pour les convaincre.
Avec le temps ils ont laissé tomber, leur têtu de beau-frère qui ne fait qu’à sa tête.

Je marque un point « Je dois passer prendre ma mère, ta femme n’a pas pensé à la prendre ».
Comme si j’aime ou je pense à ma mère plus qu’eux, c’est faux. Par contre elle m’aime plus qu’eux tous réunis, ça c’est sûr.

Tout le monde en voiture, tiens ils le sont déjà, c’est moi qui traine. Je passe par notre boucher, il nous gâte toujours avec les meilleurs morceaux en contre partie il nous taxe chaque fois de 1 à 2 dinars supplémentaire, chacun trouve son compte. 2 kg de viande pour méchoui, je précise, 1 Kg de Merguez et 100 gr de foie de mouton.

Dix heures, nous sommes déjà sur la route, nous passons à côté des aqueducs romains qui on jadis canalisé l’eau douce intarissable du mont Zaghouan jusqu’à Carthage. Abandonnés depuis longtemps, ils sont tombés en ruine, la restauration en cours est insignifiante.

Je téléphone à la cousine de ma femme, une charmante fille, qui a difficilement trouvé un mari, Mohamed un type extraordinaire et qui en plus aime beaucoup les enfants. Je les prie de nous rejoindre, ils sont d’accord.

Walid est en train de lire un livre « C’est quoi comme livre ?», il me montre la couverture les trois mousquetaires. Mais c’est le mien !! « Je t’ai demandé mille fois de ne pas fouiller dans mes cartons », ma mère intervient « Sghir, mézel ma ya3rafch, ne le gronde pas », elle refait son scénario, le même qu’elle a utilisé avec moi depuis 39 ans : Elle me trouve toujours des excuses.

Un peu moins que 11:00 h nous arrivons au temple des eaux. Un grand chantier à défiguré la crique, apparemment c’est un projet d’aménagement d’un parc archéologique, espérons que le résultat soit beau et pratique. Je pense que les travaux vont toucher aussi la restauration du temple, à part une planche indicative des travaux avec un dessin du temple, aucune information n’est affichée sur l’historique de ce site.

Les enfants descendent de la voiture, ils ont vus leurs cousins, ils partent vers eux en courant et en criant. Jamila tiens la petite qui pédale avec les pieds dans l’air.

Saluts, bises, comment ça va ? Labess.

Le temps est magnifique, grand ciel bleu comme un océan. Un soleil bien fort pour le mois de janvier. Une petite pensée aux agriculteurs traverse mon esprit. La situation risque de devenir critique, s’il ne pleut pas. Bof, au moins on va profiter pour aujourd’hui.

Les enfants jouent au milieu du temple, les femmes rient et discutent, ma mère surveille les enfants tandis que Mohamed et Adel discutent football et la victoire du Club Africain, je fausse compagnie à tout le monde.

Je jette un regard devant moi, un énorme espace dégagé, l’endroit a été bien choisis par les prêtres. Le temple en forme hémicycle légèrement ovale avec deux galeries latérales qui se rencontrent au milieu en donnant sur la salle de prière principale.
Chaque galerie est constituée de 12 voutes. La salle centrale contient un autel principal pour la déesse des eaux tandis que, 12 autres niches secondaires, 6 à droite et 6 à gauche ont été prévues pour les nymphes.

Je fais le tour derrière le temple, apparemment il est incrusté dans la montagne même, j’ai voulu avancer vers une petite faille, même toute la zone est entourée de fil de fer barbelé.
Je rejoins la famille, ils sont dans la même scène depuis une ½ heure. Les enfants ne se lassent pas de jouer, les femmes ne se lassent pas de parler et les hommes ne se lassent pas de discuter football et moi sans ma femme, je me lasse à mourir et par-dessus le marché je manque de sommeil. 15 minutes de sommeil seront largement suffisantes pour recharger mes batteries.

A suivre ....

mardi 23 janvier 2007

PAUL YOUNG

Paul Young nous a fait rêver avec sa superbe voix douce. Malheureusement, Il n’a jamais su s’imposer dans les Hits parade......http://eightyzik.blogspot.com/

La Balle de Ping-Pong

Au commencement était Mao. Le Président avait dit : « II faut développer le sport pour fortifier la constitution physique. » A cette idée générale, quelques ouvriers cantonais découvrirent une application particulière : il faut fabriquer des balles de ping-pong. « Ne comptant que sur leurs propres forces », ils se retrouvèrent une centaine, à trente kilomètres de la ville, équipés d'un chaudron fonctionnant sur un foyer domestique, sans machines et sans guère d'idées sur la manière de s'y prendre. « Nous avons dressé des tentes dans la journée, sous l'arbre des "litchis" ; le soir, nous avons commencé de construire des maisons. Mais nous avons connu de graves difficultés, car nous ne comprenions pas la technique de fabrication des balles de ping-pong. » Ils achetèrent chez le quincaillier de quoi fabriquer tant bien que mal des sortes de moules à gaufres où les balles prenaient forme.

Les autorités, méfiantes, n'avaient donné, avec leur autorisation, qu'une très mince subvention. Méfiance justifiée par les premiers résultats : les balles, bulles trop légères, « ne résistaient pas au premier coup raquette … ». Mais ces pionniers ne se découragèrent pas.

C’était en 1960, Aujourd'hui (1973), 1 600 000 balles sortent chaque mois de l’usine.

Extrait de « Quand la Chine s’éveillera …. Le monde tromblera » Alain Peyrrefitte – Les Editions Fayard 1973


J'adore ce passage, que j'ai marqué dans le livre. Après l'essai de son arme anti-satellite, j'ai cru bon de l'insérer en introduction.

La Chine donc a confirmé mardi, avoir procédé à un essai d'une arme antisatellite. Cet essai réussi d’après les Américains et un coup très fort apporté par les chinois dans leur jeu de ping-pong contre les américains et la 1ére manche risque de se terminer par une nullité 1-1.

Ce petit essai réussi a permis aux chinois, de réduite énormément la suprématie technologiques des Etats-Unis d’Amériques. Sans leurs satellites, les américains ne valent plus grande chose militairement au niveau persuasif.

La partie de ping-pong continue, quelle serait la parade US, contre ce joli coup ?

Les Femmes du Prophète (2ème Partie)

Et voilà, ce sont les femmes du prophète avec leurs histoires de mariage, et comme on peut facilement constater que ces mariages n'étaient pas poussés d'un désir comme il est allégué.
Mais tous ces mariages étaient poussés par l'esprit noble de notre prophète, soit par la clémence de leur situation et de leur destin, soit pour la consolation soit pour les lever après un faux pas, soit pour gagner l'amitié de leurs parents et de leurs tribus, et tout cela pour une seule fin, c'est la consolidation de la révélation et de l'Islam.
Même il y a eu des mariages qui étaient une simple leçon afin de mettre des lois et des règles générales comme était le cas avec Madame Zeineb binte Jahche.

Les femmes du messager de Dieu vivaient dans la modicité et se plaignaient tout le temps pour l'état misérable dans lequel elles trouvaient malgré leur rang honorable puisqu'elles sont les femmes du prophète.

Mohamed (saws) a vécu avec ses femmes dans cet état misérable jusqu'à son décès, et il était toujours satisfait de son sort malgré toutes les difficultés, et elles aussi, elles étaient satisfaites à côté de lui.
On se rappelle d'une histoire de la tradition Islamique, c'est lorsque l'armée est revenue avec les profits, alors, le prophète a distribué les profits aux musulmans surtout les soldats et les pauvres et il n'a presque rien laissé pour ses maisons, alors ses femmes ont contesté et ils ont voulu avoir de plus à l'instar des autres musulmans. Alors Dieu a inspiré à notre prophète ces deux versets: « Ô! Prophète! Dis à tes épouses : Si c'est la vie présente que vous désirez et sa parure, alors venez! Je vous demanderai [les moyens] d'en jouir et vous libérerai [par un divorce] sans préjudice.29. Mais si c'est Allah que vous voulez et Son messager ainsi que la Demeure dernière, Allah a préparé pour les bienfaisantes parmi vous une énorme récompense. » (28-29,"Al-Ahzab" Les coalisés).

Ainsi ils ont choisi Dieu et son messager et la vie au-delà et ils ont vécu avec lui, une vie pleine de misère et de pauvreté en demandant ce contentement de Dieu et de son messager.

Le prophète a dit une fois: « j’étais fait à l'amour des femmes et du parfum et à trouver la tranquillité dans la prière ». C'est vrai, mais de quelles femmes parle-t-il? De ses femmes oui, il a aimé ses femmes et il a essayé d'être juste avec elles, il n'a jamais eu une relation avec une maîtresse.

Le prophète Salomon (que le salut soit sur lui) avait 700 Femmes (des femmes libres), et 300 femmes en cachette et David (que le salut soit sur lui) avait 99 femmes.
A l'époque de Mohamed, les Rois juifs et chrétiens faisaient de leurs palais, des ruches pleines d’une grande diversité des belles femmes qui sont leurs maîtresses. Ainsi ils donnaient ; eux et leurs ministres des réceptions et des soirées impudentes, ils se soulaient et se livraient par la suite à la débauche les uns devant les autres sans honte et sans pudeur!

Pourtant, personne n'a critiqué ces comportements ridicules !!!

A la proposition de Qoraysh de devenir leur Roi et qu’il soit comblé d’Or et de présents et de cesser de propager l’Islam, il a répondu « Au nom de mon Dieu, même si vous me donneriez le Soleil dans ma main droite et la Lune dans ma main gauche, je ne puisse accepter »

Qui ne demande ni pouvoir, ni leadership, ni propriété et ni d'argent, et il refusait d'être distingué de ses compagnons, et s’il assistait à une réunion, il ne sortirait jamais avant qu'elle se soit terminée et il ne s'intéressait point à la préséance, et il détestait qu'on se lève debout lors de sa présence, et il a dit une fois lorsqu'on a voulu le louer « ne me faites pas louange comme ils ont fait, les chrétiens avec Jésus le fils de Marie ».

Lors du décès de son fils Ibrahim, alors, le soleil s'est éclipsé, ainsi les gens ont dit : « Le soleil s’est éclipsé à cause de la mort d'Ibrahim », il a répondu lorsqu'il a entendu ces déclarations: « le soleil et la lune sont deux chefs-d’œuvre divines ils ne s'affaissent ni pour la naissance ni pour le décès d'une personne ».

Il faisait l'aumône de tout ce qu'il possédait, ainsi lors de son décès sa cotte de mailles était mise en gage en contrepartie de la nourriture de sa famille.

Aicha a dit: "Le messager de Dieu, reparaît ses chaussures, cousait ses habits, et il travaille chez lui comme tout le monde et il était un être humain comme tous les êtres humains, il épouillait son habit, trayait sa brebis et il se servait, lui-même".

Mohamed a demandé dans l'un de ses voyages d'égorger une brebis. Alors l'un a dit: Moi, je vais l'égorger, un autre a dit: Moi, je vais la dépouiller, un autre a dit: Moi, je vais la cuire.
Le messager de Dieu a répondu: et moi, je vais ramasser du bois à brûler.
Alors ils ont tout répondu : Ô, messager de dieu, nous pourrons tout faire à votre place. Il a répondu: « je sais que vous pouvez le faire, mais je déteste être distingué de vous » et il est parti chercher du bois à brûler.

Est-ce le comportement d’un homme dévoué à ses désirs?

A la fin voici quelques extraits des déclarations faites par des érudits et des chercheurs chrétiens qui parlent de la personnalité de Mohamed (saws) et de l'Islam comme religion:

* Le philosophe anglais Thomas Carrel dit dans son livre (Les Héros).
« Mohamed n'était pas un homme de désirs malgré l'accusation injuste faite contre lui. En fait, on commet une grande erreur lorsqu'on pense que c'était un homme libidineux qui ne s’intéresse qu'à ses loisirs et désirs. Non, il était très loin de cette image quelle que soit cette image. Il était ascétique en concernant, son habitat, sa nourriture, son habit, et toutes ses affaires. Il mangeait souvent du pain et de l'eau, de mêmes il passait des mois sans allumer le feu chez lui pour préparer à manger ». Et il affirme encore disant: « c'est honteux pour un homme bien civilisé de ces générations de croire que l'Islam est un mensonge, et que Mohamed n'était pas sincère. C'est le temps de détruire ces opinions indifférentes et honteuses..
Surtout que cette révélation de ce noble prophète était comme un phare qui guidait des millions de gens pendant 14 siècles ; Est-ce qu'on peut accepter l'idée que ces millions qui ont passé toute une vie à croire cette religion n'étaient que des simples naïfs qui ont cru à un mensonge? Comme on dit "les mensonges ne construisent pas de maisons", alors qu'est-ce qu'on peut dire d'un homme qui a construit toute une maison, une civilisation, des millions successifs, et pendant des siècles! ».

* un autre philosophe Bosorth Smith qui a écrit (Mohamed et la pensée mohamedéenne, dit dans son livre : « Le Miracle éternel révélé par Mohamed est le saint Coran. Et c'est toute une vérité. Et si on avait bien pensé à l'époque à la quelle il a vécu, et au respect qu'il a eu de ses disciples afin de comparer tout cela avec les papes et les Saints médiévaux, on aurait du constater que la valeur la plus élevée et la plus noble chez Mohamed, qu'il n'a pas prétendu la capacité de faire de Miracles, et il n'a jamais dit ce qu'il n'a pas pu le faire tout de suite d'une autre façon, il était un homme tout à fait pragmatique, de même, ses disciples et ses compagnons n'ont jamais attribué à lui quelque chose qui était rejetée ou niée alors que voulez-vous des épreuves de sincérité, plus que ça?
Ainsi il a passé toute sa vie à prétendre qu'il est vraiment le messager de Dieu. Et moi à mon tour je crois que la haute philosophie et le christianisme sincère vont avouer un jour de ce qu'on vient de dire de lui ».

* Même le philosophe allemand Auguste comte, qui a critiqué l'Islam violemment a dit: « je vais essayer personnellement de connaître l'Islam ». Lorsqu'on lui a dit: « comment vous critiquez l'Islam lorsque vous l'ignorez totalement? » Plus tard il a dit après avoir cherché dans les livres des orientalistes allemands: « Je ne crois pas qu'il existe une religion assez compétente et ses prophéties sont valables et qu'il y ait une religion universelle compétente qui puisse traiter l'homme dans sa situation formelle que l'Islam. Puisqu’elle est la seule religion qui ne confisque, ni la pensée ni la raison, au contraire elle invite aux sciences, aux inventions, aux arts, et à la connaissance. »

* Le Français Maurice Bucaille dans son livre (Le Coran, La Thora, et L'évangile) dit: « Les préjugés occidentaux erronés de l'Islam sont le résultat de l'ignorance des fois et de sous-estimation délibérée des autres fois. Même, souvent, on est étonné lorsqu'on lit dans des œuvres occidentales très sérieuses, des mensonges flagrants malgré le fait que ses écrivains son du principe, des écrivains très doués; son chant que l'édition de ce genre de mensonges joue un rôle important dans la déformation de l'image du Coran et de l'Islam ».

Il a joute « En 1970, le secrétariat de Vatican a publié un document qui contient des directives et des orientations afin de se débattre avec les musulmans. Ce document déclare:
1) la vérification de l'opinion chrétienne vis-à-vis des musulmans, et la critique de leurs pré-jugements déjà faits.
2) on doit s'intéresser à changer au fur et à mesure cette opinion chez nos frères chrétiens.
3) la renonciation de cette image héréditaire de l'Islam, qui est déformée et dénaturée à cause de mensonges et de pré-jugements.
4) la reconnaissance de griefs qui ont été faits par l'occident chrétien contre les musulmans..

Donc le Document de Vatican fait en 150 pages est basé sur ces 4 principes qui simplifient et nient cette vision chrétienne classique de l'Islam et présentent une offre convenable et opportune de l'Islam en toute vérité. Ainsi Bucaille conclut, parlant du document de Vatican: je suis sur et certain que ce soutien de la part de Vatican pour l'Islam va étonner beaucoup de nos contemporains qu'ils soient des musulmans, des juifs ou des chrétiens. Puisque ce n'est qu'une déclaration sincère qui a l'esprit ouvert et qui se contrarie éminemment avec les visions prises auparavant. Mais Ô! Comme ils sont vraiment rares les occidentaux qui ont des nouvelles visions qui ont été prises par les autorités suprêmes de l'église catholique ».

* Le penseur et le philosophe, français Roger Garoudi qui était l'un des plus grands philosophes de son époque, soudain il a découvert que toutes ses croyances philosophiques n'ont pas de valeur. Alors il s'est mis à étudier la pensée Islamique et le saint Coran et puis il a trouvé assez de courage pour avouer de l'impasse intellectuelle dans laquelle il s'est trouvé pour cela, il est devenu musulman et il s'est appelé plus tard "Rajaa" puisqu’il a trouvé que le chemin du Marxisme et du socialisme scientifique qu'il a défendu pendant des années n'était qu'un chemin fermé et vain, pour cela avec tout un courage il a déclaré lorsqu'il s'est trouvé dans cette lacune, que le seul espoir est celui de l'Islam et pour cela il s'est appelé Rajaa (espoir) Garoudi.

* Mohamed Assad. Ce journaliste autrichien qui est devenu musulman, a passé les meilleurs de ses jours comme un bédouin qui se déplace avec les bédouins sortants partout dans la presqu'île arabe. Il dit dans son livre (la voie de l'Islam) traduit en plusieurs langues : « L’Islam a provoqué la vie culturelle qui fait l'un des phénomènes brillants dans l'histoire humaine. Il a fait cette provocation en disant : Oui à la raison, Non à l'ambiguïté, Oui au travail, Non à la mortification et à l'oppression du corps afin de sauver l'âme.

Il a conclu que la propagation de l'Islam est au-delà des frontières de la presqu'île arabe avec une vitesse énorme pour arriver au peuple de la Syrie et du nord de l’Afrique et le peuple de l'Espagne plus tard afin d'avoir un grand nombre de disciples est un résultat tout naturel puisqu'ils se sont trouvés - ces nations - devant une religion qui nie le péché originel.
Une religion qui insiste sur la dignité intuitive de la vie terrestre d'ici, ainsi ils ont cru conjointement et solidaire en cette nouvelle religion qui leur a informé que l'homme est le successeur de Dieu sur terre. Donc la propagation de l'Islam n'était pas le fait de croire par la force mais c'était l'exemple de la victoire facile de l'Islam à l'aube de son histoire majestueuse Donc ce ne sont pas, les musulmans qui ont fait de l'Islam une religion majestueuse. Mais au contraire, c'est l'Islam qui a fait des musulmans une nation majestueuse".

* dans une interview fait par le correspondant du journal "le Moyen Orient" à Bern en suisse avec le professeur Jorge Stomy Lautin berg, le directeur de la bibliothèque documentaire militaire et le professeur à la faculté majeur suisse, (interview publiée dans l'issue publiée en 2/4/2001) il a répondu à la question du correspondant disant est-ce que l'Islam, à partir de vos recherches faites de cette religion est un danger pour l'occident?

« Non, jamais, l'Islam est une religion de Tolérance et de coexistence pacifique, ainsi l'Islam avoue de l'existence des autres religions divines et célestes celles du christianisme et judaïsme. Ainsi Jésus christ et Marie-Vierge ont un rang très élevé au saint Coran, et même le judaïsme et Moïse le messager de Dieu ont un rang très élevé au Coran.

Et malgré la propagation vite faite de La Chine jusqu'en Europe dans une période historique très petite (100 ans environs) mais cette propagation n'était pas accompagnée de la peur, de la destruction, et des massacres, et l'histoire Islamique n'a jamais témoigné des génocides ou des massacres des peuples vaincus comme le cas des peaux-rouges en Amérique, au contraire il a traité les impuissants en toute générosité et il a imposé une taxe insignifiante, Donc il n'a pas fait comme ce qui ont fait les Européens avec les peaux-rouges en Amérique et ils n'ont pas imposé leur religion de force mais c'était une propagation tolérante et un bon exemple de la compréhension mutuelle, l'endogamie et le dialogue.

L’Islam a fondé une civilisation majestueuse en Andalousie, qui a influencé la renaissance, et la civilisation européenne en général. Ainsi on constate que l’occident en a profité au niveau de la philosophie, la médecine, la chimie, et la mathématique, et surtout les sciences empiriques. On voit clairement d’un côté la coexistence des musulmans, des chrétiens et des juifs en Espagne sous l’autorité musulmane. Après ce qu’on vient de dire, on peut affirmer que l’Islam n’était en aucun cas une menace pour l’occident mais au contraire, c’était un enrichissement avec tout ce qu’il possède des mœurs, de civilisation ».

lundi 22 janvier 2007

PRINCE

Peu d'artistes ont créé un répertoire aussi riche et varié que celui de Prince. Pendant les années 80s, il a émergé .....

La suite http://eightyzik.blogspot.com/

Les Femmes du Prophète (1ére Partie)

L'une des notions les plus controversées dont les orientalistes ont toujours parlé, est la polygamie du prophète Mohamed (saws) puisqu’il a eu neuf femmes à la fois.
Tous ces mariages se sont arrivés après le commencement d'Al djihad (la guerre sainte) et dans une période très dangereuse, pleine des événements, des guerres, d'invasions, et lorsqu'il a dépassé les 50 ans.

D'après le Coran, quatre est le nombre maximum de femmes qu'un Musulman a le droit de réunir en mariage. La restriction du nombre d'épouse serait une décision postérieure à sa dernière célébration de mariage.

Avant la prédication, à l'âge de vingt-cinq ans, le Prophète se maria à la veuve Khadija, fille de Khowaylid, son aînée de quinze ans. Il eut trois fils qui moururent en bas âge et quatre filles : Zeineb, Ruqayya, Umm Kaltoum et Fatima. Il resta monogame jusqu'à la mort de Khadija. Il épousa par la suite, à différentes périodes, neuf femmes dont nous donnons une très brève biographie afin d’avoir une idée sur les raisons de cette polygamie.
Khadija

Le moyen de subsistance des qorayshites était le commerce. Khadija bint Khowaylid appartenait aux banou Asad Ibn Abd Al-ozza Ibn Qasiy. Elle était riche et spéculait avec son argent par l'intermédiaire de quelques hommes qui avaient gagné sa confiance. Quand elle écouta parler de l'honnêteté de Mohamed (saws) et de sa loyauté (on le nommait Al amin, c’est-à-dire le loyal), elle l'appela chez elle, et lui proposa de voyager en Syrie pour faire du commerce. Elle lui promit de le payer plus qu'elle ne paya les autres hommes qui travaillèrent pour elle. Le messager d'Allah accepta, et voyagea avec le serviteur de Khadija, Maysara. Il fit ses négoces et retourna avec de grands bénéfices.

Au retour de Syrie Khadija appela Mohammed et lui dit : " Oh cousin ! Je te désire à cause des liens familiaux qui nous attachent, et à cause de ta loyauté et de ta sincérité. "
Khadija était une femme désirable grâce à la noblesse de son lignage et sa grande valeur parmi son peuple.
Le Prophète exposa l'affaire à ses oncles qui consentirent.
Ils allèrent chez elle et contractèrent leur mariage. Khadija était âgée de 40 ans, et le Prophète de 25 ans. Le Prophète ne contracta aucun autre mariage durant sa vie conjugale avec Khadija. Elle mourut trois années avant l'hégire. Elle lui donna tous ses fils à l'exception d’Ibrahim.
Leur premier fils était Al-qsim, du nom duquel on a surnommé le messager d'Allah (saws). Puis Zainab, Roqayya, Oum Kalthoum, Fatima, et Abdullah.

1- Madame Sauda binte Zomoa'a.
Lorsque Mohamed (saws) s'est marié avec elle, elle était bien âgée et n'avait ni de beauté ni d'argent et ni de noblesse. Elle a migré avec son mari Al-Saqran Ibn Amrel-ameri avec les autres migrants à Al Habasha (Ethiopie), après avoir, déclaré leur Islam.
Ils ont y resté jusqu'à la déclaration de l'Islam de Omar Ibn Al- Khattab et beaucoup d'autres nobles et forts de la Mecque. Alors les migrants sont devenus plus à l'aise et ils ont décidé de revenir, ainsi, quelques jours après l'arrivée à la Mecque, c'était le décès d'Al- Saqran, et voilà que cette femme est devenue toute seule, et ne savait plus quoi faire, surtout qu'elle avait peur de son père qui était incroyant.
A cette période même, Mohamed était veuf après le décès de sa femme Khadija, ainsi il a décidé d'honorer cette veuve musulmane qui peut retourner à la vie païenne par la pression de son père et puisque elle vit chez lui après la mort de son mari. Le mariage était la seule solution pour qu'il puisse la soutenir surtout qu'il y a personne qui puisse faire ça à la place du prophète puisqu'elle est âgée et ne possède ni de beauté ni d'argent et ni noblesse comme on a déjà dit, et par conséquent son père et les incroyants de qoraysh se réjouiront du malheur de cette musulmane.

2- Madame Aicha bint-Abi-bakre-Al-siddic
On sait tous, l'importance d'Abou-Bakr pour le messager de Dieu (saws), puisqu’il était son compagnon intime dès le début de sa révélation, alors il était le premier croyant et il s'est engagé devant Dieu d’être avec le prophète en tout cas même au cas du danger. Aicha, était depuis son enfance la fiancée de Jubeir Ibn Almotém Ibn Uday qui était l’un des associateurs, ces fiançailles ont eu lieu avant l'Islam d'Abou-Bakr.
Cette situation a embarrassé Abou-Bakr surtout qu'il est le compagnon du noble prophète et le meilleur de ses amis.

Après le décès de Khadija et après son mariage avec Souda juste pour l'honorer, puisqu'elle était vieille et veuve, donc le prophète a voulu une épouse jeune, ainsi Aicha était devant lui, et il s'inclinait vers elle.
En outre, il a voulu honorer son Ami Abou-Bakr, et lui faire sortir de cet embarras d'avoir un gendre incroyant ainsi il a demandé sa main. Abou-Bakr était très content de cet événement.
Le mariage a eu lieu deux ans après l'hégire.

3- Madame Hafsa Binte Omar Ibn Alkattab
Elle n'était pas si belle pour qu'on ose dire que le prophète s'est marié avec elle pour sa beauté, mais son mari Kheneisse Ibn Hezafa est mort au combat (guerre de Badr) ainsi elle est devenue veuve, donc, son père Omar a voulu trouver un mari pour sa fille.
Il a parlé de ça d'abord à Abou-Bakr qui n'a pas voulu, puis à Othman Ibn Afane qui n'a pas voulu non plus. Omar s'est trouvé, vexé comme s'il n'était plus un homme digne de respect puisque sa fille était refusée par les grands compagnons du Prophète, ainsi il est parti raconter ses chagrins au messager de Dieu (saws).
Alors, le prophète a constaté la situation embarrassante où se trouve Omar et pour consoler cet homme et pour lui faire plaisir, et pour lui rendre digne, cet homme qui est un pilier de la dignité de l'Islam, il s'est marié avec sa fille, lui le prophète qui est encore plus digne qu'Abou-Bakr et Othman afin de faire plaisir à Omar.

4- Madame (Zeineb binte Jahche)
Zeineb était la cousine du noble prophète, elle est la fille de sa tante (Omaya binte Abdul mottaleb). Ainsi Zeineb s'est grandit devant les yeux du prophète depuis son enfance, plus tard lorsqu'elle est devenue une femme belle et attirante, il a demandé sa main pour son beau- fils, mignon Zaid Ibn Haritha valet libéré et qui a grandi sous la protection de son père adoptif Mohamed

A cette époque et surtout chez les nobles arabes et les Quraychites on comptait beaucoup sur les conditions sociales et les classes ainsi on fait la distinction entre eux et les valets même s'ils sont libres ainsi on n’accepte pas de faire le mariage entre une noble et un valet même s'il a de l'argent, mais l'Islam avait un but d'annuler ce système social basé sur les conditions et les classes.

Zeineb et son frère Abdullah se sont sentis indignes de ces fiançailles dont le prophète les a embarrassés, puisque Zeineb a pensé que son fiancé sera l’un des nobles de qoraysh, et puisqu’ils ne peuvent jamais refuser la demande du prophète.
Donc ils ont essayé d'une politesse raffinée de faire sentir au prophète que ce mariage n'est pas équilibré. Mais le prophète a eu tout de suite ces versets coraniques: (Il n'appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allah et Son messager ont décidé d'une chose d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s'est égaré certes, d'un égarement évident.) (36, "Al-Ahzab" Les coalisés).
Ces versets ont mis au point tout débat possible concernant ce sujet. Par la suite Zeineb a soumis à l'ordre de Dieu et de son prophète, mais elle est restée comme une pouliche sauvage qui a donné son corps suivant l'ordre mais elle n'a jamais pu donner son âme à son mari Zaid, cependant, Zaid non plus n'était pas content de cette situation où ils sont arrivés avec cette expérience.
Ainsi Zaid se plainte tous les jours de cette mauvaise situation où se trouve avec sa femme. A partir de là, va commencer la deuxième période de cette expérience dans laquelle notre noble messager de Dieu (saws) s'est impliqué. Cette expérience dans laquelle Dieu l'a mis à l'épreuve est de se remarier avec Zeineb. Selon Dieu, ce mariage sera la leçon qui permet aux musulmans, le mariage entre le père-adoptif et la femme de son fils-adopté qui n'est son vrai fils après l'avoir divorcé.

A ce moment là, le prophète s'est trouvé dans une situation très délicate. Surtout qu'il était un homme très timide, ainsi il a cru à tort qu'il ne pourra jamais dire à Zaid que cette femme qui est la sienne et dans son lit sera celle de Mohamed. Alors, à chaque fois que Zaid se plainte du mauvais traitement de sa femme et demande du prophète la permission de la divorce ; le prophète répondait toujours: (retiens ta femme et crains Dieu), enfin Dieu lui a inspiré ces versets pour l'admonester et pour qu'ils soient un ordre divin devant tout le monde. Afin de faire sortir le prophète (saws) de son embrassement, ainsi Dieu dit: (Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfaits, tout comme toi-même l'avais comblé : "Garde pou toi ton épouse et crains Allah", et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c'est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d'Allah doit être exécuté.38. Nul grief à faire au Prophète en ce qu'Allah lui a imposé, conformément aux lois établies pour ceux qui vécurent antérieurement. Le commandement d'Allah est un décret inéluctable.39. Ceux qui communiquent les messages d'Allah, Les craignants et ne redoutaient nul autre qu'Allah. Et Allah suffit pour tenir le compte de tout.) (37-39, "Al-Ahzab" Les coalisés).

Ainsi, lorsqu'on a lu ces versets aux compagnons du prophète, ils ont constaté que c'était la permission à Zaid de divorcer. Plus tard après le mariage du prophète avec sa cousine Zeineb, elle rivalise avec les autres femmes du prophète en disant: (Vous vous êtes mariées par l'ordre de vos parents, et moi je me suis marié par l'ordre de Dieu derrière sept cieux).

5- Madame Ramla Ommou Habiba
Elle est la fille d'Abou Sofiane, l'un de commandants en chef des armées des incroyants qui sont en guerre contre Mohamed et sa révélation. Pourtant sa fille a cru Mohamed et elle est devenue Musulmane, contre la volonté de son père, et elle était la femme de Obeidullah Ibn Jahche et par la suite ils sont parti avec les autres migrants musulmans qui veulent se sauver avec leur religion en Ethiopie.
Cependant elle a eu un choc cruel, lorsque son mari s’est convertit au christianisme, cet homme qui était pour elle le seul soutien, il l'a laissé tomber, et voilà, c'était la crise pour elle. Une femme seule, une famille qui se réjouit du malheur de leur fille, donc elle ne pouvait plus revenir à la Mecque et qu'est ce qui va se passer lorsqu'elle revient dans cet état à la Mecque et près de son tyran père ?
Plus tard, Mohamed (saws) a entendu de ses nouvelles, alors ce noble homme n'a pas pu devant cette situation que faire ce qu'il doit faire en toute noblesse surtout avec une femme qui a laissé tout le monde pour gagner sa religion. Ainsi le messager de Dieu a envoyé à Al- Najashi, le Roi d’Al-Habasha, pour demander sa main de lui, et pour qu'il soit son curateur, ainsi elle est devenue sa femme, après qu'il l'a doté 400dinars et il l'a traité en toute noblesse.

Est-ce un mariage basé sur le désir sexuel d'un homme libidineux. Ou bien c'était une initiative de ce prophète pour lever cette femme après ce faux pas et pour laisser une bonne impression chez Abou Sofiane, son père, lui et sa tribu, ce qui peut être positif dans le futur.

6- Ommou Salma
Son nom est (Hinde binte Zade Al- Rakbe Abou Omaya Abdullah Al- Makhzoumi), elle était la première Musulmane qui a migré à Al- Habasha et elle a eu son fils Salama là-bas et elle était aussi la première femme migrée à Médine. Son Mari était (Abdullah Ibn Abdulassad Ibn Al Mouguira) le cousin du prophète et son frère de lait, et lui aussi il était parmi les premiers migrants à Al- Habasha et il était le premier compagnon migrant à Médine avant l'hégire du prophète à Médine. A sa mort sa femme était très âgée ; et personne ne s’est intéressé à elle et à ses besoins après toutes les épreuves qu'elle a eu, depuis sa migration en Al-Habasha, la séparation entre elle et son mari, et entre elle et son fils, et en fin le décès de son Mari, et la solitude ou elle se trouve.

A ces moments pleins de chagrin on trouve la clémence qui remplit l'âme de Mohamed et ses compagnons proches, ainsi et malgré son âge, on trouve que Abou-Bakr et Omar Ibn Al- Khattab ont accouru à demander sa main, mais elle s'est excusée à cause de sa vieillesse.
Puis le prophète (saws) est parti chez elle pour la consoler, alors il lui a dit: (Demandez à Dieu de vous récompenser pour votre malheur et de vous compenser mieux). Elle a répondu disant: (Qui peut être mieux qu'Abou Salama, cher messager de Dieu?).
Par la suite, Mohamed a demandé sa main pour le mariage puisqu’elle ne trouvera jamais quelqu'un mieux qu'Abou Salama selon elle que le messager de Dieu

Comment les sceptiques peuvent-ils dire que le mariage du prophète (saws) avec cette vieille femme était pour des raisons sexuelles ou pour une beauté sublime?

7- Madame, Mayamouna binte Al- Hareth
Cette femme a une histoire très étrange concernant l'histoire de son mariage avec le prophète (saws). Après le traité d’Al- Houdaybia qui a eu lieu en l’an 7 après l'Hégire, c'était la conciliation et la convention de faire entrer le prophète et les musulmans à la Mecque pour rendre visite à la Kaaba pour la première fois depuis l'hégire à Médine.

L'une des conditions signées dans ce traité était que les qorayshites païens sortent de la Mecque pour trois jours, le temps qu'il faille au prophète et à ses compagnons pour suivre les rites de cette visite. Ainsi le messager de Dieu et ses compagnons ont profité de l'occasion pour passer en revue pour montrer leur nombre et leur force (comme on fait actuellement pendant les revues militaires).

Ainsi, c'était une occasion pour les femmes de la Mecque après le départ de leurs hommes, de sortir aux balcons, voir cette caravane et cette revue majestueuse. Parmi ces femmes, était Maymouna binte Al- Hareth qui est la sœur des deux épouses des oncles du prophète Al-Abbas et Hamza
Elle était sur une chamelle en regardant cette revue imposante lorsqu'elle a vu le prophète au milieu de ses compagnons sur son chameau, elle était éblouie de voir cette scène malgré le fait que le prophète avait à l'époque 60 ans, alors elle a crié d'une façon, qui montre l'amour qu'elle porte pour Dieu et pour son messager "la chamelle avec tout ce qu'elle porte vous appartient, Mouhamed!".
Elle s’adressa à son beau-frère Al-Abbas qu'elle a décidé de se donner au prophète: "Alors, Est- ce que le prophète accepte le don?".
Le prophète ne pouvait devant une femme qui se donne pour l'amour de Dieu et de son messager qu'accepter, afin qu'elle soit sa femme.

8- Madame Safia binte Hay Ibn Akhtab
Son père Hay Ibn Akhtab est le chef d'une tribu juive à Médine, (Bani Al- Nadir). Son mari était Kinana Ibn Al- Rabi'a le maître de la forteresse Al Kamousse, et c'est la plus difficile à pénétrer parmi les forteresses des juifs de Khaybar.
Son père et son mari était des Rois (chez le peuple d'Israël) puisque leur origine généalogique arrive jusqu'à Aaron le frère de Moïse.

Son mariage avec le prophète (saws) a eu lieu après le combat appelé "Al- Ahzab" les coalisés.
Safia était parmi les capturées de Bani Khaybar après la saisie de leur citadelle. A cette époque le prophète s'était approché de ses soixante ans, ainsi ils ont exposé les capturée devant le prophète et Safia était parmi elles, et ils l'ont dit que c'était la fille du chef de Bani Al-Nadir ainsi et par clémence, le prophète ne savait pas quoi faire avec cette fille pour l'honorer puisqu’elle était la fille d'un Roi quand même, alors il l'a libérée et il s'est marié avec elle.
Plus tard, les femmes du prophète traitaient Safia avec mépris puisqu’elles étaient toutes des arabes et elle n'était qu'une juive capturée. Lorsque le prophète a entendu parler de ces histoires entre ses femmes, alors il a voulu donner une leçon à ses femmes, surtout les filles de ses compagnons pour les apprendre d'être modestes et pour leur apprendre que le meilleur est celui qui a plus de piété.
Alors lorsqu'un jour, Safia est venu se plaindre devant le prophète de ce qui était dit par Aicha et Hafsa concernant son origine comme juive puisqu'elles sont les Arabes et les nobles alors Mohamed a répondu : « Dis à Aicha et à Hafsa, comment pouvez- vous être mieux que moi, lorsque mon mari est Mohamed, et mon père est Aaron et mon oncle est Moïse? »

9- Madame Jowayra binte Al-Hareth,
Son mariage avec le prophète (saws) a eu lieu en l’an 5 après l'hégire, en cette année, le prophète a entendu parle d'une attaque possible par la tribu de bani Al- Mostalek contre les musulmans à Médine et dont à la tête sera le prince Al-Hareth Ibn Abi dérar.
Le prophète a décidé de faire l'anticipation et de faire la guerre contre cette tribu au milieu de leur territoire avant qu'ils partent pour envahir Médine, ainsi il les a assaillis et il les a vaincus.
Plusieurs femmes ont été capturées par l'armée musulmane et parmi ces capturées était Jowayra binte Al-Hareth la fille de leur chef et qui était le sort de Thabèt Ibn Kais, qui lui a fixé une rançon si elle veut acheter sa liberté.
Ainsi elle est partie ramasser l'argent, mais elle n'arrivait pas à faire, donc elle est partie chez le messager de Dieu et elle s'est mise devant la porte de Aicha et elle a dit: « Ô, le messager de Dieu, je suis la fille de Al- Hareth Ibn Abi dérar le chef de sa tribu, et j'avais eu beaucoup de mal comme vous le savez puisque je suis le sort de Thabèt Ibn Kais ainsi on s'est mis d'accord moi et lui de me libérer contre une somme d'argent et je suis là, pour demander votre aide ».
Le noble prophète a écouté les cris de cette femme pleine de chagrin en demandant son aide après qu'elle est devenue méprisée, elle, qui était une femme d'honneur et de souveraineté, elle qui était la fille du prince et du maître de sa tribu.
Par conséquent, le prophète a voulu la sauver par son mariage avec elle et pour qu’il puisse être proche de sa famille et de sa tribu afin de faire des relations cordiales avec sa tribu et qui peuvent la pousser à suivre le sentier d'Allah (Dieu) et de l'Islam.
Donc, à partir de cette initiative de mariage avec cette femme, les autres compagnons et musulmans ont libéré leurs capturées en respectant la parenté entre le prophète et cette tribu.

Source : "Fouad Ajhoury"

dimanche 21 janvier 2007

Qu’en pensez-vous les femmes ?

Votre mari, viens vous déclarer qu’il a eu une petite aventure sans fin et que franchement il le regrette.

Qu’en pensez-vous ?
Honnêtement, même si vous allez lui pardonner et vous afficher positive pour sauvegarder votre couple, cette histoire ne risquera-t-elle pas de vous hanter ? Ne va-t-elle pas créer en vous un courant permanent de soupçons ?

Seriez-vous capable de ne pas toujours le culpabiliser de cette aventure ?

Question uniquement pour les Hommes

Monsieur, si vous avez été en relation avec une autre femme autre que la tienne (femme ou amie intime).
Pour simplifier, on va dire par exemple que cette relation et un peu superficielle, une aventure passagère. Quelques sorties, quelques flirts, baisers, rien de grave.
Et puis tout est fini entre vous pour n'importe quelle raison.

La Question: Etes-vous capable de l'avouer à votre partenaire ? Pourquoi ?

(SVP question adressée uniquement aux hommes)

samedi 20 janvier 2007

Musique 80's

Je vous invite à visiter mon nouveau Blog http://eightyzik.blogspot.com/, il traite exclusivement de la musique des années 80, que j'adore.

Cette musique je l'écoute quotidiennement, mais dans ce blog, je ne ferais passer que les titres à succès de l'époque avec le minimum d'informations possibles.

C'est un blog plutôt conseillé aux romantiques et aux nostalgiques des Boums et des boites de l'époque. Il y en a des titres éternels qui passent encore sur les chaines radio.

Du Funk au Pop, du Soul au Jazz en passant par les Latinos et un revers au slow. Bienvenue à la musique tout genre confondue, des années 80 bien sûr.

Mon Grand Secret à Moi

….. Tu dois me laisser, me quitter, tu vas souffrir mais avec le temps tu m’oublieras. Cesse de répéter que la mort prendra une partie de toi, c’est trop gamin, tu ne pourras jamais m'obliger à t'aimer à ta façon, tu sais que c’est impossible.

Je ne peux plus rester contre mon gré, tu sais que je ne t’ai jamais aimée. S’était de la pitié, tu comprends, tu peux maintenant me hair.

Je t'aime fort comme une amie, comme une complice.
Tu prétends me connaître à fond, me sentir, tu as partagé avec moi mes peines et mes joies, mais oui, c’est ça l’amitié que tu n’as jamais voulue admettre. J'aimerai tellement que tu comprennes ça.

En pleurant sur mon épaule tu m'obliges à rester car je ne supporte pas te voir pleurer mais je suis entrain de te détester. Je t'en prie, arrêtes.

Si tu m’aimes vraiment laisses-moi partir pour ne pas détruire l’amitié que je te porte.

Recherches-toi, cherches ton âme tourmentée, cherches ailleurs. Réécris le scénario de ta vie et ignores la pièce dramatique que tu as vécue et soignes ton petit cœur blessé et perdu.

Ne me répètes pas que ta quête semble éternelle sans le moindre espoir. Qu’est ce qui te manques ? au plutôt qu’est ce qui tu as en plus ?. L’ORGUEIL !!!

Calmes-toi, apaises ta terrible rage qui se déchaine contre moi. Tu vas encore tout gâcher !!!

Casses, fracasses tout dans cette chambre, ça te fait du bien ?, tu déchires aussi toutes les photos dont tu avais un plaisir secret à collectionner auparavant, Hram ...

J’espère que tu t’es libérée de ton déchaînement et que tu as étouffé en toi le démon de la révolte.

Arrêtes !!! Tu fais encore la gamine, tu me parles encore de souvenirs.

Merde tu pleures encore. Pourquoi ses sanglots ? Je déteste quand tu pleures. Je vais partir.

Tu pleures encore calmement mais toujours furieuse !!!

Tu ne seras jamais seule, je serais toujours à côté de toi pour te réconforter, pour te consoler, pour te caresser affectueusement les cheveux, pour te serrer très fort, mon Amie.

Elle s'allongea sur son lit, mit sa tête doucement sur l'oreiller. Elle dormit les larmes aux yeux, une perle coulait sur sa joue …

vendredi 19 janvier 2007

La Promesse Divine - الوعد الصادق

Trois jours après, le Prophète et son compagnon quittèrent la grotte et se dirigèrent vers Médine. Ils prirent un chemin différent de celui qu’empruntaient d’habitude les caravanes.
Des rumeurs se sont diffusé à la Mecque que trois personnes ont été vu sur un chemin menant à la côte.

Sitôt informé Sourâka, un fameux chasseur de prime affirma aux Quraychites qu’il est au courant du voyages de ces personnes et qu’ils ne sont pas le Prophète Mohamed, Abou Bakr et leur guide, ainsi Quraych, ne lança personne sur cette route et s’est uniquement Sourâka qui se dépêcha pour rattraper Mohamed (saws).

Sourâka parvint à poursuivre Mohamed et ses compagnons et lorsqu’il s’est approché à peu près, à une distance de la longueur d’une lance ou deux, son cheval trébucha à deux reprises et ses pattes s’enlisèrent dans le sable.
Sourâka, jeté par terre, y vit un mauvais présage et se rendit compte qu’il ne pouvait pas capturer le Prophète auquel il demanda un écrit qui soit de reconnaissance entre eux. Mohamed (saws), lui promis par écrit les bracelets Khosrow Anushirvan.
"C’est qui Khosrow Anushirvan ? le souverain perse sassanide ?" s’écriât Sourâka.
Mohamed était connu pour être une personne très intègre qui tient ses promesses. Sourâka le crut et rebroussa chemin. De retour chez les siens, il ne raconta cette histoire à personne.

Quelques années après, le Prophéte Mohamed (saws), entrât triomphant à la Mecque et Sourâka se soumit à l’islam.

Après la mort du prophète, Abou Bakr devint le 1er Calife. A sa mort, c’est Omar Ibn el Khattab second Calife qui guida les conquêtes musulmanes.

Les Musulmans conquirent la perse sassanide et les trésors de Khosrow Anushirvan furent ramenés à Médine.

A la fin de la prière du Vendredi, Omar s’écria "Ou est Sourâka ?", un homme très vieux se leva et avança, c’est Sourâka Ibn Malek.
Omar s’adressa à lui "Sourâka, il ya de cela 20 ans, le prophète Mohamed (saws) t’a promis les bracelets de Khosrow, le jour ou tu l’as poursuivi sur sa route pour Médine. Sourâka, prends les bracelets, ils sont à toi et mets les dans tes bras pour que tout le monde sache que le prophète a honoré son engagement."

L’hégire du Prophète

L’émigration du Prophète (l’hégire) a constitué un événement majeur dans l'histoire de l'Islam.

Le deuxième serment d’allégeance d’Al-Akaba a permis aux musulmans de poser la première pierre d’une nouvelle demeure à Yathrib, qui deviendra la cité du Prophète puis sera nommée Médine. Le Prophète autorisa les musulmans Mecquois d’y émigrer.

Le 16 juillet 622, les premiers musulmans partirent alors secrètement vers Médine, seuls ou en groupes. De par l'importance de cet évènement, le calendrier Musulman démarre à cette date, car c'est à cette date que "l'Omma", la communauté musulmane, naît officiellement.

Deux mois après ce serment d’allégeance, seuls quelques musulmans, retenus malgré eux à cause d’une infirmité ou d’un autre empêchement ainsi que le Prophète et son compagnon Abou Bakr restèrent à la Mecque.

Abou Bakr ne cessait de demander au Prophète de lui permettre d’émigrer, mais ce dernier lui disait de patienter car peut être Dieu lui destinerait un compagnon de voyage. Abou Bakr souhaitait avoir le prophète comme compagnon et prépara alors deux montures bien équipées.

Les Quraychites s’étaient aperçus que le Prophète avait des partisans à Yathrib et que tous les musulmans de la Mecque étaient partis les rejoindre. Ils se rendirent compte aussi que tôt ou tard, le prophète ferait de même et que les musulmans seraient capables de les combattre. Les Quraychites s’étaient alors réunis à Dar Annadwa où ils avaient l’habitude de traiter les affaires importantes. Ils s’étaient concertés sur la manière d’empêcher le prophète d’immigrer.

Abou Jahl leur proposa de tuer le Prophète de telle façon que sa tribu ne pourrait pas venger sa mort. Il leur suggéra que chaque clan de Quraych choisisse un jeune homme fort et d’une noble lignée et lui donne une épée tranchante.

Tous ensembles, les jeunes Quraychites le tueraient d’un seul coup et son sang serait ainsi retombé sur toutes les tribus. Les Banû Abd manâf, clan, du Prophète, seraient alors incapables de combattre l’ensemble des clans de Quraych et se contenteraient d’accepter l’indemnité pour le sang versé.

Après que les Quraychites eurent pris la décision d’exécuter leur plan, Dieu envoya aussitôt l’archange Gabriel qui informa le Prophète de ce complot et lui ordonna de quitter la Mecque et de ne pas dormir cette nuit là dans son lit.

Le jour de son émigration, le prophète vint voir Abou Bakr et se mirent d’accord sur l’heure et la façon dont ils quitteraient la ville. Ils engagèrent Abdallah Ibn Ariket, un idolâtre, pour les servir de guide et lui confièrent la garde des deux montures.

A la tombée de la nuit, les jeunes choisis par les clans de Quraych se réunirent devant la porte. Quand le Prophète les aperçut, il demanda à Ali Ibn Abi Taleb de dormir dans son lit et de se couvrir de son manteau en lui assurant que rien ne lui arriverait.

En sortant de la maison, le Prophète prit une poignée de terre et l’a jeta sur les têtes des jeunes Quraychites en récitant les huit premiers versets de la sourate Yâ sîn. Ces derniers furent enveloppés de sorte qu’ils ne voyaient rien.
Le Prophète rejoignit la maison d’Abou Bakr d’où ils sortirent par derrière et empruntèrent un chemin inhabituel en direction du Mont Thawr. Ils se réfugièrent dans une grotte. Abdallah, fils d’Abou Bakr leur donna des nouvelles des Quraychites et ce qui se disait à leur propos, tandis qu’Âmir Ibn Fahira, le serviteur affranchi d’Abou Bakr, leur apporta du lait de chèvre.

Au lever du jour, les Quraychites découvrirent que celui qui dormait dans le lit du Prophète était son cousin Ali Ibn Abî Tâleb et que Mohammad avait déjà quitté, à leur insu, la Mecque. Ils fixèrent alors une récompense de cent chamelles à celui qui apporterait de leurs nouvelles.

Désireux de gagner la récompense, les Quraychites partirent à sa recherche. Ils escaladèrent la montagne où se cachaient le Prophète et Abou Bakr et s’arrêtèrent sans les apercevoir à la porte de la grotte où une araignée avait tissé sa toile et où nichait un couple de pigeons.

Trois jours après, le Prophète et son compagnon quittèrent la grotte et se dirigèrent vers Médine. Ils prirent un chemin différent de celui qu’empruntaient d’habitude les caravanes.
Surâka les guettait, et quand il s’approcha d’eux, son cheval trébucha à deux reprises et ses pattes s’enlisèrent. Surâka, jeté par terre, y vit un mauvais présage et se rendit compte qu’il ne pouvait pas capturer le Prophète à qui il demanda un écrit qui soit de reconnaissance entre eux et rebroussa chemin. De retour chez les siens, Surâka ne raconta cette histoire à personne.

Le Prophète arriva à Kobâa, située à une journée de marche de Yathrib et y construisit une mosquée, puis se dirigea vers Yathrib. Les musulmans, en liesse, sortirent par centaines pour l’accueillir. Chacun d’eux espérait que le prophète séjournait chez lui, mais ce dernier, ne voulant préférer aucun de ses compagnons aux autres, décida de construire sa mosquée et sa résidence là où sa chamelle s’arrêterait.
Il lui lâcha la bride et elle s’arrêta devant la maison d’Abou Ayyoub Al Ansari où le Prophète résida jusqu’à ce que sa demeure et sa mosquée soient construites.

Installé à Médine, le Prophète édifia sa mosquée et ordonna aux Emigrés (les musulmans de la Mecque) et à ceux qui les avaient accueillit (Al Ansâr) de fraterniser ensemble. Il ordonna aussi qu’un document soit écrit, stipulant les droits et obligations des Emigrés et des Ansârs.

Source : http://www.islam-maroc.gov.ma/fr/detail.aspx?id=1299&z=158&s=8
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