L'Irak berceau des civilisations et patrie de notre patriarche Abraham à vu une succession de drames se dérouler en son sein, incomparables nulles part. La fréquence de la mort et de la destruction on toujours marqué l’histoire de ce pays.
Les meurtres et crimes mythiques hantent la mémoire de ce peuple.
Le 10 octobre 680, fut le meurtre atroce, cruel et odieux de l’Imam Hussein petit-fils du Prophète.
Dans la région de Kerbala a eu lieu l'atroce et inégale bataille de l’Imam Hussein contre l’armée de Yazid. Tous les hommes furent tués, l’armée de Yazid n’a épargné que les femmes et le plus jeune fils de Husain, 'Alî Zayn al-'Âbidîn. La mort du fils d'Ali (et petit-fils de Mahomet !) annonça la rupture entre musulmans sunnites et chiites.
La vengeance et la cruauté de Yazid l’ont même poussé à exposer la tête de Husseïn à l'entrée de Damas après avoir bu normalement du vin dans son crâne.
Obscurantisme et intrigues autour de l’extermination des Barmkides par Haroun Ar-Rachid en 803.
Hârûn décida de partir en pèlerinage à La Mecque avec les Barmécides. À son retour en Irak, au cours d'un festin Hârûn demanda à un eunuque de convoquer Ja`far ben Yahyâ dans sa tente et de lui couper la tête. L'eunuque au dernier moment n'exécuta pas cet ordre de crainte qu'il ne fût dû à l'ivresse et que cela lui soit reproché le lendemain. Il revint près de Hârûn accompagné de Ja`far ben Yahyâ, sur quoi Hârûn dit « Ce n'est pas Ja`far ben Yahyâ que je t'ai demandé, mais sa tête ». L'eunuque trancha la tête de Ja`far ben Yahyâ. Hârûn envoya la tête de Ja`far ben Yahyâ à Bagdad et fit arrêter Yahyâ ben Khâlid et ses trois fils. Yahyâ ben Khâlid mourut en prison de ses tortures. Hârûn fit égorger en sa présence Fadl ben Yahyâ et toute la famille Barmécide, sauf les plus jeunes enfants.
Révoltes et guerre civile entre El Amine et El Mamun, les fils de Harun Er-Rachid. En 809.
La révolte des Zendjs. En septembre 869, Ali ibn Muhammad prétendant descendre de Ali, réussit à convaincre plusieurs centaines d’esclaves de se soulever contre le gouvernement central, basé à Samarra, en soulignant leur condition injuste et en leur promettant la liberté et la fortune. Le discours d’Ali ibn Muhammad était renforcé par son adhésion à la secte des kharidjites. Les conditions de vie abominables des esclaves les décidèrent à prendre parti pour la révolte, que d'autres suivirent au nom d'un islam plus pur.
Le soulèvement prit rapidement de l'ampleur, les Bédouins et des mercenaires se joignant à la révolte, et les rebelles remportèrent des batailles contre les forces du calife.
Sous le règne des Abbassides, Bagdad a péri d'une manière aussi dramatique que le meurtre lui-même avec l'invasion des Mongols.
Le 10 février 1258, les Mongols commandés par Hulagu mirent fin à la dynastie et exécutèrent le dernier calife, Al-Musta'sim
Les historiens rapportent des scènes de terreur qui ne se sont reproduites que sous l'occupation américaine de nos jours initiée le 19 mars 2003. Massacres collectifs, destruction des infrastructures, assassinat des savants et des dignitaires, pillage des richesses, incinération des livres et des œuvres scientifiques, bref anéantissement de toute vie.
Encore une fois, Bagdad ne rate pas son rendez-vous avec l’histoire le 30 décembre 2006. La manière et le timing du meurtre d'un autre Hussein nous rappellent les mêmes sentiments de rancune, de haine, de cruauté et surtout de vengeance dont ont fait preuve les mongols.
L’Irak se lèvera, et fera encore face devant les comploteurs et les traitres
Le choix
Il y a 11 mois
1 commentaire:
puis-je commenter en silence, s'il vous plait ?
Enregistrer un commentaire