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lundi 7 septembre 2009

Le Triste Chant du Saxophone

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La musique l’agaçait, elle lui rappelle des moments qu’il ne peut plus savourer. Il l’attendait nerveusement, sans espoir, et elle est venue cette fois-ci. Il se lève, tire la chaise en face mais elle s’assit sur la chaise de côté, là où il voulait réellement qu'elle s'asseye. Elle ne veut pas que son regard ingrat croise les yeux de celui qui la fait toujours rêver; elle ne veut pas réveiller l’envie de femme qui sommeille en elle. Elle est fauve, si elle arrive à le désirer, elle le dévorera …

Après un très long silence, elle tend ses mains et attrape les siens et elle les serres. Pour réponse, il hoche simplement la tête. Elle décode sa réponse et répond par un signe de tête affirmatif. « Je suis là » dit-il …

« Nous ne durerons jamais … je ne peux pas me séparer de ma bague même si elle me fait mal au doigt » lui dit-elle.

Il ferme ses yeux. Il ne sait pas quoi faire ou quoi dire, il se tait, c’est-ce qu'il a toujours fait, c’est ce qu’elle déteste le plus en lui, son calme face aux multiples interrogations qu’elle pose dans le silence des mots qu’elle n’arrive pas à prononcer.
Il finit par répondre par une question « Comment est-ce que tu peux changez tout le temps ?, Comment tu fais pour être constamment différente de ce que tu as toujours été ? » …

Il ne veut pas d’une relation qui évolue au gré de son humeur à ELLE, il ne veut plus rester des semaines sans la voir et il ne veut pas attendre des jours avant qu’elle ne réponde à ses multiples appels téléphoniques. Il lui arrive de la détester.

Il l’a regarde, regarde à travers ELLE, il cherche à savoir si c'était ELLE ce qu'il voulait réellement.

« Est-ce que tu me veux encore Rouhy ?» Elle se contredisait, elle était déchirée, elle ne savait pas ce qu’elle voulait … Elle avait peur, elle voulait le quitter … Elle ne pourrait jamais vivre sans lui.

Il l’entend murmurer ses mots tout en se souvenant de toutes les nuances de solitude qu’il a vécue, lorsqu’elle le laissait seul et le quittait.

« Je peux te rendre heureuse », lui chuchota-t-il, « je peux te donner tout ce que tu as toujours rêvée », « seulement laisse-moi t’aimer, laisse-moi te prendre dans mes bras, laisse-moi t’offrir tout ce dont tu as envie, tout ce que tu peux souhaiter.»

Il soupire et continue « Je suis la personne dont tu as besoin, je suis celui qui tu veux, je suis l’homme dont tu as toujours rêvée ». « Ne me laisse pas seul».

Ses mots sortaient comme une ultime symphonie de désespoir. ELLE jette sa tête en arrière pour quelques instants et pense combien de temps encore pourra-t-elle supporter l’existence de son mari et l’éloignement de l’homme de sa vie.

Elle arrivait à percevoir sa plainte et à distinguer sa supplication à travers son discours qui la torturait et donnaient vie à chacun de ses mots qu’elle ne voulait pas prononcer.

- « Tout ça ce n’est un rêve, on doit se réveiller !!!» cria-t-elle;
- « Tout ça c’est réel, nous avons été ensemble dans la réalité, et non pas dans un songe » répondit-il
- « La réalité que nous sommes en train de vivre, n’est autre qu’une distorsion d’un rêve auquel tu ne veux pas croire »
- « Tu es partie d’un rêve dans lequel tu es restée prisonnière sans vouloir accéder à la réalité qui te paraissait inaccessible » « et moi je suis parti de la réalité pour te construire un rêve ».

L'attente de l’opportunité d’être heureuse a toujours ranimé en elle de grands espoirs, et quand l’occasion de félicité s’est présentée, le doute et la peur s’installèrent et mire en cause ce dont elle a toujours rêvée.


Elle regarde l’heure « il vient me chercher, tu dois partir »

Il quitta les lieux en silence, sans même l’embrasser sous le son triste du saxophone qui jouait "Petite Fleur"



vendredi 4 septembre 2009

Longue Attente

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La chaleur estivale la suffoquait, le noir dans sa chambre l’isolait du monde extérieur et elle s’était allongée sur son lit habillée en nuisette bleu ciel mouchetée de petites fleurs bleues foncées. Elle tendit sa main à l’oreiller de côté, il n’était pas là. Sont lit était stérile, vide et froid.

Elle attendait, tremblait, regardait chaque minute son téléphone et espérait qu’il puisse l’appeler de suite.

Tout autour de lui était noir et blanc ; il ne pouvait pas s’asseoir, il tournait en rond faisait du n’importe quoi. Son cœur battait à travers sa poitrine et se synchronisait aux mouvements de l'horloge murale, ronde, froide. Il essayait de faire battre son cœur plus vite afin que le temps avance plus rapidement pour qu’il puisse lui téléphoner à l’heure convenue.

Il posa sa main sur les touches du piano en noir et blanc, aucun son, tout est muet sauf le battement de son cœur et le mouvement synchro de l’horloge.

Et elle attendait … elle roulait sur son lit ; elle ne supportait pas d’y être seule … elle s’étendit sur le tapis au sol et elle se rappela de leurs ébats au même endroit. Elle alluma une cigarette avec sa main tremblante, et regarda son téléphone muet. Elle attendait sa voix, ses premiers mots « Oui … Azayza, … comment ça va ? », son long silence et son souffle.

Elle tenait le téléphone avec ses deux mains qui tremblaient avec amour, avec peur ; cette peur qui l’accable, qui la surprend, qui la contrôle. Elle serra le téléphone contre son cœur, son souffle s’accéléra. Tout ce qu’elle voulait c’est donner et recevoir, aimer et espérer être aimé en retour.


Le téléphone sonna. Elle le laissa sonner quelques tonalités. Elle respira profondément pour donner vie à ses mots. Quatrième sonnerie. Les perles de sueur coulaient de son cour sur sa poitrine. Une légère brise marine vint la rafraichir à travers la fenêtre de sa chambre à coucher,

Elle tend le téléphone à son oreille, ses cheveux gitanes, ses lèvres pulpeuses et ses yeux aux couleurs indéfinies. Elle l’attendait, tout son corps l’attendait, son âme floue l’attendait, elle aussi va lui parler.

- « Bonjour »
- « Oui … Azayza, … comment ça va ? »

Le noir de sa chambre s’évapora, les couleurs jaillirent de sa nuisette bleue ciel, de son drap blanc et de son tapis et se fondent pour illuminer sa chambre. Leurs voix devinrent visibles dans cette sombre Nuit et leurs mots se transformèrent en énergie, en une note musicale qui les amena très loin ...
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La suite ... a été écrite par une autre rêveuse VENUS.
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