mercredi 30 novembre 2016

Contusion Sentimentale




Histoire …
Passé …
Il était une fois …
Traces …
Cendres …
Vestiges …

Je porte en moi un cœur qui m'accable,
Et des pensées nourries des débris de souvenirs,
Je pue déjà l’odeur des espoirs flétris à pourrir,
Et j’exhale l’haleine de mon destin implacable.

L’Amour … je n’aurais pas du tirer sur ce fragile câble,
Quand il s’est coupé, par la scie de mon égoïsme,
Je suis tombé dans un gouffre profond et insondable,
Et mon cœur a été défait par son propre héroïsme.

Avec ma Contusion Sentimentale …

Je m’éloigne loin de toi … fuyant un désir brûlant,
S’évadant de mes émois … je me sens un inconnu,
Après que j’ai oublié le gout de tes lèvres charnues,
Me voilà même spolié du droit à mon sourire franc.

Et quand les souvenirs lascifs et bouleversants,
Font en moi ressusciter les désirs violents,
Aux images de t’avoir possédée, femme et nue,
Je transpose le corps d’une passante méconnue.


Désir … je suis de ton corps tout affriandé,
Et pourtant je souffre de t’avoir un jour possédée,
Ou d’avoir négligé un sein gourmand et inapaisé,
Qui ne se satisfait jamais de mes farouches baiser.

Enfin … Après toutes les résolutions décidées …
Ma volonté de t’oublier a finalement décédé[1],
Je me soumets au destin qui me rançonne,
Tout en me grisant de l’addiction qui raisonne :

« L’amour est aveugle, pourquoi vous lamentez-vous ? »
J’ai cherché en aimant, la passion et un peu de poésie,
Mais voilà que c’est par le chagrin que je suis saisi,
« Déracine ton cœur, tu me fais pitié … je vous l’avoue. »

Je voudrais tant l'arracher de ma poitrine ce cœur traitre,
Le tenir dans ma main, lui ôter la vie, et en devenir maitre,
Ensuite te le jeter … et sans m’endeuiller !
Te crier : « Ecrase le sous tes pieds ! »


[1] De point de vue grammatical, on dit « il est décédé »

lundi 16 mai 2016

Enseignement ou Saignement … de nos Enfants



Depuis plusieurs années et avec les réformes avortées de l’enseignement, la surcharge des études scolaires de nos enfants au primaire, comme au collège et au lycée a pris de l’importance au détriment des activités sociales qui sont quasiment nulles.

Comment ne pas s'émouvoir à la pensée que la culture, les arts et les activités sociales, et par suite le développement intellectuel de nos enfants risquent de se trouver anéantis contre des disciplines scolaires dont nos enfants n’excellent pas dans leur ensemble et qu’il aurait été mieux de les organiser convenablement en tenant compte dès le départ des besoins du pays en terme de compétences et de l’évolution des technologies et du marché du travail.
D’ailleurs l’enfant, cette boule d’énergie débordante qui est habitué au mouvement, se trouve cloitré comme un animal de zoo dans une salle de classe pendant 6 ou 7 heures. L’immobilité inhibe ses facultés et il perd de sa créativité dont il prend inspiration à travers son mouvement dans son milieu qui stimule sa curiosité naturelle.

Etant le papa de trois enfants qui ont suivi des études dans des écoles primaires privées, collège et lycée, j’avais constaté que l’enfant auquel est infligé un travail démesuré finit par le réaliser mécaniquement et que, sa capacité intellectuelle saturée, il se bloque et devient incapable de digérer ce qu'on lui enseigne, même des sujets faciles.

Après les heures d’école, se sont les devoirs à faire quotidiennement à la maison qui lui empoisonnent la vie. Le pauvre ange, s’est habitué et se trouve contraint de suivre un rythme imposé et qui ne correspond pas à ses attentes d’enfant. A peine qu’il s’est reposé une heure et qu’il a regardé la télévision pour une autre heure et qu’il a dîné très rapidement, il se soumet à la dictature du système scolaire pour poursuivre le calvaire. Peu d’enfants, bien encadrés par leurs parents, trouvent dans ses révisions un défoulement grâce à l’intelligence des parents qui investissent de leurs temps et usent de leur bon sens pour donner un souffle de gaieté à l’enfant.
D’autres enfants, ne sont relâchés par leurs parents qu’après que la fatigue eut raison d’eux !

Il suffit de discuter avec les autres parents pour apprendre que lors même des examens, période pendant laquelle la pression augmente sur l’enfant, ce dernier manifeste des agitations nerveuse, voire même des troubles gastro-intestinaux et un comportement agressif ou même un relâchement excessif.

Heureusement, qu’avec le nouveau Ministre de l’Education et son équipe, on vient de se rendre compte que la somme des connaissances que l'enfant est sensé retenir, n’est pas proportionnelle au nombre d'heures passées en classe ou en révision chez soi.
Il est temps de sauver la nouvelle génération d’un système pédagogique non seulement inadéquat mais voire même néfaste.

Les élèves des collèges et lycées souffrent de lacunes des fois absurdes, à la limite de la débilité de pensée influencée par les émissions TV vulgaires et bandes dessinées violentes que les enseignants récupèrent dans leurs « expressions écrites » … sans parler bien sûr des fautes d’orthographes qui sont devenues la dernière des préoccupations.

Des étudiants … qui seront demain des cadres de ce pays ne savent ni penser, ni écrire, en plus de massacrer la langue de Shakespeare  … et des candidats à l’emploi qui vantent leur français extraordinaire dans une lettre de motivation à vous faire rougir de honte pour la langue de Molière.

Il est important dès le départ de faire apprendre à l’enfant la manière du bon raisonnement, la méthode de saisir et de comprendre une question, la façon de classer les idées et les retenir en tête plus facilement … viendra après l’information à traiter, quelque soit la matière : histoire, géographie, sciences naturelles ou mathématiques … mieux que de les noyer par des masses de données, qu’ils sont incapables de retenir pour une longue durée, si ce n’est pas à vie.

Il faut que le système éducatif s’oriente vers le développement des esprits vifs et curieux, ceux là sont les élites de demain … sachant qu’on ne sera pas tous ingénieurs ou médecins, architectes ou avocats. Tous pays aura besoin de techniciens, d’ouvriers qualifiés ou spécialisés.

Au souvenir d’un Papa ...

On peut aimer une femme, peut être deux ou même plus, qu’on porte dans l’âme. On peut adorer un ami, toujours à notre cœur bienveillant, en avoir un autre comme proche confident … et s’entourer de plusieurs autres pour jouir de la vie à tout moment.

On peut avoir une idole, glorifier un grand homme, se reconnaitre en quelqu’un, suivre l’exemple d’un autre … mais tout cela ne pourra jamais égaler les sentiments qu’on porte pour un père … un père ne peut être qu’UNIQUE … on ne peut pas en avoir deux, on ne peut le comparer sur n’importe quel plan avec quiconque … peu importe ce qu’il a été, un simple fellah sous la caniculaire, ou dans un beau bureau un grand homme d’affaire, un artiste toujours voyageant ou un brillant savant.

Ce père … Ne saura jamais réaliser à quel point je l’aimais … et je l’aime encore … mais moi je sais qu’il m’avait tellement aimé qu’il aurait été capable de troquer sa vie contre la mienne sans même qu’il y aurait besoin … qu’il aurait préféré recevoir un coup de couteau au foie que de me voir souffrir d’une épine au doigt … c’est cela un papa … le mien … aussi le tien.

Ce père … qui nous considérait ses Princes et ses Princesses mais qu’il voulait à la fin nous voir des Rois et des Reines … non pas comme des Régents mais comme de bons Dirigeants de sa famille et dans la société … c’est cela ce que pourrait signifier le véritable amour d’un Papa.

Ce père … qui a été toujours fier de ses enfants, qui rayonnait quand il parlait de nous … nous a laissé tracer nos plans … mais il a tout fait pour défricher le terrain devant nos pas encore titubant.

Ce père … qui a éclairé notre monde et protégé notre maison … la plupart ne voient pas les obstacles et les problèmes quotidiens, ne le sentent pas … car les papas ne partagent pas leurs peines avec leur enfants ... ils ne veulent leur faire part que d’apaisants sentiments et de les protéger contre les désagréments de la vie et surtout de la peur !

Ce père … a déposé quelque chose de très précieux en moi : aimer la vie et marcher avec intégrité, toujours la tête haute en toute fierté.

Ceux-ci étaient quelques mots déclaratoires … que je fais jaillir de l’un des tiroirs de ma mémoire … à mon défunt Papa … en souvenir de tout l'amour qu’il m’avait montré … qui était tellement vrai.

Je regrette de ne pas lui avoir dit « je t’aime Papa » au moment qu’il quittait ce monde entre mes bras.

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