Histoire …
Passé …
Il était une
fois …
Traces …
Cendres …
Vestiges …
Je porte en moi
un cœur qui m'accable,
Et des pensées
nourries des débris de souvenirs,
Je pue déjà
l’odeur des espoirs flétris à pourrir,
Et j’exhale
l’haleine de mon destin implacable.
L’Amour … je
n’aurais pas du tirer sur ce fragile câble,
Quand il s’est
coupé, par la scie de mon égoïsme,
Je suis tombé
dans un gouffre profond et insondable,
Et mon cœur a
été défait par son propre héroïsme.
Avec ma
Contusion Sentimentale …
Je m’éloigne loin
de toi … fuyant un désir brûlant,
S’évadant de
mes émois … je me sens un inconnu,
Après que j’ai
oublié le gout de tes lèvres charnues,
Me voilà même
spolié du droit à mon sourire franc.
Et quand les
souvenirs lascifs et bouleversants,
Font en moi
ressusciter les désirs violents,
Aux images de
t’avoir possédée, femme et nue,
Je transpose le
corps d’une passante méconnue.
Désir … je suis
de ton corps tout affriandé,
Et pourtant je
souffre de t’avoir un jour possédée,
Ou d’avoir
négligé un sein gourmand et inapaisé,
Qui ne se
satisfait jamais de mes farouches baiser.
Enfin … Après
toutes les résolutions décidées …
Ma volonté de
t’oublier a finalement décédé[1],
Je me soumets
au destin qui me rançonne,
Tout en me
grisant de l’addiction qui raisonne :
« L’amour est aveugle,
pourquoi vous lamentez-vous ? »
J’ai cherché en
aimant, la passion et un peu de poésie,
Mais voilà que
c’est par le chagrin que je suis saisi,
« Déracine ton
cœur, tu me fais pitié … je vous l’avoue. »
Je voudrais
tant l'arracher de ma poitrine ce cœur traitre,
Le tenir dans
ma main, lui ôter la vie, et en devenir maitre,
Ensuite te le
jeter … et sans m’endeuiller !
Te crier :
« Ecrase le sous tes pieds ! »
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