samedi 5 décembre 2009

INCONTAGIONABLE

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Oublie les couleurs si tu es en train de peindre mon portrait. Vaut mieux que tu esquisses ton ombre nichée derrière ton chevalet solitaire qui partage les frissons de ton cœur avec tes modèles grossiers.

Cesse de sentir avec les bouts de tes doigts, les empreintes de mes pas dans la peinture ternie de ton tableau … prends ton crayon bien taillé et trace toutes les images que tu imagines sauf mes yeux.

Tu dépenses tes nuits à prétendre ce que tu n’es pas … tu crois à un monde imparfait où les rêves n’existent pas. Ton monde … toujours gris, morne et solitaire là où ton futur est leurré, il ne sait pas quelle direction prendre. Figé … le temps avance tout lentement pour parfois s’arrêter très longtemps.

Les blessures sanglantes te prédominent et te laissent toute seule à la merci du gris de tes toiles et à ma vigilance. Tu lèves tes yeux pour rencontrer mon regard … une prière … et tu sais très bien que tu ne dois t’attendre à aucune réponse.

Tu cèdes de nouveau et tu me tends la main, encore une fois … j’en ai marre de contaminer ton cœur chaque fois … et chaque fois, après que je parte, tes défenses immunitaires antisensationnelles récusent l’infection de la maladie d’Amour que je t’ai inoculé. Invulnérabilité absolue. Tu argues que je dois être à tes côtés en permanent pour que la maladie ait réellement lieu. Tu sais que je ne peux pas rester trop longtemps, une autre vie, ailleurs m'attend.


Elle s’accole contre moi, elle se dissout dans mes bras et elle me laisse pénétrer son cœur rebelle.


Mes pensées sont un mélange tourmenté de désirs, de souhaits, de besoins et de rêves. Les ingrédients de ce mélange risquent de ne jamais voir le jour et se réaliser.
Confusions et collusions, réclusion et acharnement … le brouillard plane sur ton jugement et pourtant toutes tes idées négatives s’accomplissent. C’est bête que le destin soit si borgne que ça !

Mon âme … une feuille embrouillée de joie, d'amour et de possession ; de chagrin, de nostalgie et de désordre vague dans le dessein de t’acquérir. La Tienne, ton âme … un tableau que tu n’as jamais achevé, délaissé, oublié … art abstrait, inexpressive qui veut se donner sans aucun effort.

Se lever, sortir, partir et laisser derrière un sourire soyeux et un désespoir acquis. Honneur de perdre contre un grand joueur … le Destin. Pffffffff … se remonter la morale par du n’importe quoi.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'en reviens pas!!!Cette capacité que tu as de sonder les âmes me laisse perplexe!! à un moment donné du texte , j'ai pensé que tu parlais de moi!!Très beau texte!!
Je signe en anonyme mais je sais que tu me reconnaîtras

Anonyme a dit…

tu es reconnaissable là où tu vas. je meurs de rire !!!!!!!!!!!!!!

chouchou a dit…

j'ai toujours eu peur de ces delires qui finissent par detruire!

Téméraire a dit…

@Anonyme:
Je sais qui tu es :)

@Chouchou
des délires qui s'extériorisent pour soulager ... pour se mettre en cause ... Jamais pour détruire ou s'auto-détruire, du moins dans mon cas.

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