mercredi 24 janvier 2007

Le Pique Nique (1ére Partie)

Dimanche matin, environ 4:00h du matin, je chate encore avec la Louve un pseudo qui symbolise l’intelligence et la vaillance, et la Nina les personnifie, je la découvre au fil de notre discussion.
C’est une dame qui respire les mots, elle inspire les verbes, les noms, les adjectifs, les articles …., elle expire de la poésie indigeste, qu’il faudrait lire et relire et en plus déchiffrer, j’adore ce qu’elle écrit.

Déconnexion avant de se dire bonne nuit, ou plutôt bonne journée. Je jette un coup d’œil sur les enfants et je gagne ma chambre, seul, je m’endors.

C’est Walid, il rentre dans la chambre « Il est huit heures », il veut me réveiller, je le chasse, je sais que le processus est déclenché, par la suite c’est Halima, je ne peux rien contre elle, je l’ignore.

Maintenant ils sont tous les 3 dans la chambre, ils tirent la couverture, je m’agrippe, je ne peux pas ouvrir mes yeux, je compte 4 à 8, ça fait 4 heures, il me faut au moins encore une heure de sommeil pour être en forme.

Ma femme est en voyage, elle a prévu de retourner le samedi mais elle a décalé pour lundi. On a prévu d’allez à Korbous avec les enfants, je suis obligé de faire tout seul, non je suis nul, heureusement que j’ai convaincu ma sœur pour qu’elle parte avec nous, elle va TOUT préparer. Hamdoullah, il ne me reste qu’à prendre les enfants, en plus ils adorent leurs cousins, ils vont se défouler dans la nature.

Je me réveille péniblement, heureusement, je ne vais pas me raser, toilette rapide, un verre de lait, les enfants ont déjà déjeuné, grâce à notre Jamila qui s’occupe des enfants comme une vraie mère. A sa place j’aurais disjoncté depuis longtemps.

Jamila, a déjà fait les préparatifs nécessaires, en coordination avec ma sœur. Je téléphone à mon beau-frère « Oui Addoula, bon tu fais le départ, je vous rejoints à Zaghouan ».
Tout à coup j’ai eu envie de partir pour Zaghouan au lieu de Korbous, mes sœurs, mes beaux-frères, sont habitués à mes décisions de dernière minute. Ils ne vont pas discuter ça, chaque fois j’ai tous les arguments logiques et possibles pour les convaincre.
Avec le temps ils ont laissé tomber, leur têtu de beau-frère qui ne fait qu’à sa tête.

Je marque un point « Je dois passer prendre ma mère, ta femme n’a pas pensé à la prendre ».
Comme si j’aime ou je pense à ma mère plus qu’eux, c’est faux. Par contre elle m’aime plus qu’eux tous réunis, ça c’est sûr.

Tout le monde en voiture, tiens ils le sont déjà, c’est moi qui traine. Je passe par notre boucher, il nous gâte toujours avec les meilleurs morceaux en contre partie il nous taxe chaque fois de 1 à 2 dinars supplémentaire, chacun trouve son compte. 2 kg de viande pour méchoui, je précise, 1 Kg de Merguez et 100 gr de foie de mouton.

Dix heures, nous sommes déjà sur la route, nous passons à côté des aqueducs romains qui on jadis canalisé l’eau douce intarissable du mont Zaghouan jusqu’à Carthage. Abandonnés depuis longtemps, ils sont tombés en ruine, la restauration en cours est insignifiante.

Je téléphone à la cousine de ma femme, une charmante fille, qui a difficilement trouvé un mari, Mohamed un type extraordinaire et qui en plus aime beaucoup les enfants. Je les prie de nous rejoindre, ils sont d’accord.

Walid est en train de lire un livre « C’est quoi comme livre ?», il me montre la couverture les trois mousquetaires. Mais c’est le mien !! « Je t’ai demandé mille fois de ne pas fouiller dans mes cartons », ma mère intervient « Sghir, mézel ma ya3rafch, ne le gronde pas », elle refait son scénario, le même qu’elle a utilisé avec moi depuis 39 ans : Elle me trouve toujours des excuses.

Un peu moins que 11:00 h nous arrivons au temple des eaux. Un grand chantier à défiguré la crique, apparemment c’est un projet d’aménagement d’un parc archéologique, espérons que le résultat soit beau et pratique. Je pense que les travaux vont toucher aussi la restauration du temple, à part une planche indicative des travaux avec un dessin du temple, aucune information n’est affichée sur l’historique de ce site.

Les enfants descendent de la voiture, ils ont vus leurs cousins, ils partent vers eux en courant et en criant. Jamila tiens la petite qui pédale avec les pieds dans l’air.

Saluts, bises, comment ça va ? Labess.

Le temps est magnifique, grand ciel bleu comme un océan. Un soleil bien fort pour le mois de janvier. Une petite pensée aux agriculteurs traverse mon esprit. La situation risque de devenir critique, s’il ne pleut pas. Bof, au moins on va profiter pour aujourd’hui.

Les enfants jouent au milieu du temple, les femmes rient et discutent, ma mère surveille les enfants tandis que Mohamed et Adel discutent football et la victoire du Club Africain, je fausse compagnie à tout le monde.

Je jette un regard devant moi, un énorme espace dégagé, l’endroit a été bien choisis par les prêtres. Le temple en forme hémicycle légèrement ovale avec deux galeries latérales qui se rencontrent au milieu en donnant sur la salle de prière principale.
Chaque galerie est constituée de 12 voutes. La salle centrale contient un autel principal pour la déesse des eaux tandis que, 12 autres niches secondaires, 6 à droite et 6 à gauche ont été prévues pour les nymphes.

Je fais le tour derrière le temple, apparemment il est incrusté dans la montagne même, j’ai voulu avancer vers une petite faille, même toute la zone est entourée de fil de fer barbelé.
Je rejoins la famille, ils sont dans la même scène depuis une ½ heure. Les enfants ne se lassent pas de jouer, les femmes ne se lassent pas de parler et les hommes ne se lassent pas de discuter football et moi sans ma femme, je me lasse à mourir et par-dessus le marché je manque de sommeil. 15 minutes de sommeil seront largement suffisantes pour recharger mes batteries.

A suivre ....

5 commentaires:

TUNISIENDOCTOR a dit…

trés mimi les enfants rabbi ikhallihomlek.
Ca me rappelle les périodes de voyage de madame mais la différence que je reste seul avec eux et je prépare tout en solo ni jamila ni personne.
Zaghouan j y vais de temps en temps pas malllll

Nina louVe a dit…

Les pique-nique me manquent. En hiver, ici on se fait de grandes bouffes près de l'âtre et la musique ponctue nos rires. Petite famille, grand jardin d'amis.

Merci pour ce mot. Émue touchée la louVe.

Téméraire a dit…

@TunisienDoc: Si ma femme s'absente, sans jamila je suis perdu.

La petite c'est Halima, le garçon c'est son cousin, son Pseudo est Chalimox (extrait de chalumeau).

Anonyme a dit…

rabbi yfaddelhomlek ya téméraire :)
un meetup de bloggeurs a eu lieu là bas à zaghouan l'année derniére,c'était trés sympa :)

http://karim2k.phpmagazine.net/2006/04/tunisian_bloggers_meetup_13_we.html

photos:
http://www.pbase.com/zaghouan/meetup_13_zaghouan

Almaz a dit…

trop mignon les petits bout de chou, rabbi i5allihomlek

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