Mon Anniversaire de 30 ans (2ème Partie)

Après le diner superbement servi, une deuxième séance de danse eu lieu avec des costumes différents et des étalages de charmes assez distincts.
Nous eûmes droit à tour de rôle à des provocations insupportables. L’alcool aidant, la horde des loups en chaleur s’est mis à quatre à lécher les pieds d’Aphrodite. ……….

(censure ……. Il n’y a pas eu de partouze, ni de XX avec la gracieuse danseuse, saufs des débilités poussées à l’extrême, désolé si j'ai déçu quelques uns)

La soirée continua jusqu’à 1 heure du matin, "Mr K", nous mis à la porte pour profiter seul de sa proie de chaire fraiche. Légèrement étourdis (un peu plus peut-être) par les quelques verres de whiskey (je ne me souviens plus combien), j’ai quitté l’équipe (echella) pour retourner au sweet home.

Devant ma maison, il y avait deux voitures garées qui ressemblaient à celles de mes beaux-frères. J’ai garé la voiture dehors de crainte de ne pouvoir la faire rentrer au garage sans dégâts. Les lumières des vérandas ainsi que celles du Salon étaient allumées, quelques longues secondes de réflexions m’ont été nécessaires pour réaliser qu’il y avait du monde chez moi et encore de longues minute pour me rappeler que ce soir était mon anniversaire. "Rabbi yoster men triha" Que dieu me préserve d’une bonne raclée.

Je suis rentré par la cuisine ma femme m’entendit et vint me voir, son regard était en même temps triste et enragé et avant qu’elle ne dise un mot mon ange gardien apparut et lui dis « va auprès de tes invités, je m’en occupe ».

Pour la première fois de sa vie, ma mère me tint par l’oreille (ça ne m’a pas fait mal, je ne savais pas si s’était en raison de l’alcool ou que réellement elle n’a pas pressé mon lobe).
La leçon de morale était tellement longue que j’ai rien retenu en fin de compte.

Je me suis lavé le visage, changé mes vêtement qui puaient l’alcool et les cigarettes et rejoignit mes invités qui étaient mes deux sœurs avec leurs maris respectifs ainsi qu’un couple d’amis.
On ma chanté avec un air "No so Happy" les traditionnelles chansons d’anniversaires, on a mangé le fameux gâteau qui étaient déjà découpé (les invités qui sont partis ont été servis en contrepartie des cadeaux qu’ils ont amenés) et on a continué la fête jusqu’à 4 heures du matin ou je n’ai cessé de faire le guignol sous l’effet de l’alcoolémie.

Je me suis endormi ce matin sans un avoir eu mon cadeau spécial de la part de ma femme chérie. Le lendemain, je ne suis pas allé travailler, non plus ma femme, nous avons fait une réunion du conseil d’administration de notre couple et les décisions suivantes ont été prises :

- Plus jamais une goutte d’alcool : décision approuvée et respectée jusqu’aujourd’hui

- Diminuer au maximum la fréquentation des célibataires : décision approuvée, maximum non numériquement spécifié, je juge que j’ai respecté, ma femme juge le contraire. Aujourd’hui, pratiquement le problème résolu, je n’ai plus que deux amis célibataires.

- Communiquer le numéro de téléphone de tous mes amis à ma femme : décision non approuvée mais acceptée. Problème résolu aujourd’hui, avec le téléphone portable même dans le ventre d’un poisson (kirch el houta) elle arrivera à me rejoindre.

- Réduire mes soirées solitaires sans elle : décision non approuvée mais acceptée. En pratique appliquée à 90%

- Ne plus jamais rentrer en retard sans l’avoir préalablement informée : Décision approuvée, pratiquement respectée à 98%

- Ne plus jamais lui faire un coup pareil lors d’un événement important ou même ordinaire : décision approuvée, appliquée à 90% selon moi à 75% selon ma femme.

La soirée chez "Mr K" en compagnie de la délicieuse danseuse (mmm mé tfakrounich) ma couta énormément sur mes degrés de libertés mais je suis content que cet incident corrigea encore une fois ma trajectoire et m’a permis de me consacrer plus à ma femme.


PS :
- "Mr K" ne savait pas que ce jour là était mon anniversaire, s’était une pure coïncidence.
- Je n’ai jamais parlé de cette danseuse à ma femme. Pourquoi ?, parce que !!!.
J'ai tout raconté ce weekend, j'ai eu droit à un léger grondement et une tirette par l'oreille (pareil qu'il y a dix ans). Peine atténuée en raison de sa déchéance par le temps et de l'aveu spontané du coupable.