samedi 30 décembre 2006

Meilleurs Voeux pour la nouvelle Année 2007


A vous mes Amis Anonymes, sincèrement je vous souhaite
une Heureuse Nouvelle Année 2007
pleine de Bonheur, de Santé et de Prospérité

Pourquoi nous détestons autant les Américains ?

Aujourd'hui est un jour de fête et nullement je n'avais l'intention de me connecter au web et d'écrire quelque chose, seulement le matin tôt, en rentrant de la mosquée à l'occaison de la prière de l'Aîd, j'ai été choqué par l'information concernant l'exécution de Saddam.

Quoi que cette information circulait depuis 24 h, je n'y ait jamais cru. Mais ce matin, la vérité et là et j'ai sentit une grande tristesse m'envelopper et qui continue jusqu'à ce soir à presser ma poitrine.

Je ne suis pas triste pour Saddam, comme je l'ai noté dans des commentaires d'autres blogs (
http://adibs1.hautetfort.com/archive/2006/12/27/saddam-hussein-execute-sous-trente-jours.html).
Ce qui me rends triste c'est le fait que les Américains (surtout pas le Gouvernement de Maliki) aient choisis ce jour spécialement pour exécuter Saddam.

Aujourd'hui est le Jour de l'Aîd El Kébir (ou Aîd El Idh'ha) La fête du sacrifice, qui coïncide avec le Hadj, pèlerinage annuel de La Mecque, célébre l'acte d'Abraham, qui à la demande de Dieu s'était décidé à sacrifier son fils. Donc aujourd'hui est la fête la plus importante dans la communauté musulmane.

Pourquoi donc les américains ont-ils choisis ce jour pour exécuter Saddam ?. Pourquoi pas avant, pourquoi pas après?.

Aujourd'hui pour quelques millions de personnes peut être même quelques milliers, c'est un jour de fête, de double fête, en même temps que l'Aîd, en même temps que le mouton égorgé, Saddam a été exécuté. Quelle Joie.

Mais pour des centaines de millions d'Arabes et de Musulmans, c'est un grand jour de tristesse, si c'est pas pour Saddam, c'est pour l'Humiliation et l'Insulte gratuite que leur fait subir les Etats Unis d'Amérique. Une grande majorité de ces gens humiliés ne différencie pas entre le gouvernement Américains et le Citoyen Américain. Pour eux c'est kif kif.

Celà répond en partie à la question que les Américains ne cessent de poser: "Why Arabs and muslims hate americains ?".

Le titre de ce post était : Pourquoi les américains nous détestent-ils autant?.

Mon commentaire après Publication de ce post:

* En raison de ma colère, j'ai publié ce Post avant même de faire un passage sur les Blogs Tunisiens, donc comme moi beaucoup de personnes ont manifesté leur opinions concernant cetévénement tragique. Je prends l'initiative de les indiquer:
* http://nostradamusdiary.blogspot.com/2006/12/saddam-its-over.html
* http://www.u-blog.net/nasnoussa/note/114
* http://cosmauxpolis.blogspot.com/2006/12/pendaison-de-saddam-pourquoi-aujourdhui.html
* http://doubtsandconvictions.blogspot.com/2006/12/saddam-hussein-est-mort.html
*http://kaiser.wordpress.com/2006/12/30/saddam-has-been-executed/
* http://heditdi.blogspot.com/2006/12/dans-quel-monde-vivons-nous.html
* http://point2vue.blogspot.com/2006/12/un-aid-plus-sanglant-que-dhabitude.html
* http://mot-dire.hautetfort.com/archive/2006/12/30/je-suis-revolte.html
* http://3oth3outh.blogspot.com/2006/12/saddam-pendu-le-jour-de-laid.html
* http://yosraworld.over-blog.com/article-5070893.html
* http://yasmina-diary.blogspot.com/2006/12/merci-monsieur-bush.html
* http://hatem.phpmagazine.net/2006/12/saddam_hussein_executed.html
* http://ellif.blogspirit.com/archive/2006/12/30/aid-mabrook.html

‹‹ Paix sur Abraham ››

L'Aïd-el-Kébir, ou Aïd-el-Adha (fête du sacrifice), célébrée samedi par les musulmans, l'une des fêtes les plus importantes de l'islam, symbolise la soumission totale d'Abraham et, par extension, de tout croyant à Dieu.
Elle a lieu le 10e jour du mois de Dhou al Hijja, dernier mois du calendrier musulman, et marque la fin du pèlerinage à La Mecque.Les musulmans doivent égorger un mouton pour commémorer le sacrifice d'Abraham (Ibrahim en arabe), dans les années 2000 avant JC. Les juifs commémorent le sacrifice d'Abraham lors du nouvel an.
Selon le Coran, Abraham, envoyé de Dieu, obéissant à un commandement divin, s'apprêtait à sacrifier son fils unique Ismaël, né de son épouse Agar (Hajar en arabe), ex-servante de sa première épouse Sarah, lorsque l'archange Gabriel remplaça Ismaël par un mouton.
L'événement se situerait à proximité de La Mecque et, par sa soumission à Dieu, Abraham est considéré comme le premier des musulmans.Selon la Bible, Abraham est un descendant de Noé. Obéissant à Dieu, il s'apprêtait à sacrifier son fils Isaac, né de sa vieille épouse Sarah, ainsi que trois anges le leur avaient annoncé.
Abraham avait alors chassé dans le désert sa servante Agar et leur fils unique Ismaël. L'intervention de Dieu avait sauvé Isaac et l'événement se situerait à Jérusalem.
La bête à sacrifier ne doit pas être tuée, ni même assommée, avant la saignée, qui doit se faire avec un couteau parfaitement effilé et sans exercer la moindre pression, en coupant la trachée-artère et l'oesophage.Selon la loi islamique, c'est au chef de famille, qui peut déléguer à un sacrificateur reconnu, d'accomplir la tâche sacrificielle, le mouton couché sur le flanc gauche, la tête tournée vers La Mecque. Il ne peut opérer qu'après la prière de l'Aïd, qui se déroule environ vingt minutes après le lever du soleil, suivie d'un prêche de l'imam.Le mouton doit ensuite être partagé en trois parts égales: une pour la famille, une pour les voisins et amis, la dernière, composée des meilleurs morceaux, étant réservée aux pauvres.Dans le Maghreb et en Egypte, on utilise le nom d'Aïd-el-Kébir (grande fête) pour la distinguer de l'Aïd es-Séghir (petite fête) ou Aïd-el-Fitr, qui marque la fin du jeûne du Ramadan. En Arabie saoudite et dans les autres pays musulmans, le nom de Aïd-el-Adha est le plus utilisé.

Source : http://www.20minutes.fr/articles/2006/12/28/20061228-actualite-internationale-L-Aid-el-Kebir-l-une-des-plus-importantes-fetes-de-l-islam.php


Coran Sourate 37. Les rangés (As-Saffat)

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

79. Paix sur Noé dans tout l'univers!
80. Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants.
81. Il était, certes, un de Nos serviteurs croyants.
82. Ensuite Nous noyâmes les autres.
83. Du nombre de ses coreligionnaires, certes, fut Abraham.
84. Quand il vint à son Seigneur avec un cœur sain.
85. Quand il dit à son père et à son peuple: ‹Qu'est-ce que vous adorez?›
86. Cherchez-vous, dans votre égarement, des divinités en dehors d'Allah?
87. Que pensez-vous du Seigneur de l'univers?›
88. Puis, il jeta un regard attentif sur les étoiles,
89. et dit: ‹Je suis malade›.
90. Ils lui tournèrent le dos et s'en allèrent.
91. Alors il se glissa vers leurs divinités et dit: ‹Ne mangez-vous pas?
92. Qu'avez-vous à ne pas parler?›
93. Puis il se mit furtivement à les frapper de sa main droite.
94. Alors [les gens] vinrent à lui en courant.
95. Il [leur] dit: ‹Adorez-vous ce que vous-mêmes sculptez,
96. alors que c'est Allah qui vous a créés, vous et ce que vous fabriquez?›
97. Ils dirent: ‹Qu'on lui construise un four et qu'on le lance dans la fournaise!›
98. Ils voulurent lui jouer un mauvais tour; mais ce sont eux que Nous mîmes à bas.
99. Et il dit: ‹Moi, je pars vers mon Seigneur et Il me guidera.
100. Seigneur, fais-moi don d'une [progéniture] d'entre les vertueux›.
101. Nous lui fîmes donc la bonne annonce d'un garçon (Ismaïl) longanime.
102. Puis quand celui-ci fut en âge de l'accompagner, [Abraham] dit: ‹Ô mon fils, je me vois en songe en train de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses›. (Ismaël) dit: ‹Ô mon cher père, fais ce qui t'es commandé: tu me trouveras, s'il plaît à Allah, du nombre des endurants›.
103. Puis quand tous deux se furent soumis (à l'ordre d'Allah) et qu'il l'eut jeté sur le front,
104. voilà que Nous l'appelâmes ‹Abraham!
105. Tu as confirmé la vision. C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants›.
106. C'était là certes, l'épreuve manifeste.
107. Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse.
108. Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité:
109. ‹Paix sur Abraham›.

Merci Antikor http://antikor.blogspot.com/2006/12/blog-post_29.html

vendredi 29 décembre 2006

Je vous Souhaite a Choresterol Free Aîd


Bon Aîd, Joyeux Aîd, mais surtout faites attention, consommez avec modération.

jeudi 28 décembre 2006

Le Jardin Parfumé

Prochainement: publication compléte du Kamasutra Arabe "Le Jardin Parfumé", traité d'érotologie Arabe du début du XVIéme siècle.


La publication sera en Arabe, Français et Anglais.

" Ce livre est très connu dans le monde arabe . Mais il faudra le lire en arabe pour saisir les subtilités qui se perdent dans la traduction. Ce cheikh pornographe Tunisien est appelé cheikh Mohammed Nafzaoui. Il est rentré dans l'histoire de la littérature par son livre erotique destiné au sultan de l'epoque.

Très vite, la métaphore du jardinet parfumé cède la place aux techniques de la fornication. Il n'est plus question de soigner les fleurs de l'amour, d'arroser la terre du plaisir, mais de positions avantageuses pour l'homme, des quarante noms donnés au sexe de l'homme et des quarante-trois noms du sexe de la femme, et de quelques exercices pratiques pour faire de ce jardin une forêt de plaisir multiplié, renouvelé, et pour préparer le corps de l'homme à un sommeil paisible, bien mérité après avoir pénétré de son membre lubrifié d'huile mélangée aux nombreux parfums le sourire vertical de la femme, mise sur le dos ou sur le ventre en vue de lui assurer une meilleure performance sexuelle.

Il raconte l'histoire de Dahama, une femme qui ne recevait de son mari que des baisers et des caresses. Elle lui dit, sans détour : « Mets de côté les caresses et les baisers. Cela ne suffit pas à l'amour. J'ai besoin d'un membre gonflé et dur qui fera couler dans ma matrice du sperme en abondance. »Les Arabes aiment les jardins, les espaces plantés d'arbustes et de fleurs. Ils aiment s'y rendre pour la paresse naturelle, pour la villégiature, pour la rencontre et la contem- plation. Ils aiment y étaler des tapis, jouer aux cartes, boire et rêver, dire des poésies, et caresser l'idée qu'après la sieste leur membre ira se fourrer dans l'autre jardin, celui, plus intime, plus mystérieux, de la femme.

Dans « les Mille et Une Nuits », ce sont les femmes qui se vengent de l'égoïsme masculin. Elles forniquent avec des esclaves dès que le prince a le dos tourné. Elles prennent leur plaisir dans le péché, dans le risque et le danger. L'homme profite de son pouvoir illusoire pour se venger. « Le Jardin parfumé » est écrit dans le même esprit : il faut se méfier de la femme, elle est à l'origine de toutes les guerres (!), de tous les malheurs de l'homme, maltraité par l'attrait irrésistible d'un jardinet souvent épilé et enduit de parfums minutieusement préparés. Alors, recommande le cheikh, l'homme de la parole religieuse, l'homme de l'expérience, de se lover dans les délices de ce jardin et de se retirer à temps pour ne pas se faire mordre et se retrouver prisonnier d'une passion destructrice. Au nom de la religion, tout est autorisé, pourvu que la suprématie masculine soit sauve. Il est dit * tout enfant musulman le sait * « La haya'a fi dine » (« Pas de honte en religion »). On peut aborder toutes les questions, toutes, surtout celles qui ont trait à la sexualité. C'est tout à fait normal, naturel, puisque cela fait partie de l'éducation du musulman.

Après cela, on se demande pourquoi la condition de la femme est si désastreuse dans le monde arabo-islamique. Entre le jardin des sens et la prairie de la fornication, il est des roses, des fleurs de toutes les couleurs qui s'échappent, fuyant ces métaphores à la limite du ridicule et du supportable. Il est temps de nommer la femme et de laisser le manuel du cheikh bienveillant aux incorrigibles machos qui ont des problèmes avec la notion de virilité et qui seront probablement les premiers à se précipiter à la pharmacie pour se procurer la pilule de l'« érection assurée ».

Tahar Ben Jelloun

Eécrivain, a reçu le prix Goncourt en 1987 pour « la Nuit sacrée » (Seuil). Dernier ouvrage paru : « le Racisme expliqué à ma fille » (Seuil, 1998).

Chance Vs Hasard

Suite à mon précédant Post http://tunisdivagation.blogspot.com/2006/12/que-la-chance-soit-avec-vous.html et suite à la visite du Blog http://bestthatcanhappen.blogspot.com/ le post "Quel valeur a le hasard?", je voudrais poser la question suivante: Quel rapport y-a-t-il entre la Chance et le Hasard ?

Une superbe oeuvre d'art à découvrir (cliquez sur l'image)

mercredi 27 décembre 2006

Ancien Marché à Tunis


Dans quel endroit se trouvait ce Marché ?

mardi 26 décembre 2006

Déja en Vacances

Aujourd’hui mardi 26/12/06, à 11:40 j’étais en voiture en route vers un RDV à Mégrine, j’y serai en retard.
Je déteste arriver en retard, d’habitude je suis ponctuel.
Je prends mon téléphone, j’appelle la personne qui m’attends, je m’excuse, je fais demi-tours, je rentre à la maison.

En route j’appelle le bureau, je prends une décision irréfléchie, ça y’est je suis en VACANCES jusqu’à l’année prochaine, mon assistante me rappelle les taches à faire.
Je la prie de s’occuper de tout, carte blanche, pourvu qu’on ne me dérange pas. (Je sais que sa ne sera pas possible).

J’appelle ma femme, elle ne me croit pas. Elle me répond « comme d’hab. tes vacances durent quelques heures, on verra ». Elle décide aussi de rentrer vite.

En cours de route je me souviens que le repas est "Kosksi Bel Besbes" couscous au Fenouil (au fait aux tiges de fenouil), un plat que peu de gens réussissent vraiment.
Ma femme et la bonne ont passé des heures à le préparer hier soir, et la bonne devrait le mettre sur le feu et le suivre aujourd’hui. Je vais me régaler.

12:20 h, je suis à la maison, cinq minutes après c’est ma femme qui rentre, un bisou à la volée, elle me regarde avec étonnement, ce n’est pas dans mes habitudes courantes. (Yé hasra 3la ayem la romance).

Les enfants jouent dans le salon, les jouets sont éparpillés partout. J’allume mon PC, ma femme me dit « à cet instant, tu n’es plus en vacances », « Mais Azizti, le PC c’est un membre de la famille, nous communiquons avec lui, il communique avec nous » (beurk, c’est du n’importe quoi).

A 13:00h, nous nous mettons à table, étonnement de tout le monde, (moi, ma femme et la bonne), el Kosksi et très piquants, les enfants ne peuvent pas le manger.

Solutions miraculeuse, ma femme a laissé de côté à ma sœur un plat pour elle et pour son mari, eux aussi aiment ce plat. « Allo, F… » bla bla bla des femmes, « écoute, qu’est ce que tu as cuisiné aujourd’hui » « Ah, OK, stp, tu m’envoie rapidement un plat bien garni pour les enfants et tu viens récupérer le votre » bla bla bla habituel.
Heureusement que F… habite dans le même quartier.

Je me régale avec le déjeuner, je n’ai même pas touché à la salade, et j’ai fini avec peine ma seconde assiette. Hamdoullah.

14:00h on se met au véranda sous un soleil chaleureux. Ma femme sert le thé Un, c’est du Lipton tea, je ne sais pas pourquoi ?, habituellement on prend du thé vert ordinaire avec des brindilles de feuilles de menthe. Je ne pose pas de questions pour une fois (je viens de la poser pour moi-même d’ailleurs).

On converse à propos du 3allouch (mouton) de l’aîd, d’habitude on l’achète chez des agriculteurs et on le garde chez eux jusqu’au dernier jour. Cette année, j’ai dis que je vais l’acheter le dernier jour.
Ma femme remarque que les prix peuvent grimper le dernier jour (elle est Sfaxienne, elle s’inquiéte), je réponds qu’il ya une probabilité qu’ils baissent aussi (Djéridi m’enfoutiste).

14:50h, le téléphone de ma femme sonne, on l’appelle, elle doit repartir à son cabinet médical.

Je ne sais pas quelle mouche m’a piqué pour chronométrer ces événements précités.

Mais à la fin, 15:00h, je suis seul au véranda, en vacances sans préavis, j’apprécie un soleil qui commence à me bruler, un fin du moi de décembre. Je pense que quelque part au Nord, d’autres personnes auxquels j’ai envoyé des vœux de Noël, se réjouissent de voir la neige tomber.

Encore quelqu’un qui parle qui divague pour ne rien dire bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla

Moralité de l’histoire : Rien.

PS : Je risque de vous emmerder avec mes posts, puisque maintenant j’ai du temps libre.

« Votre temps d’attente est de 82 secondes »


Mon ISP a un service Hotline impeccable. Ses opérateurs sont très aimables, très professionnels et tu sens même le sourire à travers le téléphone.

Ils sont très serviables et ils ont toujours des réponses à mes questions. Si ma ligne ADSL est hors service, c’est ou bien l’ATI ou bien Tunisie Télécom, ou peut être bien la pluie ou le mauvais temps.

Seulement, ce qui m’agace le plus, c’est leur répondeur automatique.
Après avoir composé le numéro de téléphone, une voie douce me demande de saisir mon code client suivi du fameux dièse #, pour être dirigé vers un agent client.

Chose faite, alors la même voie encore douce mais automate (sous une musique de fond très mal choisie) me répond « Votre temps d’attente et de 423 secondes ». Calcul mental rapide : je laisse tomber les 3 secondes et je divise les 420 sec restantes par 60 sec et c’est 7 minutes (ben oui je suis intelligent et je me débrouille). Mais 7 minutes c’est trop. Apparemment la Hotline est très sollicitée ou c’est leur de grignoter quelque chose, donc manque d’effectif. Je laisse tomber. Peut être j’essayerai une autre fois.

Parfois c’est le bonheur, comme hier soir à environ 19:00h « Votre temps d’attente et de 82 secondes ». Encore une fois calcul rapide ça fait moins qu’une minute et ½. Ok, je mets le téléphone en main libre, la musique me tape sur les nerfs, je la supporte et j’attends.

Coup de chance mon portable sonne, bla bla bla, c’est des bonnes nouvelles concernant le travail, j’oublie la musique de fond du téléphone fixe, et je continue mon bla bla bla …. Fin de la communication sur portable.

Encore musique de fond et « Votre temps d’attente et de 82 secondes ».
Je jette un coup d’œil sur l’afficheur du téléphone fixe, ça fait 7 minutes écoulées (a enlever par excès une minute pour composition du n=°).

Quelqu’un peut-il m’expliquer comment 6 minutes sont égales à 82 secondes. J’attends votre réponse « Mon temps d’attente et de 2 jours ».

PS : Hier soir après avoir rédigé ce post, le message est devenu « « Votre temps d’attente est estimé à 82 secondes ».

lundi 25 décembre 2006

Mission Possible : Réalisez vos Objectifs de 2007

Il ne reste plus que quelques jours pour clôturer l’année 2006 et entamer une étape dans notre vie marquée par ce cycle solaire.

A ce rendez vous annuel, outre les festivités et la joie, nous devons prendre conscience de tous nos actes positifs ou négatifs soient-ils.
Nous devons avoir le courage de demander des excuses à ceux qu’on a fait de la peine et de remercier ceux qui ont participé de près ou de loin à nous procurer un brin de bonheur.

J’ai parcouru plusieurs Blog et j’ai vu des Post superbes ou des personnes s’autocritiquent et même se dissèquent pour identifier les erreurs du passé et construire le futur.

En raison de mon expérience professionnelle dans le Management des Compétences, et par analogie au monde professionnel, je voudrais vous proposer cette approche (personnelle) afin de réussir 2007.

1- Commencez par faire un Bilan des résultats de l’année 2006 : échecs et réussites.
a. Qu’est ce que vous avez réalisé et pourquoi ?
b. Ces réalisations au fait, étaient-ils vraiment nécessaires ou une perte de temps et d’argent ?
c. Quels sont les échecs subis ? pourquoi ? étaient-ils prévisibles ? auriez-vous pu les éviter ?

2- Etablir des Objectifs pour l’année 2007
a. Définir un objectif n’est pas une tache facile, beaucoup de personnes ne savent pas ce qu’ils veulent exactement, ce que l’on attend d’eux, ou quels sont les priorités. L’objectif fixé doit être logiquement réalisable et nous inspire le Challenge.
Exemple : une personne brillante dans ces études, ne peut pas se fixer l’objectif de réussir son année scolaire ; ou quelqu’un matériellement aisé, de se fixer l’objectif d’acheter une nouvelle voiture. En opposition, quelqu’un qui a des difficultés scolaires peut se fixer l’objectif de réussir quelque soit les conditions ; ou une personne qui devrait acheter une voiture tout en passant par un schéma de financement compliqué : Crédits : employeur, CNSS, Banque.
b. On va se restreindre à 5 objectifs importants (pourquoi 5, OK 7 ou même 10)

3- Définir les moyens nécessaires pour la réalisation de chaque objectif.
a. Si on ne dispose pas facilement de ces moyens ; ils deviennent eux-mêmes des sous-objectifs, dont il faudrait trouver encore les moyens de réaliser.
b. Certains objectifs qui peuvent paraître réalisable ne le saurons plus fautes de moyens, donc dès le début, il faudrait bien connaître ses propres capacités.

4- Pour chaque objectif définir la matrice FFOR pour les francophones (Forces, Faiblesses, Opportunités et Risques). SWOT pour les anglophones (Strenghs, Weaknesses, Opportunities and Threats) (ceux qui veulent plus d'information peuvent me le demander).
a. Il s’agit de bien se connaître par rapport à l’objectif fixé, quels sont mes forces : (Math + Physique), mes faiblesses (Chimie), les opportunités (prendre des cours particuliers en Chimie, présenter un certificat médical le jour de l’examen), les risques (devoir très dur en Math, ne pas obtenir sa note au complet)
b. Regrouper tous les éléments du FFOR établis par objectif en un seul tableau récapitulatif.
c. Faire sortir de nouveaux objectifs et retour à l’étape 2

5- Notez les objectifs définitivement établis sur un grande affiche et l' afficher partout : dans le bureau, dans la chambre à coucher (oui), sur le réfrigérateur, partout … (surtout pas dans les toilettes ça provoque une constipation). Progmrammer le Reminder du PC, du téléphone portable.

6- Etablir une périodicité de contrôle de l’avancement de réalisation de chaque objectif : Exemple chaque moi faire un check-up de l’état des lieux, ou j’en suis avec mes objectifs.

7- Identifier les écarts dans le temps : ce qui a été réalisé par rapport au prévu et mettre à jour votre programme d’actions.

8- Prendre note de ce qui est relatif à ces objectifs. Ne comptez pas uniquement sur votre mémoire.

Je vous invite à réfléchir sur vos objectifs, de les fixer et de les publiez en commentaire, je me porterai volontaire pour faire le suivi avec vous et être un emmerdeur de plus qui vous les fera rappeler régulièrement ; J’invite PsyNaj à se joindre à moi.

C’est la 1ere fois que j’écris cette note, s’il y a des correctifs à faire ou quelque chose à ajouter n’hésiter pas de m’informer.

Action Blank Post - Action Note Blanche - يوم التدوينة البيضاء

http://attounissia.blogspot.com/2006/12/action-note-blanche-action-blank-post.html





dimanche 24 décembre 2006

Un Grand Cheval Blanc à Tunis

Bon demain c'est une journée blanche.

Rien à lire rien à écrire sur les Blogs Tunisiens, mon Sponsor (vous le saurez bientôt) vous propose d'identifier l'endroit suivant:

Ou se trouve ce beau Cheval Blanc (photo prise par satellite en Tunisie)

1er Prix 1000 DT, (je ne m'engage en rien, c'est le sponsor).

Bonne chasse.


Concours clôturé. Bonne réponse dés le 1er Message (jma3et tiercé): c'est à l'hippodrome de Ksar Saîd. Gagnant Hannibal

Soyez inspirés : Cinq étapes à la Paix par Mère Térésa


Step 1: The fruit of silence is Prayer;
Step 2: The fruit of prayer is Faith;
Step 3: The fruit of faith is Love;
Step 4: The fruit of love is Service;
Step 5: The fruit of service is Peace.

1ére étape : Le fruit du Silence est la Prière;
2éme étape : Le fruit de la Prière est la Foi;
3éme étape : Le fruit de la Foi est l'Amour;
4éme étape : Le fruit de l'Amour est Service;
5éme étape : Le fruit du service est la Paix.

« Je commence toujours à prier par le silence : c’est dans le silence du cœur que Dieu parle. Dieu est l’ami du silence et nous devons L’écouter, parce que ce ne sont pas nos paroles qui comptent, mais ce que Lui nous dit. » Mère Teresa

source : http://coachingmantra.blogspot.com/

samedi 23 décembre 2006

Pour le plaisir des yeux : Papillon de Feu

Un site avec de très belles photos artistique co-signé par Yasmina Alaoui et Marco Guerra
A voir absolument: http://yasminaalaoui.com/


Au Hammam avec ma Copine

Nous vous affolez pas, ce n’est pas de l’érotique.

Suite à ma publication de ma photo de classe, je me suis souvenu de cette petite histoire.

S’était en 1973, j’étais déjà en 1ére année primaire, mais comme j’étais un peu petit et maigrelet, je passais pour avoir 4 ans au lieu de 6 ans.

Ma mère à pris l’habitude de me prendre avec elle au Hammam (bain maure), (comme toutes les bonnes mamans de l’époque) et elle ne se rendait pas compte que je commençais avoir "un regard critique" (malla jaw) sur ce qui se passait et ce qui m’entourait au Hammam. Bref, ne me posez plus de questions sur ses souvenirs, je ne vais pas vous en parler.



Un de ces dimanches au Hammam, alors que je jouais dans le bassin du "Bit Esskhoun", j’entendis une petite voix m’appeler. Evidemment s’était pas la voix de ma mère, ni de ma sœur, je me retournais, et qu’elle surprise : C’est Thouraya ma copine de classe (elle est sur la photo déjà).
A cet instant, j’ai sentit une grande honte m’envelopper et j’ai souhaité que les entrailles de la terre m’engloutissent.

Contrairement à moi Thouraya, n’était pas gênée du tout, elle vint auprès de moi et elle commença à parler, à parler sans s’arrêter, alors que moi, ma nudité me dérangeait et je me sentais très confus.
Je me suis rendu compte que je me trouvais dans endroit qui n’est pas le mien, dans une zone interdite là ou je n’aurais pas dû être.

Beaucoup d’images traversèrent mon esprit, et je me suis vu en classe avec tous les copains se moquant de moi parce que j’allais encore au Hammam des femmes.

Ce soir, j’ai très mal dormi et j’ai passé toute la nuit à penser à une parade pour étouffer le sujet. Le lendemain et à l’heure de la recréation j’ai appelé Thouraya, on a discuté sur la rencontre du jour précédent et je suis arrivé à la convaincre de ne pas en parler à personne et que s’était notre petit secret.

Depuis cet incident, je n’ai jamais remis mes pieds dans le Hammam (des femmes bien sûr) mais j’ai gagné une nouvelle amitié qui a duré toute ma scolarité primaire.

vendredi 22 décembre 2006

Utilisateur de Blogger, comment suivre les commentaires postés

Je poste des commentaires sur plusieurs Blogs, hébérgés chez Blogger. Comment faire pour suivre les autres commentaires qui s'ajoutent par la suite sur ces Blogs (pas le mien).

Sur certains Blogs, il suffit de cocher une case pour recevoir une notification par mail que des nouveux commentaires ont été ajoutés.

Thank you for your help.

L'ATI nous facilite la vie

Depuis 3 jours je ne reçois plus de courrier, quelques mails plutôt, à peine 2 par jour.

Aujourd'hui, depuis 7:00 h du matin, mon portable n'a pas arrêté de sonner.
Mes fournisseurs/partenaires étrangers habitués à des réponses rapides de ma part, n'ont pas reçu de réponses à leurs messages urgents depuis 3 jours (wéna kolt Rass El 3am, el khedma rakhet).

Je téléphone à mon fournisseur accès Internet, je lui expose le problème, il me répond simplement qu'ils sont au courant et que la faute incombe à l'ATI qui est en train de résoudre ce problème.

Je demande des explications sur le problème (ki ettouansa el koll, mana nhebbou n3awnou), elle me répond que l'ATI a installé un logiciel AntiSpam et que ce dernier pose quelques problèmes ce qui a entrainé le retard de livraison du courrier. (Wallahi tfakert 3amek Hamadi el bostaji mta3na, allah yarhmou).

Ala kol hal, Mobadra tayba. Moi je reçoi énormément de spam.
Donc, si vous avez le même problème (retard d'arrivée de courrier), nous vous affolez pas, nous vous inquiétez pas, chwaya sabr, l'ATI est à votre service, pour vous faciliter la vie.

Kelma akhira lel ATI, Bellahi barcha courrier rahou méhouch spam, métsalech mé jinéch nechkiou nejmou nfiltriou wahadna.

Léger coup de Rabot "Dharba sghira Bel Mamlsa"

Bon je commence par dire que je ne suis ni politicien ni 'hezbiste" (du parti au pouvoir), ni encore de l’opposition, les trucs de droite, de gauche, des barbus, des libéraux … mais comme la plupart des Tunisiens je suis "Khobsiste", intéressé par mes problèmes personnels, mes crédits, ma bouffe et mon confort. Un égoïste dans la masse.

J’ai remarqué sur plusieurs blogs et avec tous mes respects que beaucoup de personnes critiquent le gouvernement et le système politique en place et le proverbe tunisien dit "El metrfarrej Farés" : le spectateur est un bon critique.

Je vais vous demander de prendre de recul et de juger honnêtement la situation de notre chère patrie sur le plan régional (Grand Maghreb Arabe), sur le plan Continental (l’Afrique), sur le plan nationaliste (Arabe), sur le plan géopolitique qui nous influence (Méditerranée) et enfin sur le plan International

Les critères habituels de comparaison seront d’ordre économique, politique et socioculturel

Afin de faciliter cette comparaison, il est lieu de remarquer qu’il faudrait comparer ce qui est comparable.
Ç-a-d, qu’il faudrait comparer des éléments qui peuvent tenir sur la même échelle, sa signifie, qu’on ne pourra pas comparer le système économique Tunisien avec celui Américain, qu’on ne pourra pas comparer notre système politique avec celui de la France etc … Il n ya pas de règles fixes, mais il ya le bon sens et la logique.

Beaucoup de personnes dirons, mais ce n’est pas normal, la comparaison devrait être faites avec de pays qui sont mieux que nous afin de déterminer le gap, identifier les écarts et d’établir des plans de développement pour les réduire. Ils ont raison, toutefois dans la réalité des choses on ne pourra pas comparer 2 pays dont l’un dépasse l’autre d’une avancée de 100 ans, sinon les objectifs qu’on fixera seront irréalisables.

Moi (a3oudhou bellah min kelmet ana), citoyen tunisien, j’ai visité plusieurs pays arabes, africains, et européens, et je peux dire que je suis fier d’appartenir à ce pays avec tous ces maux, ces problèmes et sa bureaucratie.
Je ne vais pas rentrer dans une critique ouverte de notre système de gouverne parce que plusieurs paramètres m’échappent.

Malgré notre petite taille géographique et démographique, je voudrais rappeler les quelques réalités suivantes :
* La vraie ressource de notre pays est notre capital humain et rien d’autre (faiblesse des ressources énergétiques, minéralogiques et hydriques);
* Notre pays se modernise rapidement et il toujours à l’affut de tout ce qui hightech ;
* Le Tunisien a atteint un standard de vie assez appréciable ;
* Nous sommes classés premier pays en Afrique et dans le monde arabe en matière de compétitivité macroéconomique et 30ème au niveau mondial ;
* Les grands chantiers en cours qui boostent l’économie: l'aéroport d'Enfidha le plus imposant du continent africain, nouvelle raffinerie de pétrole à skhira, projet d’un nouveau port (à hergla je suppose), l'aménagement de la rive nord du lac de Tunis, la construction de la cité de la culture et d'un musée des civilisations, la création d'un réseau ferroviaire rapide (RFR), la réalisation d'échangeurs de Rades reliant les banlieues sud et nord de la capitale.
* Des résultats très favorables au niveau de la santé, de l’éducation, du développement régional interne …
* Réduction des disparités entre les régions
* Endiguement du chômage dont le taux a régressé de deux points durant le dernier quinquennat
* La liste continue ….

Mais aussi, je déplore :
* La liberté d’expression et d’opinion, qui titube encore dans notre pays
* La démocratie qui avance mais au pas de tortue
* L’absence totale des parties d’opposition
* La corruption qui ronge certains secteurs …
* Encore la liste continue ….

Mais globalement et par comparaison avec plusieurs autres pays, il me plait d’être tunisien et de vivre en Tunisie.

jeudi 21 décembre 2006

Bonjour, je suis Si Lamine

Bonjour tout le Monde, je suis Si Lamine le mari de Naziha, Homme d’Affaire et propriétaire de biens immobiliers.

J’ai à peine 62 ans, mais je suis en bonne forme et je me soigne. Je fais actuellement du sport pour éliminer quelques graisses abdominales et je m’en sors très bien avec les femmes.

Ne pensez pas qu’à cet âge je commence à devenir vieux, au contraire, je suis encore capable de faire tourner des têtes.

Aujourd’hui je suis très tourmenté et je ne parviens pas à voir clair, beaucoup d’événement se succèdent rapidement dans ma vie et je n’arrive plus à faire le bon choix.

Je vais vous raconter mon histoire avec Naziha ma femme et Dorra ma douce perle, humm ma secrétaire.

Pour mieux me connaître, il faudrait lire le journal intime de Naziha http://orchideas.blogspot.com/2006/04/un-bonheur-limparfait.html que vous connaissez déjà (http://orchideas.blogspot.com/2006/12/coming-soon-mme-naziha-le-retour.html).


Je n'ai jamais vraiment pensé être un jour un candidat principal à l’adultère. Mais comment Donc je suis arrivé là?

Les choses se sont évolués par étapes. J'étais un terrain favorable et les causes bien sûr reviennent en premier lieu à moi, à Naziha ma femme enfin à Dorra ma secrétaire, ma Maitresse, mon Amante, ma Concubine, ma puce, mon bébé, Hobby quoi, appelez là comme vous voudrez.

Dorra était belle, jolie, sexy et débordait de volupté. Elle était toujours pimpante dans ses tailleurs qui mettait en valeur son teint brunâtre sinon en pantalons qui lui moulaient magnifiquement ces fesses potelées et des chemises qui mettaient en valeur sa menue poitrine (je m’arrête sinon c’est la censure).

A cette époque, ma relation avec Naziha est devenue très froide, protocolaire, juste pour donner l’apparence que tout allait bien.
Je pourrais lister toutes les raisons possible, mais pour moi le fait est là, je suis persuadé qu’elle ne s’occupe plus de moi. La seule chose qui nous réunissait encore, s’était le diner, sinon notre lit le soir.
Pour elle, je ne suis plus qu’un porte-monnaie pour satisfaire ces désirs les plus fous et montrer son appartenance à la "High Society".

Dorra qui ne manquait pas d’intelligence, s’est aperçue de la rupture qui existait entre moi et Naziha, et à commencer à me porter de l’attention et de la consolation.

Je me suis laissé entrainer dans une relation d'intimité innocente avec elle.
Au début, comme tout patron respectable j’ai crée une distance de respect entre nous (quoi que j’ai auparavant fantasmé sur d’anciennes secrétaires). Au fil des mois, j’ai commencé à lui confier mes soucis, mes problèmes et surtout le manque d’affection que je vis.

Nous devînmes plus intimes, nos conversations étaient à propos de la famille, des amis, du travail, mais peu à peu nous avons commencé à découvrir ou plutôt à croire que nous avons beaucoup de choses en commun.

Petit à petit, notre relation à commencé à se développer et avant que je puisse m’arrêter, je me suis trouvé ensorcelé et attaché à cette jolie sirène, innocente, parfaite et en plus amoureuse de moi, un amour de passion et de sentiments, non pas un amour de raison et de profit.
La marche arrière n’était plus une option valable, je suis tombé beaucoup plus facilement que je le croyais.

mercredi 20 décembre 2006

Je ne veux pas être Millionnaire

Quand je deviendrai Millionnaire, je serai la personne la plus triste de ce monde parce que je ne suis pas encore Milliardaire.

Quand je serai Milliardaire, je me sentirai petit et complexé devant Bill Gates.

Lorsque je créerai Macrosoft avec la plateforme "Doors", je serai odieux, antipathique et maniaque et je vous rendrai tous, votre vie encore plus complexe.

C’est pour cette raison, (Ay 3ini = mon œil), que je voudrais rester petit et me suffire de ma situation actuelle.

Comment devenir Millionnaire facilement

En raison de plusieurs voyages dans certain pays de l’Afrique ou j’ai du laisser mes coordonnées, j’ai été depuis plusieurs année submergés par des offres de transfert et de partage d’argent de certains pays africains spécialement le Nigéria.

La 1ére offre m’est parvenue par fax en 1993. L’affaire paraissait très sérieuse et intéressante. Mais j’ai vite compris que s’était une opération d’escroquerie pour des imbéciles.

Au fur des années, j’ai reçu plusieurs autres propositions par fax et même une fois par lettre postale.

Ces trois dernières années, j’en recevais régulièrement, avec une moyenne de 4 par semaine.

Du 18/08/05 au 15/12/06, j’ai reçu 195 propositions de transfert d’argent et 90 mails m’informant que j’ai gagné des millions dans une loterie (auquel je n’ai jamais participé).

Toutes ces lettres, fax et e-mail sont des cyber arnaques qu'on appelle aussi Nigeria 419 (419 c'est l'article de la loi nigérienne qui punit ce délit) ou encore scam ou encore cyber fraude ou Advance Fee Fraud.Ces mails sont envoyés la plupart des fois d'Afrique, mais aussi de Londres Amsterdam et Paris et sont responsables de grandes quantités de fraudes et parfois même d'enlèvements et meurtres. Il est difficile d'arrêter ce fléau, mais il y a moyen de bien s'amuser en leur faisant perdre leur temps et leur argent.

Plusieurs tunisiens ont été piégés par cette arnaque et on perdu de l’argent.

J’inclus une copie d’une offre que j’ai reçu d’Abdelkader Khan, père de la bombe atomique Pakistanaise. Oui c’est bien lui. Il n’a trouvé que moi pour l’aider à récupérer la somme de 36,5 Millions de Dollars.

Et vous trouverez joint aussi des emails de quelques femmes de personnalités politiques : Suha Arafat, Aba Abacha (veuve de Sani Abacha Ex-Président Nigérien), Maria Savimbi (fille de Jonas Savimbi Leader de UNITA -Angola) et Susanna Kabila (Seconde femme de Laurent Kabila Ex-Président du Congo)

De : abdulkhan3@msn.com
À : Zayd Ben Amr
Date : Jeudi, 5 Janvier 2006, 9h04mn 28s
Objet : Re: Utmost Response

Dr. Abdul Q. KhanKhan
Research Laboratories
P.O. Box 502, RawalPindi, Pakistan
Email: abdulkhan_001@hotmail.com

'As-salaam alaykum.'
I am Dr. Abdul Qadeer Khan, a Pakistani and a Renowned Nuclear Scientist/founder of Pakistan Nuclear bomb. After my televised admission of leaking nuclear arms secrets to Iran, Libya and North Korea. And, in my confessional speech I took full responsibility for the scandal and absolved the government and fellow scientists of any blame.

President Musharraf of the Pakistan Government was reported to have said that there was a written mercy appeal from my very good self and there was a written pardon from the President. Though Pakistani commentators have called for a full investigation into the proliferation scandal saying that I have been made a scapegoat to cover up military involvement and also the President has made it clear that Pakistan would not hand over any document relating to the investigation into the proliferation scandal to the IAEA whose head has warned that I, Dr. Khan was the "tip of the ice berg for us" in the illegal trafficking of nuclear technology.The President's emphatically pointed out that there had been no official or governmental involvement in the transfer of nuclear technology.

He also added that the accusations against some Pakistani scientists who had done so was based on grounds of personal financial benefits they were alleged to have gained just as there were accusations against some Europeans as well. President Musharraf's emphasis on disassociation of any governmental authority's role in the process of transfer of nuclear technology is borne out by the reactions of people in authority at the time the transfer had taken place.

All, I want from you is honesty and sincerity to assist me make claims of some funds, I did deposited in Abroad, as the other deposits documents have been confiscated and seized by the government. But, this one is the only one they could not source out, as I did kept the documents with one of my close confidant, who was also arrested. The Amount being deposited is much about US$36,500,000.00 (Thirty - Six Million, Five Hundred Thousand United States Dollars Only), as this was the money that was supposed to be for myself as part of my consultancy fee for the transfer of nuclear technology to Iran, Libya and North Korea and has been lodged with a security company for safety, abroad.

I have been recently been removed from my post as the Scientific Adviser to the Pakistani Prime Minister. Though not arrested I have been advised not to leave town without government permission and also not to make any out going calls but can only send/receive emails. I will look for a way out and sneak out of Pakistan and travel down to meet you, so we can go into a life time Joint venture Partnership together, in investing this money in international market or anywhere else you prefer. More details will be made available on hearing from you. Reach me back through abdulkhan_001@hotmail.com

Sincerely yours,
Dr. Abdul Q. Khan

Saisons Tunisiennes

C'est le nom du site que je viens de découvrir ce matin.
C'est un magazine en ligne de la nature de la culture et du patrimoine, développé par la maison d'édition SRJ Edition.

D'après, l'auteur du site "Ce magazine met à l’honneur des qualités rédactionnelles, visuelles et techniques pour mieux expliquer les richesses du patrimoine, mettre en valeur les musées, les sites archéologiques, les parcs naturels mais aussi les arts et les traditions populaires. Autant de domaines qui ont l’ambition première de toucher et de sensibiliser le visiteur de « Saisons tunisiennes » à travers le texte et l’image, mais aussi de préserver dans les esprits la mémoire d’un héritage aux richesses toujours nouvelles et insoupçonnées."

L'auteur du site propse d'aider ceux qui veulent visiter notre charmant pays, de le faire en suivant le cycle du temps et de ses variations.

Un site incontournable : www.saisonstunisiennes.com

mardi 19 décembre 2006

Photo de Classe


Suite à ma visite du post http://alakolouneyaikrima.blogspot.com/2006/12/photo.html, j'ai eu envie aussi de publier cette photo de classe prise en en 1975.

C 'est facile de me connaitre sur la photo.

Tous ceux ceux qui se reconnaitrons dans cette photo son priés de garder le silence.

je continue de rencontrer plusieurs d'entre eux, puisque j'habite encore dans le même quartier.

Au fait c'est le maitre d'école dont j'ai parlé dans mon 1er post: http://tunisdivagation.blogspot.com/2006/12/hommage-aux-enseignants.html

Bonheur : Bonnes Régles de Conduite

Le bonheur a des significations différentes, donc chacun de nous doit chercher les définitions qui lui vont et qui lui conviennent.

Si votre objectif est de trouver, d’aboutir ou même d’arracher le Bonheur, il faudrait trouver les moyens et les outils pour y arriver.
Pour cela, certaines règles de bonnes conduites doivent êtres appliquées (excuser toujours mon langage, mes formules et mon analogie technique).

- Commencez par à identifier ce qui est le plus important dans votre vie (famille, travail, amis, loisirs, …)

- Rappelez-vous toujours des moments pendant lesquels vous vous êtes sentis heureux et satisfait. Où est-ce que vous étiez? Avec qui vous étiez? Qu'est-ce que vous faisiez ? Qu'est-ce que vous sentiez ?

- Décidez de consacrez plus de temps dans votre vie pour faire ce qui vous parait le plus important et qui vous fera sentir du Bonheur. Faites du Bonheur une priorité dans votre vie.

- Commencez avec les petites choses, qui vous coutent peu en temps et en argent (achat d’un chiot, une partie de bowling, faire une promenade, appeler un ami, donner un bise, …) et évoluer aux plus grandes (voyage, croisière, voiture de luxe, nouvel appart, collier en diamants …).

- Concentrez-vous sur ce qui est positif en vous, positif en vos proches et amis, positif autour de toi au quotidien. Soyez toujours optimiste et essayez de ne pas avoir des pensées négatives.

- Appréciez ce qui la vie vous offre (votre travail actuel, votre état de santé, votre vie amoureuse, vos amis, votre famille, votre situation en général)

Cette petite liste et la suivante ne sont qu’exhaustives, je vous prie de les enrichir.

Moyens et outils :

* Vivre avec quelqu’un qu’on aime
* Avoir des enfants
* Avoir des amis
* Avoir de l’argent et se permettre de tout s’offrir à soi-même et aux autres
* Avoir un chaton, un lapin, un chien
* Rire et sourire
* Etre libre
* Avoir la liberté d’expression
* etc etc etc ……..

lundi 18 décembre 2006

Je suis Droblogué et c'est Grave, j'Arrête

Franchement cette nouvelle manie d'écrire, de répondre, de lire et de suivre vos blogs devient dangereuse.

Je commence à consacrer plus de temps à la Blogomanie qu'à mon travail. J'ai même annulé certaines sorties et j'ai prétexté des excuses auprès de ma femme et auprès des enfants pour naviguer le soir et suivre vos divagations, dont je ne peut plus m'en passer.

Je lis un post et voilà qu'il me donne des idées et je me trouve en train d'écrire.
Beaucoup de souvenirs me reviennent, et je me sens obligé d'écrire à propos de Moi, à propos de mon premier baiser, de mes premiers Amours, de ma 1ere clope, de mon 1er verre, de pourquoi j'adore Gérard le Norman, ou pourquoi dans les scènes érotiques de je me rappelle d'Oum Kalthoum

Ce soir j'ai décidé. Il faut que je m'arrête, non il faut que je trouve le moyen de diminuer cette accoutumance et de m'atteler plus à mon travail et de me consacrer comme d'habitude à ma famille et à mes amis.

Monmassir, Metallic Naddou, Felsfa, Sami et tous les autres, je vous envie, j'envie le temps dont vous disposer pour écrire.

Que la chance soit avec vous !!!

La CHANCE ne vient pas à nous fortuitement, si les OPPORTUNITES cessent d’apparaître on doit appâter et attirer la chance sinon il faudrait proprement la créer.

Il y a ceux qui attendent la chance et il ya d’autres qui vont à l’affût de la chance. Ils font de l’INITIATIVE qui est un outil de chasse-chance puissant.

Etre chanceux, n’est pas être intelligent ou avoir des capacités télépathiques, mais avoir une approche OPTIMISTE de la vie, du quotidien. Ainsi, voir le verre à moitié plein et sentir le côté clair des choses.

Il n y a pas de recettes prêtes à l’emploi pour avoir de la chance, il faudrait plutôt maximiser les opportunités en agissant sur les occasions et en créant des événements.
Apprenez à écouter vos propres sensations et à suivre vos pressentiments.

Enfin chassez de votre tête la mauvaise chance, renversez la ; en imaginant combien les choses auraient pu être pire, vous allez dire aujourd’hui j’ai de la chance.

Que la chance soit avec vous !!!

dimanche 17 décembre 2006

La Loi de Murphy

Aussi connue comme Loi de l’Em­mer­dement Maxium, ou Loi de la tartine beurrée selon laquelle "Toute tartine beurrée livrée à elle-même tombera du côté beurré." (Ça marche aussi avec de la confiture, et c'est encore plus efficace si vous avez un tapis en dessous), la Loi de Murphy est une des plus grandes découvertes du siècle (rien que ça).
L’évidence de cette loi et de ses dérivés, qui ne nécessitent aucune démonstration, et dont chacun a pu savourer la douloureuse véracité tout au long de son existence, aurait dû assurer l’immortalité à son auteur. Cependant, celui-ci, victime de sa propre loi, est à moitié tombé dans l’oubli et son histoire possède plusieurs versions.

La vraie Loi de Murphy s’énonce ainsi: « S’il y a plusieurs façons de faire quelque chose, et que l’une d’elles peut aboutir à une catastrophe, alors quelqu’un la choisira. ». Elle a donné de très nombreux corollaires dans les domaines les plus divers. On trouve notamment le corollaire suivant: « Si quelque chose peut aller de travers, le phénomène se produira, en particulier au cours d’une démonstration ».

Edward A. Murphy, Jr. fut l’un des ingénieurs d’un projet de l’US Air Force en 1949 destiné à tester les effets de l’accélération sur les pilotes (projet USAF MX981). Une de ces expériences utilisait un ensemble de 16 accéléromètres accrochés en divers endroits du corps du sujet. Il y avait deux façons d’accrocher chaque capteur à sa monture, et quelqu’un installa les 16 capteurs dans la mauvaise position. Murphy prononça alors sa loi, qui fut « lancée » quelques jours plus tard par le sujet (Major John Paul Stapp). Malgré tout, l’homme qui a développé l’un des concepts les plus profonds du XXème siècle, est pratiquement inconnu de la plupart des ingénieurs et techniciens. Il est en fait victime de sa propre loi.

La Loi a engendré une flopée de lois dérivées, corollaires et variations, d’auteurs pas forcément toujours identifiés. De toute façon, de traduction approximative en copie infidèle, de téléphone arabe en détournement délibéré, d’application abusive en généralisation délirante, certaines n’ont plus grand rapport avec leur énoncé original. D’autres lois étaient aussi découvertes depuis des temps immémoriaux, mais il manquait une théorie cadre pour leur donner toute leur douloureuse signification.

Source : Internet

Prière

Tunis, le 18/05/1986

Toi, celle qui ne m’aime pas
A te voir, à te croire, Je disais la vie est belle
A me quitter après ma gloire, je crierai, que le monde est cruel

Toi, inspiratrice de mes rêves et raison de mon existence
A flairer ton charme et à succomber à ton attirance
A te suivre partout et à combattre ta répugnance

Je braverai le soleil et il s’éclipsera devant ta lumière
Je défierai le printemps, il s’inclinera devant la beauté de tes caractères
J’affronterai la mer et elle se calmera devant l’azur de ton regard éphémère

Ö reine des reines, déesse des cieux et de la terre
Etoile scintillante de mon univers
Ramollit ton cœur et aie pitié de moi
Ouvre-moi tes portes pour que je puisse tenter ma chance encore une fois

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Encore une autre prière, que j'ai adoré : http://venus.asslema.com/2006/12/17/petite-lettre-a-venus/

samedi 16 décembre 2006

vendredi 15 décembre 2006

Mon petit secret à moi

……. toutefois il y a des moments ou je m'empêche de souffrir et d’aimer. Mais si je marche très lentement je peux sentir le soleil chaud sur mon visage, la brise fraîche à travers mon corps, les douces lames d'herbes entre mes orteils et l'odeur sucrée des couleurs qui m'entourent. C'est alors que je ferme mes yeux et je tombe amoureux de toi, de tout autour de toi ……..

(Extrait de notes personnelles- 1987).

Souvenirs, Amitié et "Legmi"

Suite à mes visites annuelles à Nefta et à 15 ans, j’ai commencé à apprécier le Legmi
(C’est un jus qu'on obtient en pratiquant une saignée à la base des branches du palmier dattier). Non pas le legmi sucré mais celui fermenté, alcoolisée.

A cette époque, j’ai constitué une amitié solide avec 4 copains qui perdure jusqu’à aujourd’hui.

Ma relation avec eux, s’arrête à cette visite annuelle qui dure de 7 à 15 jours et ensuite pendant les 345 jours restant rien, ni téléphones, ni lettres (ni même des sms à l’ère du portable).

Moi et 3 autres étions tous des élèves au secondaire et le dernier avait abandonné les études et aidait son père dans le travail agricole.

On passait ces moments ensembles à sillonner tous les petits coins du village, à découvrir tous les lieux secrets du palmeraie ou même à errer sur les bordures de l’oasis au flanc du Chott el Djérid.

Parfois, pendant une journée on faisait la tournée des Marabouts de Nefta (elle en comptait une centaine), du Mausolée de Sidi Bou Ali, à Sidi Hassen Ayed, à Sidi Merzoug, à Sidi Nsir, tout en passant par la zaouia ElKadiria.
Ou encore, à passer tout l'après-midi (Kayla) à se rafraichir dans l'Oued, qui prend naissance au niveau de la fameuse corbeille de Nefta à partir de 52 sources, et qui serpente la palmeraie pour finir en petite 'sakia', nourissant la terre dans l'éternel cycle de la vie de cet oasis.

Mais notre sport favori était le vol des cuvées du Legmi du palmier mère même.
Le legmi n’était pas cher du tout et il était aisément à la portée de nos bourses. Le plaisir était surtout au niveau de l’acte lui-même qui était interdit et secundo, celui de rigoler de l’état de surprise du "khammess", responsable agricole de la Ghaba (plantation de dattier).

Cette manière d’avoir du Legmi, se poursuit jusqu’à aujourd’hui, on peut plus se retenir, tant que l’un de nous est capable de monter sur le dattier et cueillir le Legmi alors que les autres font le guet.

Notre fiesta "kaada" commence après la prière du "Moghreb" coucher du soleil pour ne finir qu’aux premières lueur de l’aube du jour suivant.
Outre le diner, nous apportons avec nous habituellement 2 bidons de 5 litres de Legmi fermenté ainsi qu’une importante quantité et variété des fruits de la saison.

Le Legmi est servi dans une unique tasse ronde en terre cuite, chacun son tour, si la quantité restante ne suffit pas pour faire le dernier tour complet on arrête. On devrait boire la même quantité. Si l’un de nous doit s’arrêter, il doit quitter la "Kaada". D’ailleurs personne n’a jamais abandonné.

Malheureusement (heureusement) depuis quelques années j’ai arrêté de boire et la nostalgie de ses "Kaadet" me manque énormément, mais je continue d’apprécier le Legmi frais et sucré.

Aujourd’hui, nous continuons encore de nous revoir : l’Ingénieur, l’Infirmier, le Coiffeur, l’Enseignant et le Khammess.

Quoi que nos niveaux d’études sont différents mais nous évoluons dans une parfaite harmonie, chaque petit geste de l’un de nous à une signification particulière pour les autres.

Pendant les quelques jours que je passe à nefta, je me recharge de bien être, de simplicité, de bon sens et d’une bonne dose d’humeur.
C'est une vraie cure.

jeudi 14 décembre 2006

Y-a-t-il un PsychoBLOGue sur le Net ?

Depuis une quinzaine de jours et suite à une visite d’un ami, j’ai été infecté par une BLOGophilie grave à caractère viral et irréversible.

Les symptômes se sont manifestés par un intérêt accru à l’internet, avec une hypertendance participative à la BLOGomanie.

Un 1er diagnostic a démontré les atteintes spécifiques et des examens complémentaires ont confirmé la contamination et m’ont classé comme porteur sain. J’ai été mis sous antiBlog avec prise à chaque crise.

La surveillance clinique a décelé des défaillances logiques à caractère chronologique et une imagination fertile fantasmobsédique : il a été constaté qu’en absence du Coq, j’ai persisté à sauter du Bey à l’Âne tout en rêvant des délices cachés derrière le Sefsary.

L’aggravation de mon état général a nécessité des analyses microBLOGiques qui ont authentifié une accoutumance aux Blogs avec prédisposition aux complications NeuroBLOGiques.

Y-a-t-il un PsychoBLOGue sur le Net, pour m’aider à m’en sortir ?.

mercredi 13 décembre 2006

L’âne est un animal intelligent

Lorsque j’étais enfant (5-10 ans), mes parents m’envoyaient au village natal de mon père au sud du pays afin de se débarrasser de moi et de mes conneries. Ce village, ou exactement ce superbe Oasis, a été le berceau d’une grande partie de mes souvenirs aussi bien, d’enfance que d’adolescence. Jusqu’à aujourd’hui, je ne manque pas d’y aller au moins une fois par an. Mes deux tantes, mes cousines mariées et mon oncle me gâtaient beaucoup et le plus important ils supportaient toutes mes bêtises, même plus, ils les appréciaient.

Quand la fameuse Kayla arrive, et que la température se stabilise autour de 40°C à l’ombre, et que même les oiseaux ne peuvent plus se poser sur terre, tout le monde fait la sieste, et chacune de mes parentes pense que je suis chez l’unes d’elles. Alors que pour moi, dans ce calme, dans ce vide, mon cerveau commence à bouillonner de mille et un plan diabolique.

Dans cet oasis calme et paisible, les gens ne ferment jamais leurs maisons à clé, et s’était pour moi une opportunité que j’ai exploité à fond, soit en solitaire, soit en équipe, que j’ai constitué parmi les enfants de mon âge qui on accepté de me suivre.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une de mes aventures qui a depuis valorisé mon regard sur les ânes, oui je dis bien ANES, BHIM.

Lors d’une de ces Kayla, j’ai décidé de partir en balade dans la palmeraie en âne. Ce plan mijotait depuis un certain temps et j’avais localisé un enclos proche de la maison de mon oncle, ou je pouvais trouver mon moyen de transport, ce fameux Bhim.

Chose pensée, chose faite, je me suis dirigé vers l’enclos, et comme un voleur je me suis faufilé à l’intérieur. Mon Bhim était là, beau comme un vrai cheval, avec sa robe grise entachée d’une croix noire qui se dessine sur son dos.

Vite fait, je lui mets sur le dos sa selle (Bard3a), sa bride (l’jem) et doucement, je le tire derrière moi, rien, impossible, il ne veut pas bouger, je tire encore, sans résultat, je pousse par derrière, même pas un millimètre.

Je retourne rapidement à la maison de mon oncle en direction de la cuisine pour chercher quelque chose à appâter cet âne têtu. Bingo, des carottes. Silencieux comme un léopard, je retourne voir ma petite bête, elle était encore l’a à m’attendre. D’une voit autoritaire, je lui montre les carottes et je m’adresse à lui « Le bâton ou les carottes, choisis !!! ».
Etant un animal intelligent, l’âne à choisis les carottes et m’a suivi.

A peine sorti de l’enclos, j’ai sauté sur son dos et krrr, krrr, rrrrr imchi, en direction de la palmeraie.
Cet âne, qui était habitué à aller dans des directions bien précises, tel que le souk ou les plantations (Ghaba) de son patron a remarqué que je prenais une autre destination et a commencé à être un peu réticent à avancer (stock de carotte épuisé et je bluffais, j’avais pas l’intention de le bâtonner). Et au lieu de suivre, la direction que je lui imposais, il a pris un chemin de son choix, mais comme s’était un chemin qui pénétrait au fond de la palmeraie, je me suis laissé conduire par le Bhim !!!.

Soudain, le Bhim, a commencé à sursauter et à faire son numéro de rodéo, chose inhabituelle pour un âne. Je me suis retrouvé étalé par terre, et le Bhim s’est dirigé vers une plantation (d’ailleurs qui n’appartient pas à son maître), ou il y avait beaucoup de chiens et il s’est assis entre eux. Oui assis entre eux tout en me regardant ironiquement, façon de dire je te nargue !!.

Je ne commente pas les pensées de mon Bhim, mais s’étais très intelligent de sa part, de se réfugier entre les chiens et de m’empêcher de le récupérer.

Je me suis rappelé de ce fameux Bhim, il ya quelques mois, lorsque j’ai vu à la TV, un documentaire sur les ânes sauvages de Somalie.
Un vieux bhim mâle dominant, a écarté de sa horde un jeune mâle, qui est resté dans les parages. Lorsque la saison de la copulation est arrivée, le vieux mâle n'a cessé de contrôler les mouvements du jeune mâle afin de l’empêcher de s’accoupler avec ses femelles.

Le jeune mâle, n’a trouvé de solution que s’approcher le maximum du vieux mâle, celui là le prenait en chasse et tous les deux s’éloignaient du troupeau jusqu’à épuisement du vieux. Le jeune Bhim, rebroussait chemin rapidement et se dirigeait vers les femelles en chaleur qui l’accueillaient paisiblement.

S’était pas un coup de hasard, mais notre jeune Bhim a développé cette stratégie et la répète régulièrement, et se n’est que signe d’intelligence d’un animal qu’on considère bête.

Alors Messieurs, SVP, un peu plus de respect pour les Bhéyem.

mardi 12 décembre 2006

LE PENDU DU BARDO

Suite à l’article que j’ai publié sur le blog http://tunisiecoloniale.blogspot.com intitulé « Aperçu sur le système juridique à l’époque des Beys (1899), je me suis rappelé d’une chronique écrite par un français dans un style littéraire, que j’ai fini par trouver. Je vous la transmet en résumé, l’original étant de 10 pages.
Au fait, c’est un drame survenu au début du siècle et qui a secoué la paisible ville de Tunis.
Les noms des personnages sont véridiques, toute ressemblance avec des personnages vivants et un pur hasard.

Si Sliman était un Tunisien heureux; son costume révélait sa richesse comme sa physionomie étalait la jeunesse, la beauté, et laissait deviner une nature vigoureuse. Sa famille avait, droit aux couleurs vertes, c’était de plus une famille de savants. Elle avait compté plusieurs de ses membres parmi les vingt-quatre professeurs de la Djemaa Zitouna.
Mais l’unique rejeton de cette branche, Si Sliman, ne faisait rien pour porter encore plus haut la renommée que lui avait léguée ses ancêtres ; il se contentait de bien vivre, et y réussissait, dirigeant vers ce but toutes ses facultés.

L’existence lui était douce et commode ; il avait dans sa maison quatre femmes qui l’aimaient, des esclaves fidèles et prompts à le servir, des salles vastes où des divans moelleux s’offraient aux longues rêveries, et la cour aux larges dalles blanches où jour et nuit un jet d’eau sanglotait dans le bassin en marbre rose.

Pourtant Si Sliman cherchait le bonheur hors de chez lui, et la fleur du désir à peine cueillie, une autre lui apparaissait plus loin et plus désirable.
Une aventure qui tourna très mal (et lui couta une jambe brisée), dégoûta Si Sliman des aventures nocturnes. Pendant le repos forcé que lui nécessita le raccommodage de sa jambe, il réfléchit beaucoup; il comprit qu’Allah lui avait envoyé cet avertissement pour l’engager à changer de conduite, car son accident aurait pu avoir des conséquences bien plus fâcheuses.

Rachel, la marchande d’objets de toilettes, vint le visiter. Rachel avait accès dans toutes les maisons : ces portes mystérieuses devant lesquelles les étrangers admis un instant chez les Arabes, passent avec le regret de ne pas s’arrêter, s’ouvraient d’elles-mêmes pour la juive.
Rachel était certainement la mieux accueillie. Son apparition était une fête pour les recluses, c’est qu’en même temps que son bazar elle apportait une corbeille de potins: les cancans des maisons déjà parcourues. Admise dans les sérails, elle en connaissait les détours, mais aussi les secrets et les faiblesses, les intrigues et les orages.

Comme la discrétion professionnelle ne la gênait guère, elle n’hésitait pas à dévoiler à droite les petites misères surprises à gauche, surtout si ce moyen, en divertissant ses clientes, lui permettait d’écouler ses marchandises. A vrai dire, ce commerce n’était qu’un prétexte pour se livrer clandestinement à une industrie plus productive. Disons le mot, Rachel était entremetteuse. Elle avait une adresse inouïe pour nouer et servir des liaisons entre ces prisonnières perpétuelles et des hommes libres qui ne les avaient jamais vues.
Rachel connaissait le cœur humain dans le milieu où elle vivait et, grâce à sa longue pratique bien secondée par des facultés natives, elle savait intervenir au jour opportun. Tout en ayant l’air de ne s’occuper que de sa vente, elle entendait les longs soupirs d’ennui, elle voyait les langueurs douloureuses, elle devinait les aspirations vagues, le besoin de l’inconnu, du nouveau. Pour tout cela elle avait un remède, un baume, une espérance qu’elle changeait souvent en réalité.

Dès que Rachel arrivait dans une maison, toutes les femmes venaient voltiger autour de sa corbeille; elles furetaient avec des mines de souris, changeaient de place et comme des cygnes secouant leurs plumes blanches au soleil, elles battaient l’air des plis de leurs amples costumes.
Rachel laissait faire, mais son regard de vieille chouette lisait sur toutes les physionomies. Elle savait qu’une querelle intestine avait éclaté et laissé dans le cœur de l’une de ces femmes une rancune bonne à exploiter. Elle voyait la jalousie allumer dans l’esprit d’une autre le désir de la vengeance. Et, tandis que le spectacle de la volupté satisfaite chez certaines, l’ouïe des essoufflements rauques de deux poitrines qui s’étreignent, attisaient les ardeurs inapaisées des rivales; le désœuvrement finissait par leur donner à toutes la soif de l’imprévu, de l’inaccoutumé, du défendu.

Alors, en déployant une étoffe chatoyante, en essayant un bracelet, cette infernale juive, lançait à bonne adresse des paroles troublantes. - Aïcha, disait-elle, en revenant du bain l’autre jour, un jeune homme t’a suivie; ne l’as-tu pas remarqué ? Tu as pourtant tourné tes yeux vers lui; peut-être sans intention, heureux de sentir la fraîcheur de ta peau et d’onduler sous les caresses douces de ta blanche "m’laffa". Depuis, le jeune homme cherche en vain à rencontrer une fois encore tes regards qu’il ne peut oublier. Il erre autour de cette maison et ne veut pas penser au danger d’être surpris par le maître. Oh! Aïcha n’auras-tu pas un peu pitié de lui?

Ou bien
- Zina, tu es allée chez ta sœur voici trois jours déjà; tu balançais ta taille, effleurant la terre de ton pied léger. As-tu seulement remarqué qu’on marchait dans ton ombre? C’est pourtant un brave cœur et un beau jeune homme que celui qui allait ainsi après toi ; il a pressenti les grâces et les perfections cachées sous tes voiles et aujourd’hui, dédaigneux de tous les obstacles, il veut venir mourir à tes pieds si tu ne consens à soulager sa peine.
Ces pauvres cervelles vides, heureuses de trouver un sujet d’occupation, rompaient pour un temps avec leur vie végétative; elles secouaient leur indolence et leur torpeur; ces paresseuses qui, naguère, hésitaient pendant des heures avant de traverser une pièce pour changer de divan, étaient prises d’un besoin subit d’activité. Elles avaient des accès d’énergie fébrile, et déployaient toutes les ressources de ces ruses dont la nature a si largement doté le sexe féminin.

Dans la vastitude des pièces silencieuses, leurs babouches brodées de fil d’or, ne traînaient plus des personnes crevant de monotonie et de laisser-aller stupide. Ces cloitrées reprenaient les paroles de Rachel, cherchaient à se rappeler les personnes croisées en route pour deviner qui elles avaient bien pu séduire en passant.
Toujours, au fond de leur souvenir, elles trouvaient quelqu’un, le plus souvent une figure faite de toutes pièces, sur laquelle elles mettaient les traits caressés pendant leur rêverie perpétuelle.
Ainsi l’image aimée prenait des formes palpables, tangibles; quelque chose s’agitait dans leur existence et qui captivait toute leur pensée. L’imagination se montait au plus haut degré et, dès lors, vaincues, gagnées, ces jeunes femmes se prêtaient à tous les desseins de Rachel.
Au dehors, parmi les hommes, la juive avait ses clients; elle savait d’après le genre de beauté de la dame, auquel elle devait s’adresser de préférence. Et l’intrigue commencée sous ses auspices se poursuivait toujours au gré de tout le monde.

Un jour, en sortant de chez Mohamed Ben Salem, Rachel se dirigea vers la maison de Si Sliman. Elle le trouva dans la cour de sa demeure et l’aborda par les salutations d’usage, s’informant de l’état de sa jambe, puis, mielleusement: - As-tu entendu parler de la belle Ouerda? Quel dommage qu’elle soit condamnée à vivre sous le toit de Sidi Mohamed Ben Salem!
Si Sliman était allongé sur une natte, la tête sur un coussin en crin Touareg, couvert de bizarres carrelages jaunes, rouges et noirs, ces derniers tracés au fer chaud; il paraissait très occupé â suivre du regard les torsades bleuâtres de sa cigarette qui se perdaient vers les sommets festonnés de la galerie de la cour. Sa jambe lui causait encore des douleurs et le faisait grimacer de temps en temps.

Rachel ne paraissant pas s’en apercevoir continua: Mohamed Ben Salem est un avare. Ouerda ne peut rien m’acheter. Ce n’est pas toi, Sidi, qui lui refuserait quelque chose, si tu la voyais tu voudrais baiser ses babouches. Elle aura dix-huit ans au Ramadan prochain ; et si jolie ! un oiseau du paradis, Sidi, une houris du septième ciel. Sa mère était une Almée. Mohamed, vit l’ancienne danseuse et épousa sa fille de confiance. Son espoir ne fut pas trompé. Je n’en sais pas de plus belle qu’Ouerda dans Tunis la bienheureuse.
Elle lui parlait par phrases courtes, hachées, qu’elle enfonçait à mesure dans sa chair de jouisseur. Elle donnait à sa voix des inflexions douces qui arrivaient aux oreilles du jeune homme comme autant de caresses tièdes. Elle ne lui soulevait qu’un coin de voile sur un monde de concupiscence, où ses sens chatouillés l’entraînaient avec force.

A présent, parmi les jets de fumée qu’il lançait en l’air, il voyait frétiller des pieds pointus de bayadère, enlevant au ciel une forme encore incertaine. Il allait au-devant des détails de Rachel; tout ce qu’aurait pu lui ajouter celle-ci, aurait gâté sa vision, car il rêvait d’une Almée pirouettant, tournoyant dans l’espace, avec des membres délicats; toute pâle d’abord, insaisissable, échappant aux poursuites folles, glissant entre les bras nerveux tendus pour l’arrêter; puis s’animant peu à peu, écarlate, la gorge tendue, la peau souple, moite, et enfin se laissant aller, ivre de l’ivresse versée.
Ces images passaient avec des flammes chaudes devant les yeux de Si Sliman; des frissons lui couraient â fleur d’épiderme, toutes ses fibres sensuelles entraient en vibration; il ne sentait plus sa foulure. - Va-t-en, cria-t-il à Rachel, et dis à Ouerda de t’acheter ce qu’elle voudra, ce sera à mon compte.

Il y avait deux mois que Ouerda a épousé Si Mohamed, elle se sentit étrangère auprès de son mari beaucoup plus âgé qu’elle, jaloux et avare comme s’il avait eu du sang de quatre harpagons turcs dans le cœur. Et elle, aux veines riches d’un sang d’Almée, s’ennuya â mourir dans cette inaction forcée.

Quand Rachel lui apporta les cadeaux de Si Sliman, elle ne lui demanda pas comment celui-ci avait appris son existence; son cœur vide assoiffé d’amour, d’occupation, se laissa facilement entrainer vers cet inconnu qui allait remplir ses jours, et que Rachel lui représentait exempt de dangers et fécond en émotions, en joies et ravissements.

……..Un de ces jours, en se rendant au hammam, Ouerda avait des distractions, des frissons pareils à de légères caresses lui couraient sur la peau. Elle avait pris par les Souks, bien que ce ne fût pas le chemin le plus direct. Mais dans ce dédale, il est plus facile d’échapper à la surveillance.

Arrivée à la fin du Souk, Ouerda se tourna: elle vit Rachel accompagnée d’une femme très grande, et à la démarche embarrassée. Ouerda fit presser le pas à la négresse qui veillait sur elle, et comme le hammam était tout près, les deux couples y arrivèrent en même temps. Ouerda courut s’enfermer dans un cabinet particulier; à peine y était-elle qu’on frappa à la porte. Elle ouvrit, et Si Sliman, se débarrassant de son déguisement tomba à ses pieds. Un peu émue d’abord, Ouerda se remit vite, elle abandonna sa main au jeune homme qui la couvrit de baisers rapides, silencieux, sur les doigts, dans le creux surtout. Et elle sentait comme des fourmis lui grimper le long des bras, éveillant des chatouillements aux aisselles.

En comparant la beauté robuste de Si Sliman à la décrépitude commençante de Mohamed Ben Salem, elle n’avait pas un remord, au contraire: de franches gaités s’allumaient dans ses yeux. Peu à peu un attendrissement envahissait Ouerda, et les baisers de Si Sliman étaient montés sournoisement le long du bras, à présent il en pleuvait sur la bouche de la jeune femme.
Ils se revirent ainsi tous les vendredis, mais bientôt ils trouvèrent que ce n’était pas assez, et ils s’ingénièrent à chercher le moyen de se réunir plus souvent. Une idée folle germa dans la tête d’Ouerda. Elle eut envie d’avoir Si Sliman chez elle, dans la maison de Mohamed Ben Salem. D’abord, Si Sliman ne voulait pas, mais sa volonté de cire molle ne put résister longtemps aux prières d’Ouerda, dont le caprice se changeait en passion devant les obstacles qu’on lui montrait.

- Tu es très bien en femme, lui disait-elle, je t’assure qu’on ne se doute pas de la vérité, tu as le pied très petit, tu mettras des babouches que tu laisseras devant ma porte, et ces gardes muets nous préserveront de toute surprise, Une des épouses de Mansour Ben Aissa vient me voir quelquefois; la domestique qui la suit d’habitude t’accompagnera; de la sorte, tu pourras passer devant Mohamed Ben Salem sans être soupçonné. Cette dernière précaution, bien féminine, n’était pas inutile.

Ouerda pouvait craindre que Si Sliman fût reconnu, en traversant la première pièce; mais, dans ce cas, elle n’avait pas à redouter les indiscrétions des deux autres femmes légitimes de son mari, chacune ayant quelque chose à cacher au maître.
D’ailleurs, elles sommeillaient lorsqu’il entra et firent peu d’attention à lui. Ouerda l’emmena vite dans sa chambre que remplissaient des vapeurs odorantes; elle avait brûlé du benjoin vanillé, et ce local embaumait.

Elle prit Si Sliman par la main, le fit asseoir sur un divan droit, puis s’amusa de son costume de femme, comme si c’était la première fois qu’elle le voyait ainsi; elle le trouvait réellement très bien, empêtré dans des linges sous lesquels il se secouait gentiment. Lui, bien sûr, aurait préféré encore se trouver dans ses linges à elle, imprégnés de sa tiédeur. Et voici que soudain, Ouerda se débarrassant de ses habits, lui apparut dans toute sa blancheur tendre. Ce fut comme une statue brusquement dévoilée.

Devant ses yeux émerveillés, la jeune femme dansa la danse des Almées qu’elle savait de sa mère; son corps aux lignes fermes ondulait comme une corde; du bout des orteils elle effleurait le sol et, les bras en l’air, elle voltigeait dans la chambre, tendant sa poitrine, offrant sa chair, une chair sérieuse de femelle.
Si Sliman essayait de la saisir au passage, mais elle glissait entre ses doigts et il restait là, les mains en avant, la bouche en cul-de-poule, les narines enflées et frémissantes.
A la fin, il était plus énervé qu’elle; il balbutiait, ne trouvant pas de mots. Ouerda, ayant pitié, vint se coucher à ses côtés, et doucement lui dit: - Au septième ciel, les houris dansent comme ça!
C’était bien ce qu’il pensait. En attendant, les heures passaient vite. Mais, fidèle à sa consigne, la vieille vint chercher Si Sliman pour aider à sa sortie comme elle avait aidé à son entrée. Avant de se séparer, les deux jeunes gens, heureux de la réussite complète de ce joli tour, se promirent de recommencer souvent.

A la porte, Si Sliman retrouva ses babouches et reprit sa démarche pénible. Comme il traversait la cour, il laissa tomber un poignard emporté à tout hasard; il le ramassa à la hâte, mais déjà deux mains vigoureuses le saisissaient à la gorge. Mohamed Ben Salem, caché derrière un pilier, toujours jaloux et toujours en éveil, avait vu la chute de l’arme et reconnu une main d’homme dans la main qui la ramassait. Aussitôt, il avait bondi. Maintenant il tenait sa victime sous ses doigts nerveux, et il allait l’étrangler; avec quelle joie il la serrait, lui enfonçait les ongles dans les chairs; pourvu que la rage qui l’animait ne l’étouffât pas avant de s’être vengé! Mais non, des gens de la maison arrivaient à son secours, attirés par le bruit qu’il faisait, par les cris rauques qu’il poussait. Si Sliman se sentit perdu; alors il se souvint de son arme; il leva la main et frappa; au second coup, la lame pénétra si bien, qu’il ne put la retirer. Mohamed Ben Salem poussa un rugissement terrible, il lâcha son adversaire, battit l’air de ses bras et tomba comme une masse inerte.

Si Sliman l’enjamba, abandonnant ses babouches pour fuir plus vite. Derrière lui, des domestiques le poursuivaient. Dans la lutte, ses voiles avaient été dérangés, sa tête d’homme se dégageait de son costume de femme, et les passants, le prenant pour un fou, le laissaient courir, sans essayer de l’arrêter.
Il s’en allait dans le dédale des rues de Tunis, talonné par la peur, par la vision continue du mari de Ouerda s’abattant lourdement avec un couteau planté dans la poitrine.
Un moment, il s’aperçut qu’il tournait toujours autour du même pâté de maisons. Il avait dépisté ses ennemis; alors il modéra son allure, essayant de rassembler ses idées, de se faire un plan. Il fallait se cacher, mais où? Chez lui, ce n’était pas possible; on l’avait reconnu déjà, on devait l’y chercher. Que devenir?

Il avait parlé tout haut, quelqu’un lui répondit: - Monte ici. II leva la tête. Au bout de trois ou quatre marches, sur le seuil d’une porte, un homme lui faisait signe. Comme Il hésitait, l’inconnu reprit : - Tes habits sont rouges de sang, mais la mosquée a droit d’asile, viens! Si Sliman gravit les quatre escaliers à la fois ; il avait compris.

Sidi Mahrez est le patron de Tunis, et les tunisiens ont pour lui une sainte vénération. La mosquée, située vers le haut de la ville, est un lieu sacré où les criminels trouvent un refuge assuré contre la loi des hommes. Là, s’arrêtent toutes les poursuites terrestres; sous les coupoles du grand marabout, la société perd ses droits; le coupable, devenu inviolable, y jouit d’une impunité complète.
Quiconque se met sous la protection d’Allah ne doit être jugé que par Allah, et la mosquée de Sidi Mahrez, est, entre toutes, un terrain de justice de Dieu le Grand. Désormais, à l’abri dans cette demeure, Si Sliman s’affaissa sur une natte; longtemps il y resta hébété. Il doutait de son crime, se demandant s’il ne continuait pas un rêve pénible.

L’homme qui l’avait appelé, vint lui frapper sur l’épaule. Il lui offrit de partager une jatte de lait. Si Sliman accepta sans trop savoir ce qu’il faisait. Alors, l’autre se mit à lui causer; tout de suite il lui raconta son histoire il s’appelait Thadou Ben Ali …..

A mesure que Thadou parlait, la raison revenait à Si Sliman et une invincible horreur naissait en lui. Dégoûté du cynisme de ce vulgaire assassin, il s’en éloigna. Il alla jusqu’à la porte et recula épouvanté ; juste en face, Ahmed Ben Mohamed, le fils de l’homme tombé sous son coureau, se tenait debout, Ainsi, il était déjà découvert; à son tour il allait être épié, on essaierait de le saisir en dehors de la zone protectrice, et il se trouverait plus sûrement emprisonné dans ce temple aux issues ouvertes, que sous les portes les plus solidement cadenassées.

……….Si Sliman vécut à l’écart, avec le dernier cri de sa victime dans les oreilles. Ses parents lui avaient remis des habits d’homme; à présent, ils lui apportaient quotidiennement à manger. D’ailleurs, il prenait très peu de nourriture et restait accroupi dans les coins sombres, n’osant s’approcher de la rue, de peur d’y rencontrer le regard implacable d’Ahmed.

……….Parfois, le doux visage d’Ouerda lui apparaissait, mais aussitôt, dans la même vision, la tête de vieille chouette de Rachel se dessinait, esquissant ses grimaces. L’excuse et la cause de son malheur venaient ensemble augmenter sa torture.
…….Ah ! pourquoi avait-il tué? N’eût-il pas mieux fait de se laisser étrangler complètement par Mohamed ben Salem? Peut-être Allah aurait eu pitié! A présent, c’était fini. Pourtant, une attraction irrésistible le poussait à descendre dans Tunis.

Tout d’abord, le bruit de ses pas l’effraya; s’il avait vu quelqu’un, il serait rentré, mais, à cette heure, le pavé était désert. Il s’enhardit, s’enfonça en pleine ville, du côté de sa maison. Sa demeure lui parut triste, sombre, sous le malheur, écrasée sous une malédiction terrible; il restait devant la porte bardée de clous, dont quelques-uns à tête plus grosse dessinaient son nom en une sorte de broderie. Il n’osait pas entrer et il ne pouvait pas s’en aller. Il aurait voulu mourir là subitement, et, s’avançant, il étreignait une colonne qui se trouvait près du seuil ; il se frottait contre les murailles, son burnous était blanc de plâtre. Peu à peu il se calma.

……Il se leva pour partir, le soleil était déjà haut, et Ahmed devait être inquiet s’il s’était aperçu de l’absence dé son ennemi. Si Sliman avait hâte d’aller le rassurer.
Arrivé près des remparts, il entra en ville par la porte Sidi Abdslem. Pas un moment il n’avait pensé à profiter de son escapade pour s’en aller loin de Tunis. Il savait bien qu’il aurait eu bientôt des cavaliers lancés à sa poursuite et dans toutes les directions; puis, à quoi bon se révolter, pouvait-il empêcher ce qui devait arriver!

En approchant de la mosquée de Sidi Mahrez, il vit Ahmed au haut de la rue; il causait avec un voisin, n’ayant pas encore découvert la fuite de Si Sliman. Si Sliman parvint jusques à ses côtés sans être remarqué. Alors, il le tira doucement par le pan de son burnous et lui dit: - C’est moi, Ahmed. Ahmed le saisit à la gorge, comme l’avait fait son père, mais, cette fois, Si Sliman n’avait pas d’arme et ne voulait pas se défendre. Il se contenta de murmurer à demi suffoqué: - Ne me serre pas aussi fort, je te suivrai, puisque c’est moi qui me livre.

Ahmed ne le lâchait pas. La joie de venger son père lui dilatait les narines, et il le traînait dans la rue, craignant quelque ruse sous cette soumission. Il ne fut tranquille que lorsqu’il l’eût fait enfermer, dans "la Driba", prison pour toute espèce de malfaiteurs!
La loi musulmane est formelle; le sang demande à être vengé par le sang. Le bey, lui-même, n’a pas le droit de gracier directement un assassin. Si Sliman, condamné à être pendu, ne languit pas longtemps après sa corde.

Transféré au Bardo, il y passa sa dernière nuit dans un cachot situé au-dessous de cette terrasse où l’on arrive par le magnifique escalier des lions. Le matin, Si Sliman devait comparaître devant le bey.

En cette dernière cérémonie réside le dernier espoir des condamnés, car si les parents de la victime pardonnent, le bey accorde la grâce au criminel. Si Sliman savait qu’il n’avait rien à espérer et, à mesure que l’heure fatale approchait, une angoisse affreuse le gagnait.

A l’aube, des curieux arrivèrent pour voir la tête d’un homme bien portant qui allait mourir. Si Sliman se leva, il appuya son front contre les barreaux de sa cage. Ses yeux égarés lançaient des reproches muets à ces visiteurs. Il les trouvait cruels de venir s’amuser ainsi d’une agonie humaine, cherchant à découvrir des faiblesses sous ses nerfs détendus. Lui, avait tué, mais il n’avait pas torturé.

Par la voûte qui passe sous le vieil harem, des cavaliers entrèrent dans la cour. Ils se rangèrent devant la fenêtre de Si Sliman. Puis une voiture roula sur le pavé jusqu’au bas de l’escalier. Le bey arrivait de la Marsa.
A ce moment, on ouvrait sa porte, deux gardiens venaient le chercher. Il se raidit pour marcher sans leur secours, voulant mourir en homme. Et, seul, il gravit les marches de marbre, passa sous le péristyle et se trouva bientôt en présence du bey. On l’arrêta près de la porte. Le souverain grave, avec sa belle barbe blanche, était assis sur un trône, à l’autre bout de la salle de chaque côté étaient deux files d’officiers.

D’habitude, en cet instant suprême, le condamné se bâte d’implorer la pitié du maître, se déclarant innocent. Si Sliman resta muet, le regard au plafond fixé sur les mille petites glaces incrustées entre des baguettes dorées. Le bey, silencieux aussi, attendait, puis, voyant que ce malheureux ne parlerait pas, il leva la main et dit: - Ote-toi de ma présence !

Les gardes emmenèrent Si Sliman. Plus rien ne pouvait le sauver. Pendant qu’on l’entraînait pour le dépouiller de ses habits, la foule des curieux se rassemblait au dehors du Bardo. En face du palais, deux poteaux plantés en terre, étaient unis supérieurement par une traverse. A la face inférieure de celle-ci, il y avait deux anneaux voisins; dans chacun d’eux passait une corde qui, fixée par une de ses extrémités, au milieu des pièces montantes, balançait à l’autre bout, un nœud coulant au-dessus d’une petite table cassée, sur laquelle on arrivait par un escabeau à quatre marches.

Les spectateurs qu’aucune barrière ne retenait, se pressaient à quelques mètres à peine de ce primitif instrument de supplice. Le ciel couvert était d’un gris de plomb. Sur une terrasse du Bardo, un photographe avait établi son appareil.
Soudain, la grande porte s’ouvrit pour lui livrer passage. Il marchait pieds nus, en chemise, les poignets liés par devant. Deux aides le guidaient et le soutenaient sous les aisselles, car il avait les yeux bandés et ses jambes lui obéissaient mal. Près de l’escabeau, on lui souleva les pieds l’un après l’autre pour lui faire gravir les degrés. Sur la table il s’agenouilla. Les cordes que le vent secouait ayant frôlé ses cheveux, il courba la tête en frissonnant. Au moment de s’élancer dans ce sombre inconnu, il dut être assailli par des doutes poignants, des craintes terribles, et par trois fois, d’une voix brisée, il invoqua le nom d’Allah.

Pendant ce temps, le bourreau lui passait les deux nœuds coulants au cou; prenant ses aises, il les arrangeait délicatement, comme pour une petite fête. Le patient se laissait faire, muet depuis qu’il avait senti le contact du chanvre, On lui cria de se lever, il obéit. Alors on tendit les cordes bien justes, et brusquement la table bascula, laissant Si Sliman en l’air.

Deux ou trois convulsions soulevèrent ses épaules, des veines grosses comme des cordes de violon, se gonflèrent sur son front; peu à peu, son visage se marbrait, puis il devint couleur lie de vin. L’exécuteur lui serrait la chemise autour des mollets, pour empêcher la brise de la soulever.
La foule se taisait, suivant toutes les phases de cette fin. Et, soudain, dans ce silence pénible, la voix d’Ahmed éclata, vibrante comme une fanfare: - Gloire au bey! gloire au bon justicier ! criait-il.

Si Sliman ne bougeait plus. Entre ses mâchoires écartées, sa langue violette glissait, se contournant vers un côté, comme un chiffon sale, tandis qu’une bave épaisse, coulait en nappe sur son menton.

Sur la terrasse, le photographe enlevait pour la troisième fois l’obturateur de l’appareil; et le doigt tendu, très digne, battait la mesure dans l’air.
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