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Je te vois … assise sur le coin de l’unique canapé de ta maison improvisée. Tu sais retenir tes larmes, tu ne veux pas les déverser sur le parquet et les voir se mélanger avec les cendres de tes cigarettes.
Tu prends ta tasse et tu bois ton regret amer que tu remues avec tout ce que tu aurais du faire et que tu n’as pas fais. Comment le savoir ? Sommes-nous vraiment Responsables de nos Destins ?
Je sais qu’au-dedans de ta poitrine, ton cœur est opprimé, souffrant, Volcan … le sang y coule comme les laves de l’Etna. Je sais bien que tu ne veux pas entendre ses battements, tu veux ignorer ses palpitations et que tu veux te reposer, tu te sens trop fatiguée. Tu laisses tout tomber, tu n’as plus la force de te battre.
Mais il y a quelque chose que tu dois savoir, il y a quelque chose que tu dois entendre, tu te consommes à travers chaque souffle qui sort de tes poumons … et tes jours deviennent lents, pénibles.
Tu remues encore une fois ta tasse de regret avec la cuillère du passé … tout ce que tu as fait et que tu n’aurais pas du faire … comment le savoir ? Sommes-nous vraiment Victimes de nos Destins ?
Tu te noies dans tes peines et ton chagrin sans pleurs et sans larmes … et MOI, tu m’ignores, tu m’oublies … je n’existe plus déjà.
Non seulement mon cœur s’est brisé par le chagrin que tu portes en toi mais il s’est dispersé en mille morceaux que j’essaye vainement de recueillir.
Je les cherche … je recherche et chaque morceau que je collecte, je le trouve sec, aride … besoin de l’humidité de tes yeux, de la salinité de tes larmes, de l’abondance de tes pleurs … je n’arrive pas à rassembler les morceaux de mon cœur … et je faiblis.
Mon cœur dispersé en mille morceaux, n'existe plus, il ne souffre plus. Ses fragments semblent pétrifiés, mais chacun incube encore un tout petit cœur qui bat au rythme des fragments de sentiments que, peut être tu portes envers moi … et si tu continues à vivre ta peine et ton chagrin, sans MOI … chacun de ses petits cœurs va encore s'éclater ... et je risque de ne plus exister.
Le choix
Il y a 11 mois
6 commentaires:
Tu te fais du mal et ça me fait pleurer.
tu l'aimes vraiment beaucoup. je ne sais pas ce qu'il y a eu avant.
on ne peut pas retourner en arrière dans le temps, qu'en souvenir. c'est se raccrocher et se vider du présent qui existe.
vivre dans quelque chose de mort.
si on ne peut jamais recoller les morceaux dans le présent, c'est se faire du mal. et ça ne sert qu'à avoir mal.
est ou et ?
Connais tu l'auteur de :
"les derniers jours de Pompei" ?
c'était bien sûr Edward George Bulwer Lytton qui avait dit entre autres :
"La plupart des gens sont courageux uniquement face aux dangers auxquels ils se sont habitués soit par l'imagination, soit par la pratique."
à toi de mediter
@Anonyme:
Désolé ... s'était pas mon intention, me faire du mal, te faire pleurer
@JP:
Je suis un battant, je m'accroche ... et je rassemblerai mon cœur, et le sien
@Ma Cousine:
J'approuve pas, Lorsqu'on est habitué à un danger, ce n'est plus du courage à en faire face;
Le courage se manifeste en face de l'imprévu.
cela me rappelle une chanson d'Alain Barrière , des années 60...TU n'étais qu'un bébé:)
La chamade
Bam bam bam ... (etc.) ..
{Refrain:}
Un pauvre cœur brisé sur le bord du fossé
et qui bat la chamade.
Je ne veux plus d'aubade, je ne veux plus rêver.
Un pauvre cœur brisé sur le bord du fossé
et qui bat la chamade.
Je ne veux plus d'aubade, je ne veux plus aimer.
Si je suis résigné, si je me suis rangé
sur le bord de la route,
c'est qu'après la déroute
il faut se retirer.
Après tant de combats,
si je baisse les bras
sans terminer ma route,
c'est qu'au creux de mes doutes
le noir s'est installé.
{Refrain}
Arrêtez les tambours: on ne dit plus bonjour
quand claquent les grenades.
Après trop d'embuscades,
on ne peut plus aimer.
Arrêtez donc ceci, arrêtez donc cela,
que n'ai-je pas pu dire?
C'est à trop le redire
que je me suis lassé.
{Refrain}
Bam bam ... (etc.)
@Zahraten:
Qui c'est, ce n'est toi pour ne rappeler les belles chanson d'anatn. Merci Floria
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