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L’île de Buyukada fait partie de l’archipel Îles des Princes qui se trouve à environ 20 km d’Istanbul, c’est un petit bout de paradis ou l’envie d’y rester nous retient et nous empêche de revenir sur nos pas. C’est un petit tableau ou la main de l’artiste a mélangée les couleurs avec les senteurs qui captivent tous nos sens et nous immobilisent pour nous permettre de constater que la nature est vraiment exquise lorsqu’on lui donne les soins nécessaires.
A Buyukada, selon le quartier par lequel tu passes, les odeurs se mélangent, depuis l’iode de l’eau de la mer jusqu’à l’odeur âcre caractéristique des chevaux en passant par le mélange des émanations du Chiche-Kebab, du poisson grillé ou de la chicha (narguilé).
Outre le port qui regorge de vie par la multitude des visiteurs de toute nationalité, l’île contraste avec son tranquillité avec la bruyante Istanbul. Buyukada a dressée le silence qui a su encager la nuisance dans le quartier de débarquement des visiteurs pour ne laisser filtrer que le bourdonnement des abeilles, les cris tristes des mouettes, le souffle lointain des Ferrys, et le son des sabots des chevaux sur les sentiers asphalté de l'île.
A Buyukada il n’y a pas de voitures, sauf celles de la police (ou peut être d’autres véhicules d’utilité publique) et on se déplace soit sur les chevaux, mulets et ânes, soit sur les calèches soit avec des bicyclettes ou des motocycles de faible cylindrée (max 35 cm3) . C’est magnifique de ne pas entendre le vacarme des voitures dont nos oreille ont été tout le temps habituées.
La belle calèche tirée par les deux vigoureux chevaux a entamée sa remontée au sommet de l’île à travers les résidences somptueuses incrustée dans la nature et enveloppées de verdure, de roses, de fleurs, d’arbres exotiques et surtout des bougainvilliers dans leurs différents parades du violet au blanc en passant par le rouge, l’orange et le rose.
Sous un festival de couleurs, les résidences défilaient l’histoire de l’île à travers leur architecture : du victorien, à la renaissance, à l’arabe, au moderne et au style classique mais bien incrusté dans les éléments qui l’entoure. Il est clair que les propriétaires, riches ou ordinaires investissaient dans la beauté de leurs demeures pour donner à l’île son charme particulier.
La balade se termine au point de départ, à côté de la place de la Grande Horloge, pour partir déjeuner dans un restaurent au bord de la mer de Marmara, où les mouettes risquent de vous voler votre poisson si vous ne le manger pas rapidement :).