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Ça fait bien longtemps, que tu ne venais plus rendre visite à notre paysage
Notre Nature regrettait ton sourire éclatant et les beaux traits de ton visage
Et ce matin, mon jardin était si triste, et semble avoir perdu son coloriage
Les Abeilles n’ont plus visité les belles Roses qui ont celé leurs étalages
Elles se sont flétries et négligèrent les Jasmins habitués aux bavardages
Le Jasminier s’est fâché et ne répandit plus son parfum dans les parages
Le Vent contrarié, ne trouvant plus rien à promener se déchaina avec rage
Il souffla et avec force dans tous les sens, pour rassembler les gris Nuages
Qui valsèrent de mélancolie, tonnèrent, pleurèrent pluie et hurlèrent orage
Les petites Fourmis gênées dans leur pénible labour refusèrent cet arrosage
Et les Escargots réveillés de leur creux sommeil s’enivrèrent de ce breuvage
Pareil, le vieux caroubier dérangé dans sa sieste s’inquiéta de tout ce tapage
Chassa la famille Canaris pour qu’ils aillent ailleurs que dans ses branchages
Et les oiseaux affligés retournèrent vivre chez la voisine, dans sa vielle cage
Le petit Chaton, négligé par sa patronne et fort jaloux de ce nouveau ménage
Il s’enfuit de sa maitresse et part à travers mon jardin en quête de pèlerinage
Il vint me ronronner, me décrire ce ravage et me raconter tout ce commérage
Il me dit que tu en es la cause, par ton absence et par l’oubli de ton entourage
Tout ce chagrin, parce que tu ne viens plus et que tu nous manques davantage
Le choix
Il y a 11 mois
1 commentaire:
Que c'est beau, rien a dire ce qui explique qu'il n y a pas de commentaire
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