.
Quand la chaleur de l’été, le noir de la chambre, la lueur de la lune et les nuages minuscules de fumée de ta cigarette qui s'échappent de tes lèvres paraissent former des mots qui me supplient de rester alors que c’est le moment du départ.
Quand chaque possibilité, chaque regard, chaque sourire, chaque mot, chaque situation improbable me donne envie de rester alors que je sais que s’est le moment de se quitter.
Quand toute logique me donne raison pour partir, mais que pour une fois je n’ai pas trop confiance en mon raisonnement et je ne sais plus quelle décision prendre.
Quand tout en MOI désire rester parce que la peur de te laisser toute seule me torture.
- «… et si tu restes encore un autre jour ? ».
- « Je ne sais pas … je vais voir … je pense que je vais rester … oui je vais rester ».
…
Mais je suis parti … je lui ai envoyé un sms muet « désolé, je n’ai pas pu rester ». Je sais très bien que j’ai fait le mauvais choix mais je me justifie à moi-même par une décision hâtive, irréfléchie.
Tu es rentrée l’après-midi allègre et heureuse. La chambre d’hôtel emprisonnait encore notre odeur. Tu t’attendais à me trouver, tu ne croyais pas à mon message, à mon départ. Tu me cherchais, tu pensais que je me cachais pour te faire une surprise … mais j’étais déjà parti.
…
« Tu aurais pu rester » me dit-elle au téléphone avec une voix éplorée.
Autant que cela me fait plaisir de te parler au téléphone autant que je déteste cet appareil. Il dégrade la qualité de mes sentiments, il ne peut pas exprimer ce que je veux réellement te dire.
« Je ne pouvais pas … mon travail, mes responsabilités … ». C'est dur lorsque je te l’avais dis.
Tu ne veux pas me croire. Je le sens même si tu ne me l’a jamais dis, même si tu n’as jamais fait illusion par la suite. Est-ce que c'est le ton de ma voix ? Peut-être parce que tu ne me regardais pas aux yeux au moment où je te le disais, à l’instant où je me justifiais de mon mauvais choix.
Le choix
Il y a 11 mois
7 commentaires:
Elle comprendra.
mais la sensation de culpabilité te fera perdre surement la raison la prochaine fois. la folie a aussi ses limites en plus elle connais surement ton côté impulsif alors toute chose a son charme d'un coté comme de l'autre.
je relis parfois certaines de tes anciennes notes et Comme par hasard , j'ai relue hier, celle ci -http://tunisdivagation.blogspot.com/search/label/Amour?updated-max=2009-07-14T15%3A06%3A00%2B01%3A00&max-results=20 -20 janvier 2007 est arrivée à temps
encore ceci
أم كلثوم - أصون كرامتي
اصون كرامتى من أجل حبى
فإن النفس عندى فوق قلبى
رضيت هوانها فيما تقاسي
وما ازلالها فى الحب دأبي
فما هانت لغيرك فى هواها
ولا مالت لغيرك فى التصبي
ولكنى أردت هوى عفيفا
ورمت لك الهنا فى ظل قربي
تبادلنى الغرام على وفاء
واسقيك الرضا من :كأس حبى
ولما ايقنت روحى بشر
وكان الغدر فى عينيك ينبى
هجرتك والأسي يدمى فؤادى
وصنت كرامتى من قبل حبى
Je comprends ton sentiment je le ressens souvent et on a toujours le sentiment d'avoir fait le mauvais choix
@Foufa:
Ce n'est pas exactement de la culpabilité ... c'est beaucoup plus du regret ... ce n'est pas le regret d'être parti mais le regret que les choses auraient pu être différemment.
@Zahraten:
Il y a une grande différence dans les deux histoires.
D'ailleurs, s'était un sujet que je n'en avais jamais trop parlé.
Pour la chanson, je ne suis pas d'accord :).
Il est très difficile de mettre en compétition l'Amour et la Dignité
@Denis:
... et pas le temps pour le regret ...
certains perdent leur dignité à force d'aimer, à force de pardonner à l'être aimé et surtout s'il ne fait qu'abuser, que recidiver... ils sont très souvent humiliés par l'être aimé....et là cela fait mal : on perd la RAISON
@Zahraten:
l'Amour et toute relation en général ne peut fonctionner que si le flux de sentiments coule dans les deux sens.
A un seul sens, ou si l'un fait le semblant ou si l'autre en profite il finira tôt ou tard par s'éclater.
Enregistrer un commentaire