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La sculpture de son corps exalté par l’été
et sa peau de garniture lisse, soyeuse et dorée,
Sentir les contours de ses hanches sans fin, galbés,
Ses lignes unies pour parfaire ses formes courbées ;
Sentir ses mains, sa bouche, son corps chaud et son souffle haletant,
sentir ses lèvres tantôt brûlantes, tantôt froides au rythme de ses émotions,
Se rappeler le goût de ses lèvres, encore une fois, ce matin même,
un souvenir de ce qui était et de ce qui pourrait encore venir.
Le chuchotement de ses mots me rapprochent,
« viens dans mes bras »,
Une étreinte, un baiser,
N’importe quoi, n'importe quoi, pour rester auprès d’elle.
Entendre sa voix froncée comme la pluie de l'automne,
Sa voix qui danse sur le rythme de ma respiration,
Se demander, Attendre et espérer les mots dont j’ai besoin d'entendre,
Et ses mots provoquent mes pensées innocentes.
Vivre entre deux moments, celui d’avant et celui d’après,
celui d’hier et celui de demain.
C’est entre tels conditions qu’on vague dans nos rêves,
qu’on arrache à ces quelques simples instants.
Il était une fois, en pareilles circonstances, cette sensation était la mienne …
On était ensemble,
Dans un coin,
Dans ses bras,
En ce moment même.
Le capitalisme est-il mauvais pour la santé ?
Il y a 7 mois
4 commentaires:
Louis Aragon avait dit
"O tout ce que je ne dis pas
Ce que je ne dis à personne
Le malheur c'est que cela sonne
Et cogne obstinément en moi."
extrait du "le fou d'Elsa"
@Zahraten:
Si Aragon aurait vécu à notre époque, il n'aurait pas écris cela :)
Il aurait eu un Blog pour tout dévoiler tout en restant inconnu et méconnu :)
..serais tu interessé par le Colloque sur "la contemporanité de Aboulkacim ECHABBI"?
le Colloque aura lieu à Beit el Hikma et se deroulera du 08 au 10 octobre 2009..
@Zahraten:
Si je trouve le moyen (temps) de venir, je ne manquerai pas ... quoi que je manque de sommeil :)
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