samedi 19 septembre 2009

Notre Ligne des Limites

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Qui est le premier à remarquer que nous avons atteint nos limites ? la raison, la conscience ou le corps?

Spécialement au niveau activité professionnelle, nous nous engageons dans des responsabilités que nous nous sentons capable d'accomplir en fonction de nos emplois du temps. Par contre, nous avons tous nos propres limites, physiques et psychologiques et certains d’entre nous sont forts et d’autres beaucoup plus fragiles, mais avons-nous conscience de nos limites ?

Supposons que notre limite (capacité de gérer des Responsabilités) soit une ligne imaginaire que nous appellerons notre "Ligne des Limites". Si nous la traversons c’est que nous voulions faire plus que nous pouvons et cela reste toujours en rapport avec notre motivation, nos ambitions et la réalisabilité des objectifs derrières lesquels nous nous affairons.

La question qui se pose est comment reconnaître le moment où nous franchissons cette ligne?


Ce sujet a été évoqué par hasard entre cousins et cousines (ils sont nombreux) lors d’une rencontre providentielle. L’un d’entre nous, un cousin marié ne sait pas s'il avait pris trop de responsabilités professionnelles et il ne peut pas aussi déterminer où exactement se situe sa "Ligne des Limites" et bien sûr il ne sait pas s’il l’a traversé ou non. Il se sent très bien dans son travail mais souffre de fatigues et de migraines continues.

Nous lui avons suggéré un petit test. Il doit s’organiser de la sorte à consacrer au minimum 2 heures consécutives par semaine pour lui-même, pour son propre plaisir (faire du sport, se permettre un massage (oui :) ), sortir avec les copains sans restriction, se souler avec des célibataires etc … et de consacrer aussi au minimum 4 heures par semaine pour sa femme et ses enfants (sorties, cinéma, théâtre, famille etc …) hors weekends et jours fériés (bien sûr hors séances uniques aussi)

Le cousin a été enthousiasmé par cette idée, il va essayer de dégager du temps pour se relaxer, pour profiter de sa famille et de la vie !!!.

Si notre cousin ne pourra pas dégager ses heures pour son propre bien et celui de sa famille, c’est qu’il est trop pris par son travail et ses responsabilités professionnelles.

Six heures par semaine pour se détendre et profiter de la vie, s’il n’arrive pas à les dégager c’est qu’il a franchis sa "Ligne des Limites" et il n’a pas le choix que de se réorganiser autrement pour que son existence ne soit pas uniquement orientée travail et argent.

Malheureusement, certaines personnes peuvent ne pas se rendre compte mentalement qu’ils ont franchis leurs « Lignes des Limites" et c’est leurs corps qui vont réagir. Ils tombent malades facilement et ils se sentent faibles tout le temps et quand ils rentrent ils ne veulent que se reposer et dormir. Les conséquences physiques et psychologiques peuvent être beaucoup plus dangereuses que ceux déjà mentionnées.

Quand nous prenons connaissance de notre "Ligne des Limites" nous sommes aptes à mieux réorganiser nos engagements et responsabilités afin d’équilibrer entre notre vie professionnelle et notre vie familiale et sociale. C’est à chacun de nous tous de fixer le temps qu’il lui faut pour le consacrer à sa propre personne ou à sa famille.

Nous avons tous la capacité de gérer toutes les situations que nous rencontrons difficiles soient-elles, et nous sommes tous capables de gagner les challenges les plus rudes que possible mais ce qui nous manque le plus c’est l’Organisation et le fait de savoir distinguer entre l’urgent et l’important.

Les plus beaux moments de notre vie sont ceux consacrés à nos familles, à nos enfants et ceux passés avec nos amis et les personnes que nous aimons. Donc définissez vos " Ligne des Limites" et profitez de la vie autant que possible.

8 commentaires:

DOC ENIGMATIQUE a dit…

7amdoullah j ai bien compris la vie dès le départ , je gère bien mon temps entre les trois piliers de la vie: famille-travail-santé; je prend beaucoup de temps avec ma famille , je fait régulièrement d'autre activité et je suis un grand bosseur au travail mais dans les limites des horaires que je consacre au travail; c'est vrai que pendant que je suis en salle de sport a 14h les autres doc sont en train de bosser , c'est vrai que pendant que je me balade avec les enfants les mercredi apres midi les autres doc sont en train de bosser (pour ne pas dire remplir les caisses) mais dans la vie y a pas uniquement le travail.
Allez fratellino Aidek mabrouk

DIDON a dit…

le travail est un plaisir pour moi, un plaisir sans fin, le problème, si moi aussi je me sens trop fatiguée,c'est que:
1- il faut redéfinir la valeur du travail;
2- il faut introduire dans nos mœurs nos habitudes et notre culture la notion "du jour de repos" pas pour le passer devant la télévision ou au café du coin mais pour faire des activités qui nous permettent de se changer les idées, de s'évader, de voyager, de rêver, de rire, de se défouler, ... en somme de faire ce qu'on n'a pas l'habitude de faire !
Hélas ! comment faire quand on est une FEMME qui passe tout son temps libre dans la cuisine, qui pense du matin au soir et chaque jour : quoi préparer pour le dîner, laver le linge sale pour qu'il ne s'entasse pas dans la machine à laver, et les enfants ? et le mari??????
Sincèrement, il y a quelques jours, en lavant la vaisselle je me suis trouvée entrain de ruminer une phrase qui est la suivante: "Je me déteste quand je pense, pour ne pas détester les autres!" et là je me suis rendue compte à quel pont on est obligé d'encaisser quand on est un FEMME et qu'on n'accepte pas notre condition, alors que dire de nos opinions qui ne suivent pas "la normale" ?????????????????????

Téméraire a dit…

@Doc:
Aïdek Mabrouk Fratello :)
Tu as bien fais et j'essaye de faire pareil.

Il fut un temps où je me consacrait énormément à mon travail en dépends de ma vie familiale, mais il y a de cela 5 ans, j'ai complétement changé et je consacre pas mal de temps à ma famille.

Téméraire a dit…

@Mra Ghabia:
Un grand Merci pour ton commentaire enrichissant.

Tu as bien raison et je suis conscient de la souffrance des femmes que je remarque dans mon entourage et d'ailleurs j'en ai parlé dans plusieurs notes (http://tunisdivagation.blogspot.com/2007/03/femme-et-responsabilits.html)

Si c'est raté avec le mari ou le frère, c'est aux enfants qu'il faudrait apprendre le respect des femmes, dans le travail qu'elles font à l'intérieur et à l'extérieur de leurs foyers

MALI a dit…

Bonsoir,
Beaucoup de ce que j’ai lu me fait grincer des dents car je sens aussi bien dans le post que dans le commentaire de mra ghabia un peu sinon beaucoup de non dit.
Je m’explique :
- quelqu’un qui « n’a pas le temps » ne fait jamais rien. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas le temps. L’expérience prouve que, le temps quand on le cherche, on le trouve. Il faudrait donc bannir l’expression « je n’ai pas le temps » de notre langage. Parce que le mari (ou la femme) qui rentre tard car « beaucoup de travail », saura parfaitement trouver le temps d’aller voir sa copine (son copain).
- quelqu’un qui « est fatigué » ne fait jamais rien. Pourquoi ? Parce qu’il (elle) est fatigué bien sûr. Quand on éprouve de la lassitude, que l’on a une difficulté physique à faire les choses : de deux choses l’une, ou bien on a sommeil et alors on va se coucher, ou bien on est malade et alors on va se faire soigner. Mais fatigué ne veut rien dire, sinon que l’on est fainéant. Parce que le mari (ou la femme) qui ne fait jamais rien car « fatigué », saura parfaitement trouver la forme et même l’enthousiasme pour aller voir sa copine (son copain).
- Certaines femmes qui se disent épuisées par les heures de ménage, devraient habiter un deux pièces et au plus à deux. Il y a moins de place à nettoyer, moins de linge à laver, moins de vaisselle. Quand aux repas, le surgelé a fait ses preuves croyez-moi.
Quand enfin chacun d’entre nous vivra dans 10m carrés, utilisera le minimum de linge qu’il emmènera au pressing et bouffera du surgelé alors nous pourrons tous dire « Dieu que je suis fatigué de ne pas avoir le temps d’être fatigué ».
Nous vivons une époque moderne.
MALI

Téméraire a dit…

@Mali:
Cher ami,
J’ai des brouillons que j’ai écrit depuis un certain moment sur le sujet et sur le temps, je vais les réarranger et les publier, elle traite de un peu de ce que tu dis.

C’est bien normal, QUAND ON LE VEUT, on trouve du temps, on le "vole", à notre travail, à notre famille ou à soi-même, donc on dégage du temps mais en dépends d’autres choses.
Il y a le contraire dont je parle dans ma note, les personnes qui n’utilisent leur temps que pour leur travail et responsabilités professionnelles et ils n’en trouvent pas assez pour eux-mêmes et pour leurs familles.

En ce qui concerne les femmes, malheureusement, aucun mari (et même les enfants) ne pourra accepter des dîners surgelés qui sont d’ailleurs plus chers en tunisie que les repas fait maison. Pour le reste, linge et ménage, la femme est la dernière à faire du désordre chez elle et on n’éduque pas assez nos enfants pour qu’ils soient responsables et qu’ils nettoient derrière eux ou qu’ils ne salissent pas leurs vêtements chaque fois qu’ils mangent ou qu’ils jouent … et la femme se trouve obligée de tout faire à leur place ;

MALI a dit…

Nettoyer sa saleté et vivre dans la propreté sont en effet les BA ba que l'on enseigne à nos enfants...et à tout le monde. Quand on va au resto universitaire, on débarrasse son plateau et on jette ses déchets dans la poubelle. Et quand on accède à sa chambre de cité universitaire on la nettoye, on fait son lit et on lave son linge. Puis on se marie...les taches domestiques changent. Il y a des familles où c'est la (les) bonne (es) qui font tout, sous le regard acéré de la maitresse de maison qui se sent fatiguée dès qu'elle a fini de limer ses ongles. Il y a des familles où il n'y a pas de bonne et où madame n'a pas de travail : madame s'occupe des taches ménagères à temps plein et en retour elle a la sécurité financière et familiale. Et puis il y a des familles où madame travaille. Et où monsieur travaille. Les travaux de la maison sont alors partagés et on embrigade les enfants pour les travaux ménagers. Et puis il y a (tellement peu) de familles où madame travaille et où monsieur doit s'occuper de sa maison et de ses enfants. Et il passe la serpillère.
Tout cela on le sait et de nos jours rares sont les hommes qui ne font pas la vaisselle ou bien ne passent pas l'aspirateur et la serpillère.
Et puis il y a une bonne partie des ménages où madame n'a pas de travail officiel, où il y a une bonne et où l'on demande à monsieur le dimanche de réparer le portail, changer les ampoules, connecter le PC de madame, remettre une étagère en place, passer l'aspirateur, faire les courses, préparer le repas, et...baiser le soir. J'en connais des familles comme cela...et je n'ai aucune pitié envers madame dans ce cas.
Bref, si les principes élementaires de survie doivent être enseignés et suivis, il ne faut pas laisser certaines vivre comme au temps des beys. Cette époque est révolue. Beaucoup d'hommes l'ont compris, certaines femmes non. Ce post est aussi pour leur expliquer.
Bien à vos serpilères...messieurs.
MALI

Téméraire a dit…

@Mali:
Il y a un cas que tu n'as pas évoqué :)
Monsieur et Madame travaillent, ils ont une bonne qui les aident et qui fait l'essentiel des taches ménagères et des enfants qui ne doivent pas compter sur la bonne pour arranger leurs chambres, leur donner à boire ou leur préparer la table pour manger.

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