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Quand le Temps s’arrête subitement,
Que ton cœur frigide entre en hibernation,
Et que la léthargie blême fasse son invasion,
Tu te retrouves nulle part … dans un sommeil profond.
Ton corps est envahi par la paralysie,
Tes viscères et entrailles se rigidifient,
Et tu commences à prendre l’aspect d’une momie.
Ton souffle se caille dans tes branchies,
Ta respiration devient une agonie,
Et tu sembles immobile sans la vie.
Quand les chaînes qui retiennent ton esprit se détachent,
Et que ton âme, se bat et se rattache à ton corps qui la crache,
Et que l’ange de la mort qui vous guette sans relâche,
Tend sa lame pour couper avec son eustache,
Le fil de l’existence qui te retient à ta dernière tache.
Ce que tu n’as pas encore accomplit t’appelle,
Tu veux échapper à la mort et rester immortel,
Mais pour ressusciter il te faut du temps factuel,
Un miracle du ciel, ou un voyage intemporel,
Mais ton horloge s’est déjà figée de façon accidentelle,
Et plus rien ne bouillonne dans ta cervelle.
Tous les objets qui t’entourent en habitacle,
Se fusent en une barrière qui te fait obstacle
Se referment sur toi comme un piège réceptacle,
Et tu fini par céder à la mort qui te racle.
Tu viens de perdre ton ultime combat contre la chance,
Au paradis ou en enfer tu renaitras, qu’elle différence ?
Ou peut être même, tu incarneras une nouvelle existence,
Dans le corps d’une colombe ou murène tu recommences,
Ou devenir l’allure d’une comète naviguant en éloquence,
… Ou peut être tout cela n’est que le songe de ta démence.
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Le choix
Il y a 11 mois
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