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Elle respire profondément, grince de ses dents et fait un grand effort pour repousser ses larmes. Elle les libèrera, plus tard dans sa solitude. Pour le moment, elle ne peut que faire semblant ... prétendre que tout est dans le bon ordre.
Elle prétend intensément, elle simule facilement … elle trompe tout le monde, sauf sa propre personne. Elle souhaiterait mentir à elle-même et croire à son mensonge. Les choses seraient ainsi plus faciles avec plus de rire le jour et moins de pleurs le soir.
Elle souhaiterait que quelqu’un arrive à la comprendre sans qu’il ne soit trompé par ses fausses manières et son infidèle sourire et que pour un instant elle puisse enlever ce linceul qui couvre sa face réelle. Mais celui qu’elle souhaiterait vraiment qu’il la remarque est loin de se soucier d’elle ou de lui accorder le moindre intérêt.
La tête martelée, un nœud dans le ventre et la gorge enrouée, elle ravale ses douleurs pour atténuer l’amertume qui la ronge. Souvent, elle se cloître dans sa solitude, pour supporter les douleurs qui déchirent son cœur et pour que personne ne se rende compte de son chagrin.
Elle avait toujours un sourire qui l’illuminait, et on croyait qu’elle était tout le temps heureuse alors qu’en réalité elle dissimulait sa vérité. Elle était malheureuse, elle souffrait, personne ne s’en doutait et elle savait très bien le cacher. Il suffisait de bien la connaître, pour deviner que son sourire était plâtré, prudent et vide de l’intérieur mais personne ne la connaissait à fond, personne ne la comprenait. Sa vie était une pièce théâtrale et elle était l’actrice principale qui a su bien jouer son rôle. D’ailleurs, lors de chaque entracte, elle s’enferme dans sa loge et écoute une musique triste qui l’aide à extraire ses angoisses et à libérer ses larmes.
Elle ne veut pas que quelqu’un sache qu’elle pleure puisqu’elle a toujours montré une autre facette d’elle-même, celle de la joie de vivre. La seule chose dans laquelle elle se trompe, c’est qu’elle se sent tout le temps forte et qu’elle n’a besoin de personne pour la soutenir, elle qui avait pour vocation de résoudre tous les problèmes de ses amis mais jamais les siens. Elle sait écouter, elle sait aider et elle sait masquer, à son entourage et aux plus proches, ses sentiments.
C'est dur de comprendre pourquoi elle devrait éprouver cette douleur omniprésente qui l’opprime dans sa poitrine. C’est vrai que nous ne pouvons sentir ce que nous vivons réellement que si nous sommes blessés parce que c’est cette douleur qui nous réveille, qui nous ranime et dont plus tard nous sentons le revers qui sont les moments d’extase et de bonheur mais parfois, trop c’est trop.
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Le choix
Il y a 11 mois
2 commentaires:
Pour une fois, je me retrouve dans ces mots...
"C'est dur de comprendre pourquoi elle devrait éprouver cette douleur omniprésente qui l’opprime dans sa poitrine":
La sensibilité fait percevoir le plus beau de la vie,elle est comme une fontaine où se reflète le ciel,mais trop pleine elle coule toujours en Larmes!!
Le cœur, notre pire ennemi à ce moment là. Il se sent troué ou au contraire terriblement encombré.
Encombré de paroles incomprises, de fautes regrettées, de rancune envers ceux qui n’ont pas suivis, ceux qui ont tant parlé ou au contraire se sont cachés derrière le plus muet des silence
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