.
Je chagrine, pour toi, pour moi et je demeure inconsolable
Mes yeux n'ont jamais procréé tant d’ondes incontrôlables
Et mon cœur n'a jamais été une aussi lugubre, funeste place
Le monde ne m'a jamais paru aussi cruel et injuste carapace
Depuis que je t’ai connue, ma joie s’est colorée à l’acrimonie
Chaque souffle et ma poitrine se tord entre douleur et agonie
T’aimer sans pouvoir te posséder, sans t’avoir dans mes gênes
Et pareil à respirer de l’air qui ne contient pas assez d’oxygène
Bouche à bouche et respirations artificielles que tu m’as faites
Et à travers lesquels tu as soufflé en moi espoir, gaieté et fêtes
Mes poumons glacés se sont échauffés et j’ai expiré des rires
Mon vœu fut de ne plus lâcher tes lèvres et dans tes bras périr
Et maintenant que tu es encore lointaine, mes rires se sont tus
Tu me prives d’air, je suffoque pourquoi ne reviendras-tu plus?
Je gémis, c’est l’impasse temporelle et ma patience se détruit
Je chagrine et je te trompe avec moi-même en pensant à autrui
Je ne savais pas que l'angoisse pouvait m’affliger tant de mal
Mon amour pour toi a atteint des profondeurs jugées abyssales
Même si j’habite en permanence la demeure celée de ton cœur
Je mendie chaque mot, chaque baiser, chaque regard de ferveur
Le choix
Il y a 11 mois
2 commentaires:
Et voilà comment tu me confirmes encore qu'en Amour une souffrance suit toujours !!!
C'est très beau d'aimer, de rêver mais comme cela fait mal de manquer d'oxygène, de suffoquer, de gémir, d'angoisser et de m'affliger tant de mal !
Suis-je sur terre pour tant de souffrances et malheurs ???
Bakhta
Et quel dilemme! Si c'est pour autant suffoquant, vaudrait-il mieux aller dans une nouvelle découverte ?
En tous cas, j'aime bien les mots...
Enregistrer un commentaire