mercredi 30 juin 2010

Un matin ... un Printemps


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Un lever de soleil gracieux … ce matin très tôt, sur la terrasse de ce café encore vide, je peux voir le bleu clair du ciel se diluer dans l’azur de la mer et la lumière du soleil effleurer la surface d'eau turquoise pour créer des réflexions d’éclats harmonisés.

L'attente monotone … et ce désir ardent qui se sent pire qu’une douleur. Je compte le temps et j’observe les grains de mon sablier qui tombent un à un jusqu’à la fin alors que mes pensées se détachent et je perds contrôle sur les détails du jour … et se révèle à mon souvenir inexorable un voyage au pays des merveilles lors d’un matin spécial … rien que toi et moi … mais la brise matinale me fait sursauter et me fait rappeler nos sentiments éparpillés.

Toutes ces choses que je vois, me donnent le souhait que je sois avec toi mais je sais que tu ne viendras pas … Je relève lentement mes yeux vers l'horizon lointain, je peux distinguer l'allusion de chaleur jaune du soleil … déjà quelques légers nuages qui se forment avec un doux ombrage, qui teint les aquarelles des fleurs en éclosion et l’herbe verte du gazon avec un discret colorage qui miroite sous les rayons furtifs du soleil … et cette lumière qui se répand à travers les feuillages des palmiers, comme la poudre des fées ... magique.

A ce moment ... je souhaite que tu fusses ici pour le voir avec moi … si seulement tu pouvais voir le ciel à cet instant, tu l'aimeras à vie … et tu continueras de m’aimer.

Je ferme mes yeux pour sentir mon esprit qui se dévide de toutes les sensations crues et mon regard hébété est perdu qui s’attarde et fixe l’horizon reculé. Yeux épuisés qui continuent de contempler la vaste étendue … les fragments d'un rêve perdu, la vanité d'un amant incongru.

Consterné par ma confusion entre la douleur et le plaisir de la passion, la brise se brutalise et soudain, autour de moi, les grains de sable qui se soulèvent et disparaissent … balayés par le vent … je les suis avec les yeux et je perds mon équilibre, lorsqu’ils chutent sur le gazon … Si seulement mes émotions pussent ils être si mobiles … sinon volatiles et non pas suspendues dans l’attente d’une rencontre, d’un baiser … d’un mot qui ne veut pas, de la bouche de ma bienaimée, sortir.

Moi aussi, je n’ai plus de mots … je les ai perdus dans les moments tel que ceux-ci … ceux de la longue attente. Plus tard, l’attente sera récompensée par l'ardeur de la rencontre, par notre virée lointaine ... par notre évasion aventurière.

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lundi 14 juin 2010

Le Pirate des Rivages

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Tout est concordance en toi. Délicatement menue ou érotiquement fine, peu importe. C’est peut-être une appréciation ou peut-être même une perversion, mais franchement j'en pense comme un cadeau providentiel. Je ne parle pas de ces privilégiées que j’ai rencontré qui se dandinent comme des célébrités. La leur est une beauté illusoire. Je parle de la beauté naturelle et des traits épurés non déguisés par le maquillage, les robes extravagantes, les jeux d’ombres et de lumières.

La beauté est visible à ceux qui sont capables de décerner la pureté et le raffinement dans les grains de sable du Sahara et moi fils du désert, enfant de l’oasis j’ai appris à voir les dunes et la délicatesse de leurs reliefs et quand j’ai vu la lueur de tes yeux quand tu me regardes, le glamour de ton visage quand tu souris, la volupté de tes lèvres quand tu parles, j’ai su que tu es admirablement belle. Je ne suis pas expert dans la matière mais mon expérience s’est forgée par hasard, par l’observation et par le goût du détail … et sûrement beaucoup de personnes te remarquent, te regardent, ils te désirent ... mais aucun d'eux ne sera capable de te le dire ... de te dire que tu es la plus belle ... non pas avec les mots mais avec le cœur ... sauf moi.

La chance d'un homme ordinaire, qui rencontre une très belle et naturelle femme est très probablement un événement rare. Comme chaque fois, je comptabilise ce fait par ma bonne étoile par la chance qui me colle depuis longtemps ... et je ne vais même pas toucher du bois.



Se sentir hors de contrôle de ses pensées, de son cœur et de son âme. Une réaction inexpliquée de cette étonnante tentation ! Qu'est-ce qui t’attire à mes rivages ? Dans ta tempête de libération tu fais ton entrée dans les limites de mon île silencieuse. Comme une scène violente joué éternellement, tu t’entailles et tu t’écrases dans mon monde et tu transpires sur mes sables. Est-ce l’influence de mes mots contre ta résistance ?

Éclat des images derrière tes pupilles scintillantes et tes yeux, clairs et obscurs à la fois m’interrogent. Mes yeux sont rencontrés par tes regards pleins de convoitise en manque de satisfaction. Coups d'œil qui disent beaucoup plus qu’il le fallait.

Tes montagnes de désir et ma faim étrange pour ton corps ; tes envies pour mes yeux, mes lèvres, ma peau, mes bras qui t’enlacent et mon appétence pour ton regard, ton corps, ton odeur et ton teint provoquent notre lascivité et sollicitent l'intimité. Ta sensualité, est une spécificité physiologique indulgente pour le plaisir de tous mes sens. Est-ce cela vraiment un péché, ou une partie de mes nécessités ? … peu importe, c’est le moment où le besoin surpasse la capacité de l'imagination ... qui a été déjà consommée.

Tout en toi se transforme en appât sensuel, Tout en moi se transforme en appétit charnel. Lentement mon index, le bout de mon doigt glisse et transverse tes lèvres rouge vermillon. « Shuuuut pas un mot … j’entends l’appel de ton corps … écoute les battements de mon cœur ».

Quand les doigts fléchissent, les muscles se tendent et les griffes sortent. Quand certaines caresses me provoquent des frissons et un désir ardent me parcoure afin de retirer mes lèvres de ta bouche pour que je puisse planter mes dents dans ta chair.
Tu mugis et rugis avec passion avec un "ummmmmmm" flagrant qui m’incite à intensifier mes poussées et tu tombes encore et encore sur mon corps en attente alors que le tien est convulsé par des vagues déferlantes de jouissance. Ton cœur est déshydraté et aucune attraction ne pourra te dériver de ta soif de moi. Tu me bois et je te ressource pour assouvir ta sécheresse inextinguible, jusqu'à ce que ta terre fertile soit inondée par ma copieuse ondée … et tu me fais couler en toi, en goutte à goutte. J’arrose ta rose et je lui donne la vie et nous répondons avec gémissements et rires, peut-être même une larme.

Renaitre doucement et remonter pour une respiration profonde. C'est un sentiment qui ne peut être réveillé que par notre énergie psychique. Du coucher du soleil à l’aube … et ta nuit de fureur est finie, ton doux libido a été satisfait et ta force sauvage a été apprivoisée … et tu en veux encore. Doucement, j’essaye de me repentir, OUI … tout péché d’Amour est pardonné.

A cause de tes joues qui sentent les splendeurs du printemps du sud, je sais que je ne peux plus te laisser seule. Je sais qu'il y a un sens pour céder mais affronter est mon destin et c'est beaucoup plus que je peux supporter puisque chaque fois je fini par succomber. Cela me sert à quoi de se battre contre moi-même ? Je pense que je continuerai de m’immerger dans ton amour jusqu'à ce que je me noie dans ces feux furieux que mon extase ne peut pas réprimer. J'endurerai les agonies de mon péché et je souffrirai pour avoir goûté au défendu et charnel fruit. Je céderai à mes yeux pour les laisser brûler par ta sublime beauté et je laisserai mes caresses de tes courbes me condamner.

….

Aussi douce que le miel, aussi soûlante que le vin, aussi sensuelle qu’une dance de Tango. Je veux et tu seras mienne. Regarde dans mes yeux et tu verras que tu es une partie de moi, comme je suis un Tout de toi. Qu'elle est ta décision ? seulement avec le temps on le saura, tu seras la mienne ou pas.

Comme du nectar ou le parfum d’une rose, j’attire les abeilles et tu ne peux plus te détacher de moi, tu es complètement soumise ; prise dans mon piège. Aucun souffle pour courir, aucun endroit pour te cacher, ni la lune, ni le soleil, nulle part. Tout ce qui te reste à faire, c’est d’admettre ta perte et en moi, tu trouveras le meilleur de ce qu’il te faudra.

Mon Mirage, le Maitre de l'illusion t’a captivé … ce n'est pas un rêve. Que tu le veuilles ou non, tu es prise dans mes filets, que tu le veuilles ou non tu es droguée par mon amour. Tu ne peux plus te passer de moi. Je suis un diable en habit d’ange, duquel on ne voit que de la fausse innocence, c'est mon essence. Cela fait de moi ce que je suis, cela fait briller mon étoile et maintenir ma flamme.

Tu peux toujours essayer !, assez loin tu ne pourras plus aller … mais dans toute ma gloire profane je me demande qui c’est qui a succombé à l’autre ? toi, ou moi ?.

Mes forteresses ont encore une fois cédé. Je dois rédiger un manuel pour résumer mes meilleures défenses par rapport au sexe opposé que je n'ai pas aimé sagement mais sûrement avec passion, désir profond et indécence préméditée.
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lundi 7 juin 2010

Les Tempêtes de la Vie

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Par les vents parsemant
Et les pluies qui rincent
Les nuages qui viennent et s’en vont
Et les Tonnerres qui grincent

Notre existence n’est que tempête d'épreuves
Et de contraintes persistantes qui nous adjugent
Souffrances qui spontanément nous émeuvent
Et nous trouvent même si on se cache dans les plus profonds refuges

Tu es encore tout seul, pour faire face à la tourmente
Le riche et le pauvre et celui là-bas qui parlemente
La dernière et le premier et celle-ci une véhémente
Le méchant sans scrupules et celle-là, la clémente

Les tempêtes ne sont jamais opposées

Ni elles ne font une pause pour se reposer
Mais elles continuent de couvrir, avec bassesse
Nos vies avec de l’inquiétude et de la tristesse

L'éclair dans le noir du ciel scintille et éclate

Aveugle la vue et le cœur et nous stigmate
Et le tonnerre soudain qui fend sans préavis
Délabre notre tranquillité supposée bénie
Et la violence de la fureur du tourbillon tueur
Qui vole et consomme les fruits de nos sueurs

Mais cette affliction n’est pas aussi morbide
Et que les tempêtes fécondent les terres arides
Elles annoncent des récoltes prospères et denses
Et c’est qu'après l’orage, déborde l’abondance

Que l’eau nous lave de toute rouillure
Et que le vent emporte notre souillure
Et la pluie de larmes qui nous inondent
Dans la voie de la rédemption nous confonde

Je me mets en nu et je crie contre le destin dénigré
« Pleut et arrose de nouveau dans mon cœur assoiffé »
« Du fond de mon âme provoque les ouragans du regret »
« Et remue par tes aigres tornades les souvenirs étouffés »

La gloire de l’homme sera dans le combat
Et la beauté de l’acte se résume dans l’essai

Ce que nous sentirons mais nous ne verrons pas

C’est Dieu dans sa clémence désintéressée
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mardi 1 juin 2010

Le Péché Défendu

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Et uniquement tes yeux et ta bouche qui s’offrent à mon regard
Nos deux corps, reflets de nos désirs incandescents en liturgie
Ne sont qu’ombres et silhouettes en communion dans le noir
Dansant sur les murs, à travers les lumières chaudes des bougies

Aucun bruit sauf ton rire, et un creux silence pour le rompre

Et on trouve le moyen de faire rencontrer lentement nos lèvres
Les miennes à peine touchent les tiennes, rouges et pourpres,
Je les goute, les enferme et ce n'est pas assez tant que tu me sèvre.

Deux corps ont dépensé la nuit dans la caresse
Avec un abandon indompté et extase sauvagesse
Les voix silencieuses de nos sens qui se murmurent
Et lentement je me noie dans tes larmes saumures

Si je ne te prends pas, mon péché mignon et défendu
Je serai toujours ici, en besoin de toi, ivrogne mort
De ton souffle je respire, je tire ma substance morfondue
Embrasse-moi, je suis dépendant de toi … toi mon consort

Je me sens comme un voleur qui t’a enlevé à un autre sans culpabilité
Et sans vergogne et honte, pour ton corps et âme je n'ai rien sauf avidité
Je me torture en raison du code de la morale avec toute ma sincérité
Mais quand il vient à toi, je suis sourd et je m’en passe du mot fidélité
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