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Et uniquement tes yeux et ta bouche qui s’offrent à mon regard
Nos deux corps, reflets de nos désirs incandescents en liturgie
Ne sont qu’ombres et silhouettes en communion dans le noir
Dansant sur les murs, à travers les lumières chaudes des bougies
Aucun bruit sauf ton rire, et un creux silence pour le rompre
Et on trouve le moyen de faire rencontrer lentement nos lèvres
Les miennes à peine touchent les tiennes, rouges et pourpres,
Je les goute, les enferme et ce n'est pas assez tant que tu me sèvre.
Deux corps ont dépensé la nuit dans la caresse
Avec un abandon indompté et extase sauvagesse
Les voix silencieuses de nos sens qui se murmurent
Et lentement je me noie dans tes larmes saumures
Si je ne te prends pas, mon péché mignon et défendu
Je serai toujours ici, en besoin de toi, ivrogne mort
De ton souffle je respire, je tire ma substance morfondue
Embrasse-moi, je suis dépendant de toi … toi mon consort
Je me sens comme un voleur qui t’a enlevé à un autre sans culpabilité
Et sans vergogne et honte, pour ton corps et âme je n'ai rien sauf avidité
Je me torture en raison du code de la morale avec toute ma sincérité
Mais quand il vient à toi, je suis sourd et je m’en passe du mot fidélité
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Le choix
Il y a 11 mois
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