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Par les vents parsemant
Et les pluies qui rincent
Les nuages qui viennent et s’en vont
Et les Tonnerres qui grincent
Notre existence n’est que tempête d'épreuves
Et de contraintes persistantes qui nous adjugent
Souffrances qui spontanément nous émeuvent
Et nous trouvent même si on se cache dans les plus profonds refuges
Tu es encore tout seul, pour faire face à la tourmente
Le riche et le pauvre et celui là-bas qui parlemente
La dernière et le premier et celle-ci une véhémente
Le méchant sans scrupules et celle-là, la clémente
Les tempêtes ne sont jamais opposées
Ni elles ne font une pause pour se reposer
Mais elles continuent de couvrir, avec bassesse
Nos vies avec de l’inquiétude et de la tristesse
L'éclair dans le noir du ciel scintille et éclate
Aveugle la vue et le cœur et nous stigmate
Et le tonnerre soudain qui fend sans préavis
Délabre notre tranquillité supposée bénie
Et la violence de la fureur du tourbillon tueur
Qui vole et consomme les fruits de nos sueurs
Mais cette affliction n’est pas aussi morbide
Et que les tempêtes fécondent les terres arides
Elles annoncent des récoltes prospères et denses
Et c’est qu'après l’orage, déborde l’abondance
Que l’eau nous lave de toute rouillure
Et que le vent emporte notre souillure
Et la pluie de larmes qui nous inondent
Dans la voie de la rédemption nous confonde
Je me mets en nu et je crie contre le destin dénigré
« Pleut et arrose de nouveau dans mon cœur assoiffé »
« Du fond de mon âme provoque les ouragans du regret »
« Et remue par tes aigres tornades les souvenirs étouffés »
La gloire de l’homme sera dans le combat
Et la beauté de l’acte se résume dans l’essai
Ce que nous sentirons mais nous ne verrons pas
C’est Dieu dans sa clémence désintéressée
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Le choix
Il y a 11 mois
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