Marcher ensemble et à jamais, main dans la main,
Vers l’éternité sans se soucier ni de l’espace, ni du temps,
Dans ce petit coin qui abrite nos souvenirs furtifs et lointains,
Renaître et vivre avec toi nos rêves lors du vide d’un instant.
Compter les moments …
Comme lorsque j’étais enfant,
En t’attendant,
Compter les oiseaux sur le toit de ta maison,
En s’attardant … alors que tu ne venais plus …
Comme une fois, tu étais jeune fille, à laquelle j’ai cru,
En patientant,
Tu comptais les gouttelettes de rosée, le matin d’un printemps,
En espérant que je me souvienne encore de toi pour longtemps.
A jamais c’est toi que j’aime !, … tu m’attends ?
Le cruel destin qui maudit nos âmes décide de la séparation,
Il m’expulse de ton éden et me regarde avec renoncement,
La distance nous morcèle mais l’amour résiste aux saisons,
Et quand mon cœur te réclame je pars à ta quête sans hésitations.
Je t'ai cherchée pour des années, de janvier à décembre,
J’ai fini par te retrouver … peut être toi ou ton ombre ?
Et je te vois à peine floue, tout autour de toi est sombre !
Dis-moi comment faire pour te ressusciter de ces encombres ?
Et à jamais je sais que c’est toi que j’aime !
C’est toi dont je rêve chaque matin avant le lever du soleil,
C’est toi que j'ai souhaité prendre entre mes bras et serrer,
C’est à toi que je veux tout donner sans te réclamer pareil,
C’est toi qui m’as fait pleurer, tu m’as manqué toutes ces années.
Et mon cœur gronde sourdement,
J'espérerais que tu entendes toujours sa voix,
Avec une allusion de douleur repliée profondément,
Je me repose entre ton épitaphe et ta croix.
Parce que j'aurais dû savoir ce qui devait venir,
Tu es là, toujours avec moi !!!
Mais est-ce toi ou ton souvenir ?
Qui ranime encore mes émois.
Tu es ma chanson,
Que je dois lutter pour ne pas chanter,
Tu es la musique que je dois danser,
Sans mouvement.
Tu es mon poème que je ne dois jamais lire à haute voix,
Mon vœu écrit sur notre mur qui ne s’effacera pas,
Tu es mon plus beau souvenir que je parsème,
Et à jamais je sais que c’est toi que j’aime !
Les pieds nus sur l’herbe verte du gazon,
Je m’allonge à côté de toi, de ton monument,
Aucun lit ne nous a réunis pour un moment,
Mais ta tombe nous accueillera éternellement.
Je te rejoindrai, je sais que tu m’attends,
Les anges nous honorent avec leur décision,
Ils préparent mon voyage vers ta destination,
Ta nécropole, sera le mausolée de ton adoration.
Et à jamais je sais que c’est toi que j’aime !
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Baladin et barde Satan se cachant dans les crevasses de mon cœur insolent
Ne me tente pas, ne t'enrage pas à prouver tantôt la théorie de la création,
Tantôt celle de l’évolution, pour parvenir à ton dessein, malhonnête démon
Le genre humain est une créature en perpétuelle mutation de sentiments
Né du néant, d’un souffle divin, d’un big bang ou d’un murmure d’une vipère,
Je crée la tentation et je crache par terre mes convoitises charnelles fruitières,
Dénudant les touffes de feuillages pour assouvir mes appétences semencières
Sans scrupules et morales, je suis Caïn l’envieux qui tua par jalousie son frère
Naquit tout-puissant et béni pour croquer aux pommes sans hontes, ni avanies
Eve, je te déverse mon venin de doute et suce toutes tes espérances dans la vie
J’exerce mes pouvoirs pour dévorer tes pensées et entretenir ta chair inassouvie
T’injecter mes théories non encore démontrées et à mes désirs tu seras asservie
Descendant d'Adam, tout m’est permis et je dois être autant excusable que lui
Tu répands la menace que je suis l’animal affamé qui mange les fruits interdits
Je suis ce que tu as voulu, perdu dans le labyrinthe du destin, je crie et je dévie
Le Diable dans l’âme, crachant sur toi mes yeux vrillant, je cherche une sortie
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Je ne me tais pas, je crache tes quatre vérités, tu es bel et bien laide
Tant d'obscurité et de la haine à l'intérieur de tout ce que tu possèdes
Chaque fois je dévisage tes yeux, tu ressembles à un diable déguisé
Tout ce que je vois en toi mensonges, irréalité et tes griffes aiguisées
Laide de plusieurs façons, des formes et des dimensions à décevoir
Il n’est plus nécessaire de te regarder dans un miroir pour le savoir
Tu n’as pas besoin de te toucher pour le sentir, ton esthétique avare
Tu fais partie de la nature et la nature à parfois des anomalies rares
Et pourtant, une fois je t’ai aimée sans percevoir ta disgrâce absolue
Je te voyais miss, m’en foutais de tes jambes rembourrées, détendues
J’adorais tes rotondités exagérées et tes seins démesurés et mamelus
Ton grand cœur, le charme en toi et l’amour celaient ta beauté tordue
Aujourd’hui,
Le peu de beau dans tes manières sont devenus répulsifs, ils ricochent
Les sourires sournois et abjects qui se mutent en affreux rires cloches
Trou noir profond de méchanceté et pas de fond pour arrêter ta haine
Tu sèmes des vents sévères de colère et regards froids qui me drainent
Et encore,
Antipathie intense et rancune sans aucunes raisons,
Mépris, pour mes douleurs et maux, criard, flagrant,
Indifférence amère envers mes grossiers sentiments
Tu te vomis après que mon cœur ait subit ta digestion
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Le corps svelte en mouvement, attire les yeux et capture les regards
Papillon de feu, elle danse entre flammes de lumière et le brouillard
Dans les opulents décors des palais et des temples quêtant une idylle
Elle se prend pour la reine, se considère une prêtresse ou une sibylle
Le ventre plat d’un corps frêle et ses petits seins ornés d’opales brunes
Elle joue le rôle d’une dame, d’une geisha, de courtisane ou concubine
Et comme l’odalisque d’un harem, elle se dévoile dans ses mousselines
Ou sur les pointes des pieds, elle se sent chatte dans une peau de féline
Dans le cabaret de la joie, sans continence, tous les soirs elle se dépense
En se lançant dans sa cadence avec souplesse et les rythmes de sa danse
Pour tournoyer dans la perfection avec grâce, entrain et grande élégance
Avec le tintement des grelots de ses pas qui rebondissent avec puissance
A travers son sourire charmeur elle regarde dans la foule chaque visage
Et elle m’envoie un rayon de soleil de ses fragiles dix-huit ans, petit âge
Fraîche comme une rose et voilée dans ses soieries ne celant que le cœur
Son corps possède des couleurs, et sa peau exhale des parfums et sueurs
Oh ma petite danseuse, la tête en haut redressée et ton petit buste pointé
Et mes yeux qui bercent tes allures, de tes lèvres à tes orteils enluminés
Ton fessier aussi tendre est charnu et entre un fil de diamants suspendu
Avec le torse nu, tu donnes aux inconnus des sensations qu’ils ont perdues
Ton univers ne peut plus te contenir et ton élan ne pouvant pas te retenir
Dans un intermède harmonique, le destin t’a tracé un chemin à maintenir
Mais peut être le lendemain tu n’existeras plus comme ballerine au Lido
Papillon, la gloire est la tienne ce soir, tant que ton ballet ne sera pas clos
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Je porte un masque, deux ou même trois ou peut-être une douzaine et parfois plus. J'ai peur d’enlever celui-ci mais je préfère mettre l’autre, il est là-bas et parfois je suis forcé, de porter celui là. Je ne prétends pas avoir une deuxième nature mais je ne sais pas ce que je fais, ne croyez pas en moi, je risque de vous leurrez. Je donne l'impression que je suis calme et serein et sans masque je deviens impétueux et volcan. Je joue mon jeu artificiel … un jeu superficiel, pour cacher sous mon masque l’enfant tremblant qui a peur de la vérité.
Avec mon masque, je parle de tout ce qui n'est vraiment rien et de rien qui est vraiment vrai et une telle apparence est mon seul espoir pour un bonheur simulé et je suis pris de panique à l’idée de l’enlever mais en même temps je me demande qu'est-ce qui peut me libérer des murs de cette prison que j’ai moi-même construite, des barrières que j'ai élevées avec un grand soin ?
Personne ne me comprend, le masque vous permet de me voir autrement, tel que je le désire et non pas tel que je le suis réellement. Vous ne comprenez pas que je ne me cache pas derrière mon masque mais je vis dedans pour cacher mon expression, refléter une autre impression et dissimiler mes réelles intentions, mes secrets, mes mensonges … le tout dans une inerte discrétion.
Sous mon masque des mensonges, dans ma coquille brillante mais fissurée de l’intérieur, je glisse tout doucement dans la douleur. Jour après jour, je ne sais plus où aller alors que je souhaite partir … non, être porté loin, très loin.
Jour après jour je me pose des pourquoi ? Pourquoi porter autant de masques et lutter contre la vie, contre tous les autres, et contre moi-même ? Pourquoi lutter contre ceux que je ne peux pas battre? Pourquoi fuir de ce que je ne peux pas échapper? Mon destin.
J’aurais bien aimé me laisser aller et nager sans me noyer. J’aurai désiré flotter sur la surface de mes rêves, la tête dans les nuages, pour pouvoir regarder le ciel et l’infini mythe de ma vie et laisser le soleil fondre mon masque et éclairer mon visage.
Je suis raisonnable !, en dépit de tous mes masques et les facettes que je suis capable de montrer, je sens qu’il y a dans mon intérieur uniquement deux Moi, un qui est bon et vrai et cet autre côté de moi, l’égoïste, celui qui aime lutter avec méchanceté contre son destin et qui se croit tout se permettre sans foi, ni loi.
Les masques que je porte, suivant l’occasion, dissimulent mes douleurs, mes péchés naturels et coupables si bien reconduit par la convoitise et la luxure. Je suis caché habituellement, jouant bien provisoirement le rôle du mari, de l’amant ou de l'ami ; paraître accommodant et sourire à tous les passants et les nouveaux arrivants sur le quai de ma vie. Oui, je me cache derrière mes masques secrets, je dis ce que je ne sens pas et je sens ce que je ne dis pas mais parfois, mon masque glisse et le vrai Moi émerge, à mon insu avec consternation.
Je traîne à travers ce désordre horrible de ma vie en blessant et en apportant involontairement des larmes fraîches aux yeux innocents de ceux qui ont cru en moi … alors que paradoxalement, dès le début ils savaient réellement que je suis illusion.
Et si je me consens à enlever mon masque ?, révéler mon vrai moi, lequel d’ailleurs ? Qu'est-ce que je trouverai ? Est-ce que j’aimerai cette personne que je suis devenue ? Peut-être pas !
Attendez !!! Qui est-ce que je suis, vous vous demandez ?, je vais vous décevoir … je suis chaque homme que vous n’avez jamais rencontré et chaque femme que vous n’avez jamais vue. Je suis ta réalité, toi, elle, lui … vous tout simplement. Recherchez-vous, vous allez vous retrouver en partie en Moi.
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Elle respire profondément, grince de ses dents et fait un grand effort pour repousser ses larmes. Elle les libèrera, plus tard dans sa solitude. Pour le moment, elle ne peut que faire semblant ... prétendre que tout est dans le bon ordre.
Elle prétend intensément, elle simule facilement … elle trompe tout le monde, sauf sa propre personne. Elle souhaiterait mentir à elle-même et croire à son mensonge. Les choses seraient ainsi plus faciles avec plus de rire le jour et moins de pleurs le soir.
Elle souhaiterait que quelqu’un arrive à la comprendre sans qu’il ne soit trompé par ses fausses manières et son infidèle sourire et que pour un instant elle puisse enlever ce linceul qui couvre sa face réelle. Mais celui qu’elle souhaiterait vraiment qu’il la remarque est loin de se soucier d’elle ou de lui accorder le moindre intérêt.
La tête martelée, un nœud dans le ventre et la gorge enrouée, elle ravale ses douleurs pour atténuer l’amertume qui la ronge. Souvent, elle se cloître dans sa solitude, pour supporter les douleurs qui déchirent son cœur et pour que personne ne se rende compte de son chagrin.
Elle avait toujours un sourire qui l’illuminait, et on croyait qu’elle était tout le temps heureuse alors qu’en réalité elle dissimulait sa vérité. Elle était malheureuse, elle souffrait, personne ne s’en doutait et elle savait très bien le cacher. Il suffisait de bien la connaître, pour deviner que son sourire était plâtré, prudent et vide de l’intérieur mais personne ne la connaissait à fond, personne ne la comprenait. Sa vie était une pièce théâtrale et elle était l’actrice principale qui a su bien jouer son rôle. D’ailleurs, lors de chaque entracte, elle s’enferme dans sa loge et écoute une musique triste qui l’aide à extraire ses angoisses et à libérer ses larmes.
Elle ne veut pas que quelqu’un sache qu’elle pleure puisqu’elle a toujours montré une autre facette d’elle-même, celle de la joie de vivre. La seule chose dans laquelle elle se trompe, c’est qu’elle se sent tout le temps forte et qu’elle n’a besoin de personne pour la soutenir, elle qui avait pour vocation de résoudre tous les problèmes de ses amis mais jamais les siens. Elle sait écouter, elle sait aider et elle sait masquer, à son entourage et aux plus proches, ses sentiments.
C'est dur de comprendre pourquoi elle devrait éprouver cette douleur omniprésente qui l’opprime dans sa poitrine. C’est vrai que nous ne pouvons sentir ce que nous vivons réellement que si nous sommes blessés parce que c’est cette douleur qui nous réveille, qui nous ranime et dont plus tard nous sentons le revers qui sont les moments d’extase et de bonheur mais parfois, trop c’est trop.
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