Depuis plusieurs années et avec les réformes
avortées de l’enseignement, la surcharge des études scolaires de nos enfants au
primaire, comme au collège et au lycée a pris de l’importance au détriment des
activités sociales qui sont quasiment nulles.
Comment ne pas s'émouvoir à la pensée que la
culture, les arts et les activités sociales, et par suite le développement
intellectuel de nos enfants risquent de se trouver anéantis contre des
disciplines scolaires dont nos enfants n’excellent pas dans leur ensemble et
qu’il aurait été mieux de les organiser convenablement en tenant compte dès le
départ des besoins du pays en terme de compétences et de l’évolution des
technologies et du marché du travail.
D’ailleurs l’enfant, cette boule d’énergie
débordante qui est habitué au mouvement, se trouve cloitré comme un animal de
zoo dans une salle de classe pendant 6 ou 7 heures. L’immobilité inhibe ses
facultés et il perd de sa créativité dont il prend inspiration à travers son
mouvement dans son milieu qui stimule sa curiosité naturelle.
Etant le papa de trois enfants qui ont suivi
des études dans des écoles primaires privées, collège et lycée, j’avais
constaté que l’enfant auquel est infligé un travail démesuré finit par le
réaliser mécaniquement et que, sa capacité intellectuelle saturée, il se bloque
et devient incapable de digérer ce qu'on lui enseigne, même des sujets faciles.
Après les heures d’école, se sont les devoirs
à faire quotidiennement à la maison qui lui empoisonnent la vie. Le pauvre
ange, s’est habitué et se trouve contraint de suivre un rythme imposé et qui ne
correspond pas à ses attentes d’enfant. A peine qu’il s’est reposé une heure et
qu’il a regardé la télévision pour une autre heure et qu’il a dîné très
rapidement, il se soumet à la dictature du système scolaire pour poursuivre le
calvaire. Peu d’enfants, bien encadrés par leurs parents, trouvent dans ses
révisions un défoulement grâce à l’intelligence des parents qui investissent de
leurs temps et usent de leur bon sens pour donner un souffle de gaieté à
l’enfant.
D’autres enfants, ne sont relâchés par leurs
parents qu’après que la fatigue eut raison d’eux !
Il suffit de discuter avec les autres parents
pour apprendre que lors même des examens, période pendant laquelle la pression
augmente sur l’enfant, ce dernier manifeste des agitations nerveuse, voire même
des troubles gastro-intestinaux et un comportement agressif ou même un
relâchement excessif.
Heureusement, qu’avec le nouveau Ministre de
l’Education et son équipe, on vient de se rendre compte que la somme des
connaissances que l'enfant est sensé retenir, n’est pas proportionnelle au
nombre d'heures passées en classe ou en révision chez soi.
Il est temps de sauver la nouvelle génération
d’un système pédagogique non seulement inadéquat mais voire même néfaste.
Les élèves des collèges et lycées souffrent de
lacunes des fois absurdes, à la limite de la débilité de pensée influencée par
les émissions TV vulgaires et bandes dessinées violentes que les enseignants
récupèrent dans leurs « expressions écrites » … sans parler bien sûr des fautes
d’orthographes qui sont devenues la dernière des préoccupations.
Des étudiants … qui seront demain des cadres
de ce pays ne savent ni penser, ni écrire, en plus de massacrer la langue de
Shakespeare … et des candidats à
l’emploi qui vantent leur français extraordinaire dans une lettre de motivation
à vous faire rougir de honte pour la langue de Molière.
Il est important dès le départ de faire
apprendre à l’enfant la manière du bon raisonnement, la méthode de saisir et de
comprendre une question, la façon de classer les idées et les retenir en tête
plus facilement … viendra après l’information à traiter, quelque soit la
matière : histoire, géographie, sciences naturelles ou mathématiques … mieux
que de les noyer par des masses de données, qu’ils sont incapables de retenir
pour une longue durée, si ce n’est pas à vie.
Il faut que le système éducatif s’oriente vers
le développement des esprits vifs et curieux, ceux là sont les élites de demain
… sachant qu’on ne sera pas tous ingénieurs ou médecins, architectes ou
avocats. Tous pays aura besoin de techniciens, d’ouvriers qualifiés ou
spécialisés.