dimanche 29 mars 2009

Voyage à Dubaï

Après environ 5 heures de voyage et 3 heures de décalage horaire l’avion atterrit à l’Aéroport International de Dubaï qui était superbe, immense et d’une propreté exemplaire. Le personnel d’accueil "Autochtone" est bien charmant est souriant.

Un chauffeur Hindou dépêché par l’Hôtel Crowne Plaza du Dubai Festival City nous attend. Bien poli et silencieux il nous ramène en voiture particulière à l’hôtel. La nuit, toute la ville paraissait superbe avec des tours illuminés qui percent le ciel noir.

Lundi matin après le petit déjeuner je m’installe au hall de la réception. Tous les employés sont dans la plupart bien jeunes, à priori moins de 30 ans pour le plus âgé. J’appelle une serveuse pour me servir un thé, c’est une Tunisienne !!!, la fille au desk est Marocaine, le reste du personnel est pratiquement asiatique.

Avec un retard de 15 minutes, notre correspondant est venu nous récupérer à l’hôtel ; c’est un Tunisien qui travaille dans une multinationale et qui est bien content de vivre à Dubaï. Il parait qu’il y a 4 000 Tunisiens qui vivent et travaillent à Dubaï.

Nous prenons la route vers la Zone Franche Djebel Ali, plutôt autoroute à 6 voies. De loin, les tours paraissent enveloppés d’une légère brume et la beauté de la nuit disparut pour laisser apparaître des gigantesques bâtisses en verre et en béton entre lesquels se sont élevées des grues mais qui sont immobiles depuis quelques semaines en raison de la crise financière qui a secouée surtout le marché de l’immobilier.





A ma droite la voie aérienne du fameux métro de Dubaï est complètement construite et à divers endroits des travaux sont en cours pour finir les stations à design "Futuristique".
Des voitures à grandes cylindrées nous dépassent entre autres des X6, des Bugatti, des Maserati ; nous dépassons à notre tours des petites voiture, des bus transportant des travailleurs étrangers, surement des Hindous, des Bengalis ou des Sri-lankais.
Mon regard croise les yeux de plusieurs d’entre eux et leurs visages paraissent sans aucune expression avec un fond de tristesse. Quelques uns me fixent avec leurs petits yeux noirs. Je ne peux pas supporter leurs regards intenses et accusateurs ; je me détourne d’eux.

Après 5 heures de travail à la file notre Tunisien nous ramène à l’hôtel et en raison de l’embouteillage, le retour nous a pris le double du temps qu’à l’allée.
Encore des ouvriers dans les bus qui rentrent des chantiers et la vitesse lente avec laquelle on roulait m’a permis cette fois-ci de scruter des visages graves, affaiblis et fatigués.

Pourquoi tant de mains d’œuvre étrangère qui ne parle même pas l’arabe dans un pays arabe alors que dans d’autres pays de la même région les chômeurs ne trouvent pas le moindre travail à faire ???

Avec du recul c’est une réflexion influencée par un certain sentimentalisme panarabe régionaliste qui risque de faire naître du racisme ; je fais marche arrière dans mes pensées mais par contre j’ajoute, que ces étrangers, spécialement des sud-asiatiques sont d’excellent employés, qui font bien leurs besognes et qui ne savent dire que YES SIR, THANK YOU SIR, une obéissance totale.
Par contre nos concitoyens à nous, sont des fainéants, des opportunistes, qui bâclent leurs travaux sans tenir compte de la qualité de la tache auquelle ils s’affairent et ne savent dire que NON, JE T’EMMERDE, JE M’EN FOUS DE VOS QUATRE SOUS …

Pour le diner de ce premier soir, j’essaye pour la première fois un restaurant Iranien au complexe touristique de Joumeirah. J’ai oublié de noter le nom du restaurant qui signifie Grenadier dont il parait que l’origine est perse.
Après la salade, j’ai bien apprécié une soupe aux pistaches et comme plat principal j’ai pris du Hammour Grillé qui consistait en une variété de mérou du Golfe Arabique ou Persique (ça dépend de quel côté vous vous positionnez), de chair bien ferme et savoureuse. Il est servi avec quelques légumes cuites au vapeur et un monticule de riz dont la blancheur contrastait avec le rouge rubis des grappes de grenadiers parsemés dans le plat.


La seconde matinée a été consacrée au travail et vers midi nous primes notre déjeuner au restaurant de l’hôtel. Les employés sont très sympas, bien serviables et toujours le sourire aux lèvres. Comme généralement je ne mange que du poisson, Rakesh le cuisinier indien m’a composé des plats selon mes désirs et suivant ses compétences. : Ils étaient succulents.

Après le déjeuner, je suis allé faire un tour au centre commercial juste à côté de notre Hôtel, c’est Le Dubaï Festival City. Il était presque vide ; très étonnant pour une saison des soldes. J’ai discuté avec certains vendeurs, ils ont annoncé une catastrophe au niveau du résultat par rapport à l’année dernière. La crise économique les étouffe et leurs patrons risquent de fermer boutique si le gouvernement n’intervient pas pour les aider.

Vers 16:00 h une Toyota Land cruiser 4x4 vint nous prendre de l’hôtel pour un "Desert Safari Tour". Quoi que je sois habitué au Sahara du Sud Tunisien, cette randonnée fut vraiment fantastique.








Nous avons rejoint une Caravane des 4x4 dont les chauffeurs bien expérimentés dans la conduite au Sahara, connaissent à fond leurs pistes. A travers les pistes parallèles, les chauffeurs s’amusaient en zigzaguant dans une parodie synchronisée à travers les dunes. Quoi que ces manœuvres soient dangereuses, notre chauffeur nous affirma qu’en 10 ans de pareille conduite, il n’a jamais eu ou vécu un accident.
Le chauffeur accélère, le moteur du 4x4 frémit et le véhicule avec toute sa puissance remonte aisément la dune de sable. Pareil à un toboggan, le monstre 4x4, s’élance dans l’air pour redescendre avec douceur sur le sable fin grâce à ses doubles amortisseurs hydrauliques. Les conducteurs appellent cette manœuvre « The Dune Bashing »

Avant le coucher du soleil, nous arrivons à un camp bédouin aménagé en oasis 5*. On nous sert le café traditionnel accompagné de dattes tan disque des bédouines se sont mises à terre à côté de nous pour esquisser des Harkouss aux femmes qui accompagnaient notre convoi.

Le soir le camp bédouin fut illuminé par des torches mais aussi par des lampes électriques masquées dans le décor et on nous sert un délicieux repas autour d’un BBQ de mouton.
La soirée se poursuit tard la nuit animée par des troupes bédouines et surtout par des délicieuses et jeunes danseuses du ventre.

La troisième journée fut exclusivement réservée au travail et après avoir conclu notre contrat, notre concédant nous invita à une soirée dans un restaurant Libanais La Mijana au "Meridien Village". Soirée très culturelle comme c’est toujours le cas à Dubaï, surtout par la présence de la danseuse Lucy qui nous fit une superbe démonstration physique sur la dynamique corporelle du fessier inférieur par rapport au bustier supérieur.

4ème matinée à l’Hôtel Joumeirah Beach Hôtel avec pleine vue sur le fameux Bordj El Arab : mise au point des derniers détails de notre mission. A 14:00 tout a été finalisé et je suis libre pour découvrir le pays et surtout les Emiratis dont je n’ai rencontré personne jusqu’à cet instant.

Que faire ? ou aller ?

Je me souviens du "Shopping List" obligatoire pour ma femme et mes enfants. On me conseille le Deira City Center qui est un immense centre commercial, contenant un Hypermarché Carrefour, des boutiques de Luxe mais surtout qui se distingue par la présence des principales enseignes internationales (spécialement anglaises) tel que : Benetton, Zara, Massimo Dutti etc …. Il contient aussi plusieurs salles de cinémas et plusieurs dizaines de restaurants et des cafés.

La qualité des vêtements exposés dans Carrefour est très médiocre et j’en passe sur la mode et les couleurs. Dans les boutiques, le fameux solde de Dubaï était de l’intox, je n’ai trouvé que des vêtements d’hiver, d’origine chinoise et qu’on trouve pareil dans les souks de la Médina de Tunis. A chaque fois que quelque chose me plaisait, on m’informait que s’était la nouvelle collection et qu’elle n’était pas soumise au solde.

Le centre était bien animé par des visiteurs de toute race et de toute teinte : blonds, jaunes, blancs, bruns, noirs, métissés …. des femmes voilées, d’autres en mini-jupe, certaines avec des jolis piercings au nombril discrètement apparents.
Des hindous avec leurs turbans, des égyptiens avec leurs djellebiah et bien sûr des "Golfois" et des arabes avec leurs keffieh ou ch’magh, tous dans leurs tohu bohu sont les citoyens permanents ou provisoires de ce pays de contraste ou la tolérance est la règle et l’argent et l’influence font la loi.

… enfin une belle paire de chaussures pour femmes, je découvre que c’est du Geox. La boutique n’affiche pas les prix mais elle mentionne sur des affiches des remises allant jusqu’à 75%. Je discute avec le vendeur : …. “In my country this shoes costs less than your discounted price”. Je mentais bien sûr J.
“From which country do you come?” répliqua le beau jeune homme.
“From Tunisia”
Un rire fou de la part du vendeur : “Fi Touness el Geox arkhess min hné !!!! ” (en tunisie le Geox est moins cher qu’ici !!!!)

Le vendeur était Tunisien J ; finalement après des échanges et des blablabla sur le pays, il m’accorda un bon prix.

Ce shopping obligatoire m’a pris beaucoup de temps qu’il était déjà tard pour visiter les quelques lieux importants de cette ville. Dommage j’aurais bien aimé découvrir des lieux attirants de ce pays qui cherche à se racheter une identité autre que celle de son origine.

Jalousie et émerveillement m’envahissent encore pour ce cet émirat qui a bien su investir une partie de ses richesses financières et qui a su construire une plateforme internationale à travers laquelle il a pu attirer les plus grandes entreprises de la planète.

22 commentaires:

Voy@geur a dit…

J'aime bien faire le boultot que tu fais :)

Anonymelol a dit…

tu pense que la crise économique est remarquable dans les centres commerciaux du dubai?

Téméraire a dit…

@Voyageur : c'est pas évident que tu t'ennuiras pas :)

@Anonymelol:
C'est ma première visite à Dubaï, conc je ne peux être affirmatif à 100%. d'après mes discussions avec des vendeurs de boutiques, ils sont loin de faire le même résultat que l'année précédente.

MALI a dit…

Cher ami,
Ton récit est saisissant et courageux. Saisissant de vérité, courageux car il sape tous les pseudos rêves que nos concitoyens ont à propos de ce pays bâti sur du pétrole. Je ne dis pas que tous les citoyens de Dubaï soient idiots. Bien sûr que non. Je dis que tu a s mis le doigt sur un mode de fonctionnement féodal inadmissible sous nos latitudes. Je te rassure : les GEOX sont faites au Maroc par l’un de mes amis. C’est donc une technologie qui pourrait être maitrisée par les arabes. Dubaï disparaitra le jour où le baril de pétrole sera sous les 10 dollars. Et c’est pour bientôt (nos enfants). Quand au périple en 4x4 il est surement super à condition d’avoir les esclaves Ad Hoc.
Je dois te dire que j’ai beaucoup de mépris pour les pays de la Péninsule, Yémen et Oman exclus. Car l’arrogance de leurs indigènes est proportionnelle au prix du baril. Un peuple ne se construit pas autour du prix du baril.
Il y a peu de chance que j’aille dans ce coin.
Merci pour te futurs posts. Tu nous manque.
MALI

Anonyme a dit…

ayya sa77a eddoulacha!
t'as oublié d'envoyer une carte postale à 3am Dhaw

MAIS, comme l'ont dit certains financiers :" Dubai .. la fin d'un rêve"... la crise financière a frappé fort les Emirats..


+++à Nefta, nous appelons la 4 X 4 "El ghazal"

Anonyme a dit…

t'as deviné ?

ZAHRATEN a dit…

T'as deviné ?

Téméraire a dit…

@MALI :
Cher Ami, tes commentaires me font toujours plaisir et enrichissent mes Divagations.
Si ne s’était pas le boulot je n’aurais pas pensé y aller aussi :).

@ZAHRATEN :
Bien sûr que j’ai deviné, qui d’autre que la Rose des Sables qui puisse connaître cette terminologie propre aux Djéridites.

zahraten a dit…

Hi ,
peux tu consulter www.tunisait.com !
tu reconnaitras quelqu'un ..J'attends ton avis (par mail si tu veux)

zahraten a dit…

voici le lien http://www.magazine-callcenter.com/2-94-nearshoring,offshoring.html

et une erreur de frappe pr le premier lien, il s'agit de
www.tunisiait.com

Chiraz a dit…

Bonsoir,
J'ai lu votre texte avec beaucoup de plaisir car il me rappelle de très bons souvenirs à Dubaï, la ville qui fait rêver les jeunes Tunisiens et Arabes d'une façon générale.
Mon attachement à cette ville a commencé il y a quelques années déjà, lors de ma première visite toursitque en décembre 2006. Et c'était le coup de foudre.
Pourquoi? parce que c'est une ville qui s'est faite de rien.
Ce que j'apprécie dans cette ville est le génie des concepteurs de projets extraordinaires.
Mais je rappelle que, contrairement à ce que pensent certains, seuls 10% du PIB (Produit Intérieur Brut) de Dubaï découle de l’exploitation de l’or noir. Ses richesses se basent essentiellement sur les nouvelles technologies, le commerce et surtout le tourisme.
Le coup de foudre s'est transformé en un projet de recherche sur le patrimoine architectural de la ville et son intégration dans l'architecture contemporaine. Mon travail a été poursuivi pendant quelques années sur le terrain et a été présenté lors d'un colloque international à l'Université de la Sorbonne d'Abu Dhabi en mai 2008.
J'avoue que j'ai eu beaucoup de plaisir à visiter et à revisiter plusieurs fois cette ville cosmopolite.
Mais je n'ai jamais pensé à m'installer là-bas car elle est faite pour les richards et j'en fais pas partie dieu merci.
Je connais donc Dubaï depuis 2006 et lors de ma dernière visite en décembre 2008 j'ai senti que la ville a été largement touchée par la crise. Les terrasses de cafés et de restaurants sont presque vides et les gens ne "consomment" plus comme avant. Les projets immobiliers tournent au ralenti.
J'espère qu'elle connaîtra des jours meilleurs car 75% des citoyens de cette ville sont des étrangers qui font vivre des milliers de gens un peu partout dans le monde.

Sosso a dit…

Le resto iranien Anar? ou Golnar (fleur de grenadier ?)

MALI a dit…

« Seuls 10% du PIB de Dubaï découlent de l’or noir » Je voudrai bien que Chiraz cite ses sources pour cette information qui me semble hautement suspecte. Merci.
Bien à vous

Chiraz a dit…

@Mali
Ma source est fiable. J'ai bien dit dans mon message que je travaille sur la ville de Dubaï depuis quelques années et donc je dis bien que ses richesses ne sont pas basées sur le pétrole, contrairement à la capitale Abu Dhabi et aux autres Emirats.
En effet, les richesses des différents Émirats émanent globalement des recettes de l’industrie pétrolière alors que seuls 10% du PIB de Dubaï émane de l’exploitation de l’or noir.
Avec l’épuisement des réserves de pétrole prévu d’ici quelques décennies, la ville s’est lancée dans une diversification de son économie qui se reconvertit vers les nouvelles technologies, le commerce et surtout le tourisme qui s’est énormément développé ces dernières années grâce à des projets démesurés transformant Dubaï en un grand chantier lui permettant de se doter de structures d’accueil, d’infrastructures de transport et de loisirs qui correspondent mieux aux besoins de son développement économique et démographique. Ceci contribue à attirer les regards du monde entier vers la ville de Dubaï, devenue une puissance économique en pleine croissance.

Chiraz a dit…

Le restaurant iranaien de Madinat Jumeirah s'appelle "Anar" (la fleur du grenadier sauvage).

MALI a dit…

Chère Chiraz,
Vous n’avez toujours pas cité vos sources concernant les revenus de Dubaï. J’aimerai vous voir citer les résultats du FMI, ou de la Banque mondiale. Je voudrai bien que vous vous penchiez sur votre travail pour en citer les références. Vous savez, la richesse ne se crée pas du néant. Des flots de milliards de pétrodollars se sont déversés sur cette ville. Tous ne proviennent pas de Dubaï mais tous proviennent du pétrole. A propos de technologies nouvelles (vous devez parler de microprocesseurs, de satellites, de génie génétique) je n’ai à ce jour rien vu made in Dubaï.
Reste le tourisme. Cette ville n’ayant aucune histoire elle n’a rien de plus à offrir que Disney world ou que las Vegas. Rien à voir avec le tourisme de la mer morte, de Wadi Roum, de Pétra etc. Pour rester dans la région. Pour votre shopping il suffit d’aller à Moncef Bey, à Tripoli, ou à Palerme. C’est moins loin et moins cher.
Bref Je vous demande de me persuader que j’ai tord.
Bien à vous.
MALI

Chiraz a dit…

Monsieur,
Après toutes mes recherches faites sur cette ville depuis 2006, je peux vous dire, avec toute modestie, que je la connais mieux que les Emiratis. J'ai sillonné la ville en entier et j'ai visité les endroits (touristiques et non touristiques) parce que je ne pouvais pas me permettre de travailler sur un terrain que je n'ai jamais exploré auparavant. Il fallait que je découvre la ville et j'étudie tout.
Bien que mon travail se rapporte essentiellement à l'architecture mais j'ai tenu à avoir une idée sur son économie, sa politique et tout le reste.
Je dispose de documents officiels écrits (que je ne peux malheureusement pas transmettre car non scannés) avec des chiffres précis sur les sources de richesses de cette ville qui ne se basent en aucun cas sur les revenus du pétrole. Il suffit de naviguer sur n'importe quel site gouvernemental de Dubaï ou sur des sites effectuant des études fiables sur l'économie de la ville et vous aurez une confirmation de ce que je dis.
(visitez ce lien, à titre d'exemple : http://www.senat.fr/ga/ga-021/ga-0214.html).
Selon les estimations du FMI :
Production du pétrole brut des 7 Emirats (2007) : environ 2,510 millions de barils/jour (prévision pour 2008 : 2,657 millions de barils/jour).
Celle-ci est assurée à hauteur de 87% par l’Emirat d’Abu Dhabi et représente 8% de la production de l’OPEP.
Et toujours selon le FMI : En 2006, le pétrole représentait moins de 10% du PIB de Dubaï alors qu'il comptait pour 30% en 2003 et 45% à la fin des années 1980.
Concernant les technologies nouvelles, je citerais la création de zones franches thématiques pour des secteurs comme la communication, la santé, les médias, l'immobilier… où l'on fait recours aux très hautes technologies. Le gouvernement projette, à travers la création de ces projets, de faire de Dubaï l'un des pôles mondiaux du tourisme d'affaires.
Par ailleurs, il est vrai que la ville ne dispose pas d'une grande histoire (bien qu'elle renferme des sites archéologiques et quelques anciens quartiers arabes très intéressants). Elle vise le tourisme de luxe avec les différents services et lieux qu'elle offre (hôtels, palaces, marinas, parcs d’attractions, centres commerciaux, etc.) et qui attirent un nombre important de visiteurs tous les ans.
En dernier lieu, j'aimerais vous préciser que je voyage beaucoup pour découvrir le monde, les coutumes et mœurs des différentes populations. Je ne voyage pas pour le plaisir du shopping que je peux très bien faire à Moncef Bey ou à Tripoli comme vous le dites. Ca me couterait moins cher.

Sosso a dit…

@ Chiraz Anar c'est le grenadier ou les grenades tout court fleur de grenadier c'est Golnar .

Chiraz a dit…

@Sosso
Merci pour la précision.

Chiraz a dit…

@Téméraire.
J'essaye de répondre à ses questions en me basant sur mes propres recherches faites sur cette ville et j'espère que j'ai réussi à le convaince.
C'est un plaisir de discuter de sujets pareils sur votre blog.

Anonyme a dit…

Salut Témé, tu te fais de plus en plus rare ! dommage. C'est tjrs un plaisir de te lire, tu manques trop a une blogo de plus en plus ennuyante;
merci pour ce récit, j'espere que tout se passe bien pour toi. bonne continuation et a bientot peut etre;
Hatem.

MALI a dit…

Notre amie Chiraz dit avoir fait beaucoup de recherches sur Dubaï. Personnellement j'ai simplement cherché sur Wikipédia qui comme vous le savez n'est pas une source sûre. Cette encyclopédie confirme qu'actuellement les revenus pétroliers n'entrent que pour 5% dans le PIB mais....que dans les années 1950 cette cité a entassé des matelas de pétrodollars qui lui servent aujourdu'hui comme capital ou comme caution pour ses travaux pharaoniques. Par ailleurs ce pays a inventé l'esclavage moderne puisqu'il n'observe aucune règle en matière de droit du travail et qu'il n'emploie pour les travaux pénibles que les étrangers. Par ailleurs, combler la mer et déplacer des montagnes coutent sur le plan énergétique des millions et des milliards de millions de m3 de CO2 avec leur imùpact catastrophique pour la planète. Modifier la nature est toujours mauvais pour elle et des écosystèmes entiers sont détruits...et tout cela pour une poignée de bédouins avides de dollars. Décidément je n'irai pas en vacances avec ces gens là.
MALI

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