Après avoir convenu de tous les détails et fait tous les courses nécessaires : nourriture, eau, Chicha (narguilé) et M3assel (tabac du Chicha), nous nous sommes embarqué sur la Felouque en direction de Louxor
Bercé par les timides vagues du Nil et se balançant au rythme des vents, notre Felouque s’est laissée trainer par le courant du fleuve bleu.
Le courant d’eau ne suffit pas pour faire avancer la felouque, il faudrait manier les courants d’air pour pouvoir avancer, par des moments et en absence de la brise, la barque semble s’arrêter complètement.
Notre Raîs rencontre parfois d’autres felouques entamant la même descente et ensemble ils entament un ballet dansant ou les Raîs démontrent leur maîtrise du fleuve à la limite du danger.
Les Raîs commencent à zigzaguer allant d’un bord à l’autre du Nil, se rencontrent au milieu du fleuve, risquent de se frôler et par des manœuvres judicieuses de la voile et de la barre, tanguent leurs felouques, s’échangent des cris de plaisir et recommencent. S’était impressionnant de voir 3 felouques ainsi danser, ainsi s’affronter et se surpasser par la maitrise de l’eau et du vent.
Quoi que ne connaissant rien à la cuisine et comptant sur ma mémoire je me suis porté volontaire pour préparer le 1er repas. Facile, simple et rapide : une salade russe agrémentée d’œufs cuits et d’anchois. Elle a été appréciée par tout le monde.
Le soir venu, le Raîs accosta à la rive, jeta l’ancre et mis une bâche pour nous protéger du froid. Il nous quitta pour allez diner quelque part, chez des gens qu’il devait connaître.
Après un diner léger, nous avons commencé a discuter ensemble pour mieux nous connaître ensuite à se raconter des blagues. Paul apporta une bouteille de whisky égyptien, elle était dégoutante, elle avait un gout de pétrole.
La copine de Paul proposa un jeu de cartes ou il y a 2 façons de perdre dont la 1ére est très fréquente que la seconde.
On entreprit à jouer et Paul proposa que celui qui perd par la méthode fréquente boive à sec un demi bouchon de whisky, celui qui perd par la 2ème méthode devait boire un bouchon entier.
L’ambiance commença à se chauffer et une demi-heure après, par miracle, le mauvais whisky devint exquis et chacun voulait perdre pour boire encore plus.
A un moment l’anglaise arracha la bouteille la regarda et dit « We have enough for a streap poker ». Il y en avait assez pour jouer au streap poker.
Les 2 finlandaises se joignirent à elle « Yes, yes » et moi comme un bédouin je n’ai fait que me joindre à ce jeu que je ne maitrisais pas beaucoup, sans pour autant me douter du piège préparé par le couple anglais.
Le jeu a commencé, et on dirait que chacun avait tendance plutôt à perdre que de gagner pour commencer sa scène de déshabillement (en dépit du froid) sur nos cris et applaudissement incontrôlables par l’effet de l’alcool.
Je vous épargne les détails de la soirée dont moi-même je ne me souviens pas assez. Le matin, lorsque je me suis réveillé, j’étais dans le même sac à couchage que Suzan, Paul était endormi complètement nu entre les finlandaises et l’anglaise encore en sandwich entre Tong et Léon et le Raîs en dehors de la tente improvisée, tenait sa barre, fumait sa chicha et chantais doucement un chant Saîdien. Pour une 1ère nuit la connaissance a été très approfondie.
A suivre ....
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Il y a 7 mois
9 commentaires:
Ce qui est dommage dans ce genre de situations, c'est que l'alcool rend tout cela très flou, et on n'arrive pas à vraiment apprécier......
C'est pour cette raison que 7 ans plus tard (2 ans après mon mariage) et suite à plusieurs conneries à cause de l'alccol (Whisky), j'ai définitivement arrêté. Depuis 97, aucune goutte.
Enfin.
Merci ;-)
Enfin.
Merci ;-)
aya 7amdillah 3lik elli batteltou ;-)))
@BlueAngel: Bienvenue
@Tn-Doc: Une autre fois, je raconterai comment je l'ai commencé, tout un historique.
Ah le whisky égyptien, oui je connais ça mais j'ai pas eu le courage ( la témérité) pour le goûter. Il y a deux ans j'étais au Caire pendant un moment (pour travailler, entre-autres) et j'avais croisé un australien ( qu'on a surnommé l'éponge), lui il buvait ce breuvage, il avait insisté pour que j'y goutte mais no way, sans-façon je suis resté fidèle à Stella (la bière locale) (enfin pendant cette soirée).
J'apprécie le service de drinkies (livré en 15mn chrono, ça épate mes amis non égyptiens de la bière fraîche ou autres livrée à dom jusqu'à 2h00 du mat)
@Sosso :
Tu as bien raison de ne pas gouter à ce whisky au gout du pétrole ::)).
Je ne savais pas qu'il y avait des services de livraison rapides de boissons alcoolisés en Egypte.
C'est un projet qui marchera très bien aussi en Tunisie :)
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