samedi 22 mars 2014

La Viscieuse

Au commencement, j’étais néant,
A la fin, je serai encore néant,

and between,

un chaos et des tourbillons ... des moments de sérénité et de brises légères ... des pleurs et des sourires ... des moments de chagrins et d'autres de félicité ... des allers et des retours ... des naissances et des décès ... une vie … quoi ... l'anti-néant … et j’existais.
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Tout d’abord … je ne suis pas venu ici de mon propre accord, 
Donc, s'il vous plaît, ne me dites pas « qu’est ce que tu implores ? »,
La vie malotrue ne m’invita pas à sa table de manière galante,
Mais réquisitionna mon âme contre ma volonté agonisante.

Mon vécu … a été une fois une onctueuse mélodie,
Est peut être même un Roman avec style, mais sans plan,
Intrigues et subtiles combinaisons entre réalité et fiction,
Mon vécu … était des scènes de drame et de comédie.

Je l’ai mis en musique et joué en rhapsodie,
Mais je ne reflétais qu’un pitre en parodie,
Qui fait bon ménage avec la joie et concubine avec le bonheur,
Mais la vie me congédie, me laissant enceint de mes douleurs.

La vie sait mordre avec ses crocs sans pitié,
Ce monstre cherche toujours à m’avaler, mais,
J’ai éventré des revers et arraché des trophées,
Battu des mésaventures et mérité des lauriers.

J’ai traversé des paix éternelles et des tragédies,
Des passions passagères et des espérances trahies.
Pourtant, toute une vie j’ai vécu dans le désordre,
Des fois … en atonie jusqu’à démordre.

Éparpillé à travers les feuilles du temps,
Je déambule à travers des chemins,
J’ai perdu mes rimes, mes rythmes et sans raison,
Je suis perdu … une aiguille dans le foin.

Piégé dans les labyrinthes de l’hésitation patenôtre,
Je lutte pour prendre une décision ensuite une autre,
Chaque montagne parait trop haute à grimper,
Et chaque rivière trop profonde à traverser.

Je patauge et lutte dans le marais de mon existence,
Coupant les liens qui me traînent vers la déchéance,
Et je remonte en escaladant des obstacles ... la délivrance,
Que je me suis construit sur les reliefs d’une vielle romance.

Enfin la fracture et vint la trahison de l’espoir,
Et que tout se pervertit en une angoisse noire,
Pleurer et rouspéter comme un crédule,
Sinon, déguerpir et s’épargner le ridicule.

Autrement, se battre en duel contre son propre sort,
Ou se suicider en se réfugiant dans la malemort,
Mais je ne peux pas mourir et m’échapper,
Parce que la mort ne peut pas me sauver.

Et je ne peux me réjouir de périr d'une manière glorieuse,
Au mieux devenir maniaque ou fou d’une fantaisie furieuse,
Mais finalement tous les anges déchoient et perdent leurs ailes,
Quand leurs rêves se brisent sur les récifs de la réalité artificielle.

J’enterre les débris de ce qui étaient une fois un rêve,
Et je me cède à la vie qui me berce dans ses conspirations,
Je ne demande qu’une fin notable ou je mendie une trêve,
Ou feindre un air pitoyable m’épargnant l’inhumation.

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