dimanche 29 août 2010

La Coquille Naufragée


Échos d'une âme silencieuse,
Qui rebondit,
Très loin dans l’égarement.

Espérer se réincarner en une libre raie,

Mais se retrouver prisonnier,
Et renaitre dans une coquille vide,
Qui flotte,
Perdue dans le reflux d’une marée avide.

Déchoir dans des mers agitées,
Seul … aucun signe de terre.
Puis dériver sur des rivages inconnus,
Et s’enfouir dans des sables oubliés.

Échouer sur une île stérile, sèche,
Dépouillée, nue.
Tous les sens inhibés,
Et ne disposer de rien à offrir,
Seulement,
Des rêves suspendus et fanés

Alors que loin … distance infranchissable
Un havre ou un mirage ?
Un oasis … et de l’eau fraîche claire,
Un répit,
Ou encore plus d'illusions ?
Et de l’eau saumâtre.

L’eau salée jaillit après être de force retenue,
Une inondation de larmes,
Et des pensées contradictoires,
La confusion,
Les émotions à l'envers.

Le salut à travers mes divagations,
Et je m’engloutis dans les récifs,
D’un lagon poétique,
Pour sentir le rythme résonnant,
Discrètement guérir … de toi
Et … retourner à ma coquille.
.

14 commentaires:

  1. Coquille , quel mot horrible , pire que menottes, pire que corde à lier, mais le saint-bernard s'il en sort il sera happé, il doit y rester, et .. rêver.

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  2. Une coquille vide et vidée
    De son âme et de sa vie qui l'emplissait

    Une coquille qui croyait
    Dans d'autres rivages retrouver sa paix

    Une coquille perdue et égarée
    Une sirène elle croyait toujours rester

    Une coquille vide maintenant elle est
    Il n'y a que les souvenirs qui l'emplissaient

    Une coquille dans son silence elle envoyait
    Un message qui sera surement bien interpréter.

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  3. ...j'ai beaucoup aimé la photo du coquillage qui m'a rappelé (la madeleine de Proust!!) une certaine periode de ma vie.. mon enfance que j'avais passé à La Goulette, pas loin de la mer...Bercée encore par les sons qu'un coquillage diffusait..
    J'avais un beau coquillage que je plaçais à mon oreille pour écouter le son des vagues, c'était pour moi une "chaine météo":) ..........

    LE MONDE EST UNE MER, NOTRE COEUR EST UN RIVAGE (proverbe chinois)

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  4. Qu'importe que ce soit un havre ou un mirage. L'important c'est la lueur d'espoir qui donne naissance à un nouveau souffle. La coquille demeure l'ultime refuge dans l'épreuve..

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  6. @Gar:
    Coquille ... à la fois un abri, à la fois une prison collée à notre peau ... à la fois refuge et parfois un isolement ... elle nous permet de rêver comme elle peut nous faire subir nos plus mauvais cauchemars.

    Chacun de nous à sa propre coquille, c'est la vision qu'on a de notre vie.

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  7. @Anonyme:
    Lorsque qu'une coquille refuse son destin qui la mène vers un rivage dans lequel elle peut trouver un rêve, un substitut de réalité ... elle doit se jeter dans l'eau de mer salée et laisser les vagues la mener vers mille et un lieux ... incertains, inconnus des plus perfides des marins.

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  8. @Anonyme:
    Lorsque qu'une coquille refuse son destin qui la mène vers un rivage dans lequel elle peut trouver un rêve, un substitut de réalité ... elle doit se jeter dans l'eau de mer salée et laisser les vagues la mener vers mille et un lieux ... incertains, inconnus des plus perfides des marins.

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  9. @Zahraten :
    Comment ça ? ... tu n'arrivais qu'à entendre le son des vagues et pas le chuchotement des sirènes ou les soupirs des marins ? :)

    La Coquille n'est pas uniquement Mr Météo ... elle diffuse aussi l'écho des amoureux perdus et qui se cherchent dans l'azur bleu

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  10. @Mayday :
    Tu as tout compris :) ... merci :)

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  11. .... attention Tché,j'avais parlé de mon enfance et à l'epoque je n'avais pas un amoureux:)
    mmais je vais t'avouer un secret... à ....ans, mon premier amoureux était un Capitaine de bateau GREC qui avait accosté un jour d'un certain été, au port de ma ville natale... et le comble ..c'est que je n'avais plus mon BEAU coquillage !!!

    C'est pour l'histoire avec et surtout la belle chanson chantée en français par DALIDA "LES ENFANTS DU PIREE" dont ci dessous les paroles ..

    ....Les Enfants du Pirée (en grec Τα παιδιά του Πειραιά, /ta⋅pɛ.ði.ˈa⋅tu⋅pi.ɾɛ.ˈa/) est une chanson de Mános Hadjidákis composée pour le film Jamais le dimanche (Jules Dassin 1960)....
    Noyés de bleu sous le ciel grec
    Un bateau, deux bateaux,trois bateaux
    S'en vont chantant
    Griffant le ciel à coups de bec
    Un oiseau, deux oiseaux, trois oiseaux
    Font du beau temps
    Dans les ruelles d'un coup sec
    Un volet, deux volets, trois volets
    Claquent au vent,
    Et faisant une ronde avec
    Un enfant, deux enfants, trois enfants
    Dansent gaiement.

    Mon dieu que j'aime,
    Ce port du bout du monde
    Que le soleil innonde
    De ses reflets dorés
    Mon dieu que j'aime,
    Sous les bonnets oranges
    Tous les visages d'anges
    Des enfants du Pirée.

    Je rêve aussi d'avoir un jour,
    Un enfant, deux enfants, trois enfants
    Jouant comme eux
    Le long du quai flanent toujours
    Un marin, deux marins, trois marins aventureux
    De notre amour on se fera
    Un amour, dix amours, mille amours
    Noyés de bleus
    Et nos enfants feront des gars
    Que les filles
    A leur tour rendront heureux.

    Mon dieu que j'aime,
    Le pont du bout du monde
    Que le soleil innonde
    De ses reflets dorés
    Mon dieu que j'aime,
    Sous les bonnets oranges
    Tous les visages d'anges
    Des enfants du Pirée.

    Quand on parlait de voyages
    Vers de fabuleux rivages
    Tu disais qu'on les feraient nous aussi,
    Oui mais quand on en a eu l'âge
    Moi j'ai quitté le village,
    Tu m'as dit je t'attendrais toute ma vie

    Mais quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Que le flot les entrainent
    Mais quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Que quelques fois
    Trop tard ils reviennent.

    Après tant et tant d'années
    Je t'ai enfin retrouvé
    Devant nous le passé vient de surgir
    Mais mon dieu comme c'est étrange
    Oh mon dieu comme c'est étrange
    Nous n'avons soudain plus rien rien à nous dire

    Car quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Et le flot les entrainent
    Car les bateaux quelques fois,
    S'en vont si loin
    Mais quelques fois
    Trop tard ils reviennent
    Mais quelques fois
    Trop tard ils reviennent.

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  12. @Zahraten:
    ... et les aveux commencent et mon coquillage fait extérioriser les échos des plus profonds secrets :)

    J'imagine ce beau capitaine Grec, blanc mais le teint doré par l'été de la méditerrané avec son pantalon jean et sont maillot de corps blanc ou encore de bleu rayé ... il était jeune et il ne fumait pas sa pipe mais en aucun cas il ne se séparait de son béret ... il ne sait que rire et faire les yeux doux aux passantes estivales sur les dockers du port de la Goulette dans leurs robes de plages éventées par une brise de circonstances qui faisait chavirer leurs fragiles coeurs et les fait rêver ...

    et j'en passe Madame La Rose :)

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  13. mouch di 'el 7hikaya !!!mouch kida!

    bonne fête ya ibn 3ammi

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  14. Beuuuuuuuuuur! je sais qu'elle n'aime pas les blonds:)

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